Dès que le cerveau bouge à l'intérieur du crâne – en raison d'un coup à la tête ou d'une secousse trop forte, comme celle causée par un coup de fouet cervical – il y a risque de commotion cérébrale. Parfois le choc entraîne la perte de conscience, parfois non.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
En cas de saignement des oreilles, du nez, des nausées et vomissements, des maux de tête, des vertiges, des notions de perte de connaissance, des vomissements répétitifs, ou des difficultés à bouger les membres, il est urgent de consulter le médecin.
Les symptômes d'un traumatisme crânien sont multiples : maux de tête, nausées et vomissements, et diverses atteintes neurologiques comme des pertes de sensibilité, de la motricité ou une aphasie, une somnolence ou des troubles visuels.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
« Un traumatisme crânien se traduit fréquemment par une commotion cérébrale qui peut entraîner une altération du fonctionnement des neurones », explique le neurologue Jean-François Chermann. « Concrètement, on ne perd pas directement des neurones.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
"On se questionne autour du syndrome des traumatisés crâniens dans lequel il y a des causes et des facteurs psychologiques. Ce qui déclenche la fatigue, ce sont surtout les infections ou les traumatismes émotionnels, les états de stress très importants.
La surveillance de la victime est cependant recommandée. En cas de bosse sans gravité apparente, appliquer une poche de glace pendant une dizaine de minutes sur la zone touchée, puis une pommade si un bleu apparaît.
Dans les cas les plus légers, il provoque des maux de tête, des étourdissements, lorsqu'il est grave, ce traumatisme peut entraîner une perte de connaissance voire des lésions cérébrales. D'après une nouvelle recherche, le sommeil aurait une influence sur les symptômes.
Après un choc à la tête (ou après un processus d'accélération-décélération brutale type « coup du lapin ») on parle de traumatisme crânien léger (TCL) quand certains signes sont en faveur d' un ébranlement discret mais réel du cerveau.
Les saignements les plus importants, les plus rapides et les plus difficiles à stopper se produisent souvent en cas d'hémorragie artérielle. Le sang est alors de couleur rouge clair.
Les signes d'une hémorragie sont divers en fonction de la gravité : perte importante de sang, pâleur, sueurs froides, accélération de la fréquence cardiaque. Ces saignements peuvent provoquer une sensation de soif et de langue sèche et une chute de tension responsable de malaises.
L'hémorragie cérébrale se manifeste par la rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau. Cet accident vasculaire cérébral lié à un traumatisme, une malformation, ou à de l'hypertension, est une urgence absolue.
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
La cause la plus fréquente de l'hémorragie cérébrale est une hausse brutale de la tension artérielle, en général lorsqu'on est porteur d'une hypertension artérielle chronique.
Risques encourus
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
Il n'est pas nécessaire que quelqu'un vous réveille pendant la nuit après une commotion. Pendant les premières 24-72 heures, reposez-vous au besoin. Après la phase initiale, il est important de maintenir une routine de sommeil saine.
Les vomissements : attention, ils peuvent être fréquents après un traumatisme crânien. Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.