Dans la plupart des cas, l'épaississement disparaît presque totalement une fois l'inflammation résolue. Certaines personnes conservent un certain épaississement pleural, ce qui n'entraîne généralement ni symptôme ni altération de la fonction pulmonaire.
Les causes les plus fréquentes des épanchements transudatifs sont l'insuffisance cardiaque, la cirrhose avec ascite, et l'hypoalbuminémie (généralement due à un syndrome néphrotique). Les causes les plus fréquentes des épanchements exsudatifs sont la pneumonie, le cancer, l'embolie pulmonaire et la tuberculose.
S'il s'agit d'un épanchement pleural métastatique, le traitement pourra être une chimiothérapie pour traiter la tumeur responsable. L'autre possibilité est de faire un geste pour «coller» le poumon à la paroi thoracique (pleurodèse) afin d'oblitérer l'espace pleural et empêcher ainsi la réaccumulation de l'épanchement.
Le liquide peut s'accumuler dans l'espace pleural en conséquence de troubles très divers, y compris des infections, des tumeurs, des blessures, une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique, la formation de caillots sanguins dans les vaisseaux sanguins des poumons (embolie pulmonaire.
En cas d'infection communautaire, l'association amoxicilline-acide clavulanique est le traitement de première intention.
Traitement de la fibrose et de la calcification pleurales
Lorsqu'une plus grande partie du poumon est couverte de fibrose et que la respiration est affectée, les médecins peuvent réaliser une chirurgie pour retirer la plèvre fibreuse.
L'épaississement pleural est une réaction diffuse ou localisée (plaque, capping, hyperplasie nodulaire) aspécifique, secondaire à une agression.
Le plus souvent, le symptôme révélateur est un épanchement pleural, un essoufflement, une toux persistante, une voix enrouée, une perte de poids inexpliquée, une perte d'appétit, une difficulté à avaler ou des vomissements, voire une douleur thoracique et une enflure du visage, cou, bras…
Il s'agit d'un cancer primitif touchant la membrane qui tapisse la cavité pulmonaire et les poumons eux-mêmes. De fortes douleurs thoraciques, dues à un épanchement pleural, et un essoufflement en sont les signaux d'alerte.
Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Quelle espérance de vie avec un cancer de la plèvre ? Le cancer de la plèvre est un cancer agressif, et cinq ans après son diagnostic le taux de survie se situe autour de 7 %, selon la Société canadienne du cancer.
Un œdème aigu du poumon représente une véritable urgence. Dès l'apparition des premiers symptômes, il faut contacter immédiatement le 15. En effet, en l'absence de prise en charge rapide, un OAP peut entraîner une détresse respiratoire aiguë menant au décès.
Les métastases empêchent les organes de fonctionner
Et de poursuivre: «On ne meurt pas directement d'un cancer mais du dysfonctionnement d'un ou de plusieurs organes vitaux qu'il induit.» Ainsi, des métastases pulmonaires vont peu à peu empêcher les poumons de capter de l'air, entraînant alors une asphyxie.
Un œdème pulmonaire, ou œdème aigu du poumon (OAP), est une accumulation de liquide dans les alvéoles pulmonaires. Cette inondation est essentiellement causée par une insuffisance cardiaque, notamment l'insuffisance cardiaque gauche (il s'agit d'un œdème cardiogénique).
Le liquide pleural étant lubrifiant, cela facilite les glissements lors des mouvements engendrés par la respiration. L'inspiration est un mouvement actif qui agrandit la cage thoracique : c'est grâce à la plèvre, ou membrane séreuse, que le poumon suit fidèlement cette expansion.
Le médecin, après une désinfection de la peau et, éventuellement, une légère anesthésie locale à la xylocaïne, introduit, de manière indolore, entre les deux côtes, dans la cavité pleurale contenant le liquide ou l'air, l'aiguille ou le trocart. À l'aide d'une seringue, il recueille le contenu de la plèvre.
Le traitement de référence pour le cancer de la plèvre est la chimiothérapie, c'est-à-dire l'usage de médicaments par voie orale ou par injection pour éliminer les cellules cancéreuses.
L'amiante comme cause principale
80 % à 85 % des mésothéliomes sont liés à une exposition à l'amiante, principalement d'origine professionnelle, mais aussi environnementale. Cette exposition a pu survenir plusieurs dizaines d'années avant le développement de la maladie.
Dans 80 à 90 % des cas, la biopsie pleurale permet de diagnostiquer la tuberculose avec exactitude ; elle s'avère moins exacte s'il s'agit de diagnostiquer un cancer ou d'autres maladies.
Il réalise l'anesthésie locale de la peau et de la paroi thoracique, introduit l'aiguille à biopsie dans l'espace pleural et prélève un petit fragment. On répète ce geste 3 à 5 fois. Ce geste est peu ou pas douloureux une fois l'anesthésie faite.
Le traitement repose sur les ponctions évacuatrices, le drainage et l'aspiration, les antibiotiques, la kinésithérapie respiratoire afin d'éviter une pachypleurite, une lésion inflammatoire inflammatoire de la plèvre, dont la membrane est épaissit.
Dans le cadre d'une infection virale, la pleurésie se soigne spontanément et sans traitement. Par ailleurs, si la pleurésie est causée par une infection bactérienne, une antibiothérapie est souvent utilisée afin de limiter les complications et d'atténuer les symptômes.
En moyenne, après le diagnostic de fibrose pulmonaire idiopathique, l'espérance de vie des patients est estimée entre trois et cinq ans.
La pleurésie est généralement due à une infection virale; elle peut être également secondaire à une pneumonie, à une tuberculose, à un cancer, à une lésion thoracique et à d'autres pathologies pulmonaires. Le traitement de la pleurésie doit comprendre le traitement de la maladie sous jacente.