Pour Leo Strauss, la légitimité de nos lois doit pouvoir être jugée : le droit naturel est un outil. S'il n'existe pas un étalon plus élevé que ce que la société admet, il n'y a plus de critère de jugement. Il paraît alors impossible d'obtenir une loi plus juste et de juger la société.
La loi définit ce qui est juste.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
la loi est-elle toujours juste et 2. faut-il laisser autre chose que soi ( et sa raison) distinguer ce qui est juste, de ce qui ne l'est pas. 3. si c'est la loi qui définit ce qui est juste alors on pourrait penser que la légalité, la conformité à la loi suffit pour être juste.
En d'autres termes, c'est bien la loi (et elle seule) qui définit ce qui est juste, puisqu'il n'y a pas de justice sans loi : hors la loi, il n'y a que le règne de la force, et la force ne fait pas le droit.
Une loi juste est une prescription établie par l'homme en conformité avec la loi morale ou la loi de Dieu. Une loi injuste est une loi qui ne se trouve pas en harmonie avec la loi morale. Toute loi qui élève la personne humaine est juste. Toute loi qui la dégrade est injuste.
L'État se définit comme l'ensemble des institutions qui exercent une autorité sur les individus, et notamment une autorité juridique. L'État fait la loi : c'est donc bien à lui de décider de ce qui est juste, c'est-à-dire de ce qui est légal.
a) Les lois ne sont ni justes, ni injustes :
Selon lui, la justice universelle est inaccessible a l'homme. La justice ne peut donc s'imposer comme norme régulatrice. On retrouve donc chez Pascal une critique sceptique du droit naturel.
Troisième partie / La désobéissance à la loi n'est juste qu'à la condition d'être justifiée par une norme de justice supérieure fondée en raison. Si une loi peut être injuste, alors il est justifié d'y désobéir.
Les critères de l'injustice donnent en creux ceux de la justice. L'acte juste est celui qui est conforme aux lois, ou celui qui est réglé sur le concept de l'égalité. La justice du juge est dite corrective en ceci qu'elle rétablit une égalité rompue.
Une décision de justice met un terme définitif à un conflit. La solution adoptée par le juge peut donc être appliquée par les parties y compris par le recours à la force. On dit ainsi que le jugement est doté de la "force exécutoire".
Explication de texte : Hobbes
Par bonne loi, je n'entends pas une loi juste, car aucune loi ne peut être injuste. La loi est faite par le pouvoir souverain, et tout ce qui est fait par ce pouvoir est sûr, et approuvé par tout un chacun parmi le peuple. Et ce que tout homme veut, nul ne saurait le dire injuste.
La loi est un processus de décision collective, qui se base sur le droit et la raison, lui donnant une légalité donc une légitimité qui s'applique à tous. En effet, comme ce sont des règles qui ont été convenu pour les autres et soi-même, il est injuste d'y désobéir, de les enfreindre.
L'exemple le plus célèbre de loi injuste est donné dans Antigone , la pièce de Sophocle. Créon, le roi de Thèbes, a fait mettre à mort Polynice, le frère d'Antigone, et interdit à quiconque d'enterrer son cadavre, le laissant à l'air libre.
C'est pourquoi, a priori, dans une république, les lois sont "justes": elles émanent de la volonté du souverain, c'est-à-dire du plus grand nombre. Idéalement, la législation est en accord avec le principe de l'égalité du moins avec l'idée d'une égalité proportionnelle qui accorde à chacun son dû.
Les lois permettent de maintenir l'équilibre entre nos droits individuels et nos obligations à titre de membres de la société. Par exemple, lorsqu'une loi donne à une personne le droit de conduire, elle lui impose également l'obligation de savoir conduire et de respecter le Code de la route.
La réponse est non, pas selon la maxime de Kant qui veut que l'on agisse toujours de façon à ce que notre acte puisse être élevé en une loi universelle. Cela suppose donc une auto législation de la conscience morale.
Est légal ce qui est conforme à la loi telle qu'elle est inscrite dans une constitution. Est légitime ce qui est juste au regard de valeurs plus profondes et plus universelles que celles d'un groupe donné. Il arrive donc parfois que ce qui est légal ne soit pas légitime.
II/ Il est juste de défendre ses droits par tous les moyens
L'homme est parfaitement légitime à défendre ses droits et son individualité contre une société qui l'enferme et l'aliène. Nietzsche est un farouche défenseur de l'individu et de sa liberté. Chacun doit pouvoir défendre ses droits s'ils ne sont pas respectés.
L'État est également responsable de faire régner la justice car la justice dérive de la raison, son symbole est même celui d'une balance où l'on pèse deux parties, ce qui nous rappelle fortement la dialectique art de peser le pour et le contre d'une proposition.
La Constitution confie l'exécution des lois au Premier ministre (art. 21) qui dispose de l'administration et détient le pouvoir réglementaire (décrets, arrêtés, circulaires). Il est aidé des autres membres du Gouvernement, et les tribunaux veillent à ce que cette exécution s'effectue conformément à la loi.
Le juge comme créateur d'une source de droit. Si la jurisprudence reste en grande partie subordonnée à la loi qu'elle interprète elle peut exister en dehors de toute règle législative.
Justice et droit semblent donc à première vue indissociables. Le juste est ce qui est légal et ce qui respecte la loi prescrite par le droit. La justice est donc la conformité aux prescriptions des lois, afin de protéger les individus des injustices qu'ils subissent dans leurs rapports aux autres.
probité Qualité de quelqu'un qui observe parfaitement les règles morales, qui respecte scrupuleusement ses devoirs, les règlements, etc.
Définition de Loi. Au sens large, une "loi" est une disposition normative et abstraite posant une règle juridique d'application obligatoire.
1. Qui a le souci de la justice, qui respecte le droit et l'équité : Se montrer juste à l'égard de ses subordonnés. 2. Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste.