De nombreux signes indiquent que c'est la bonne période pour investir dans l'achat d'une résidence secondaire. Le marché immobilier présente en effet de bonnes opportunités, surtout dans certaines zones de province où les prix et les taux d'intérêts des prêts immobiliers sont relativement bas.
L'achat d'une résidence secondaire relève du coup de cœur. Même proposée à la location durant vos périodes d'absences, la rentabilité sera difficile à atteindre. Vous vous orienterez donc vers une région correspondante à vos attentes et un marché immobilier compatible avec votre budget.
Les inconvénients des résidences secondaires
En investissant dans une résidence secondaire, il faut prévoir un surplus de charges. Cette seconde maison implique, en effet, des dépenses non négligeables, notamment en termes de charges fixes (impôts/taxes, travaux, électricité et eau, chauffage, Internet...).
Les charges courantes de la résidence secondaire
Cela comprend la consommation d'électricité, de chauffage, d'eau, l'abonnement Internet, l'assurance et évidemment la taxe foncière et la taxe d'habitation.
La plus-value immobilière c'est la différence entre le prix d'achat et le prix de vente d'un bien qui détermine sa valeur. En France, la plus-value réalisée lors de la cession d'une résidence secondaire (détenue depuis moins de 30 ans) est imposée à un taux de 36,2 %.
Comme la taxe foncière, la taxe d'habitation varie selon la valeur cadastrale des logements et les taux fixés chaque année par les collectivités locales. La taxe d'habitation d'une résidence secondaire est souvent plus élevée que celle d'une résidence principale pour plusieurs raisons.
Qu'est-ce qu'une résidence secondaire pour les impôts ? Dans le domaine fiscal, une résidence secondaire correspond à une habitation qui n'est pas votre résidence principale. Cette dernière est le logement dans lequel vous passez plus de 6 mois par an.
Pour aérer votre logement secondaire et faire le ménage
Pour éviter que la poussière ne s'accumule ou que l'humidité ne provoque des moisissures, il faut donner régulièrement un coup de frais à l'image de votre résidence principale ! Et éviter le moindre sinistre en votre absence !
Au sens fiscal du terme, on désigne par « résidence secondaire » tout logement qui n'est pas votre résidence principale. Vous ne pouvez avoir qu'une et une seule résidence principale que vous en soyez locataire ou propriétaire. Il s'agit du bien dans lequel vous vivez donc plus de 6 mois par an.
L'INSEE définit les résidences secondaires comme « des locaux meublés, affectés à l'habitation, non occupés en permanence et soumis à la taxe d'habitation » et précisent qu'elles « peuvent appartenir à des personnes ayant leur résidence principale en France ou à l'étranger ».
Quelles sont les villes où il faut acheter une résidence secondaire ? Sans surprise, les stations balnéaires de Méditerranée raflent la mise selon un classement. Saint-Tropez est en tête. Les stations varoises et azuréennes continuent de séduire les acquéreurs de résidences secondaires.
La maison de campagne est l'achat patrimonial par excellence. Cet investissement dans la pierre permet de se constituer un patrimoine où l'on peut se retrouver en famille ou entre amis et qui se transmet de génération en génération. Un placement dans une valeur immobilière mais également affective.
Au regard de l'administration fiscale, vous ne pouvez pas avoir deux résidences principales. Si vous possédez deux logements, il vous revient de signaler lequel est votre résidence principale lors de votre déclaration annuelle de revenus. Cette décision a des conséquences fiscales non négligeables.
Depuis le 1er septembre 2014, l'exonération totale des plus-values immobilières au titre de l'impôt sur le revenu est acquise à l'issue d'un délai de détention de 22 ans, au lieu de 30 ans auparavant. L'exonération complète des plus-values au titre des prélèvements sociaux reste, elle, acquise au bout de 30 ans.
La vente définitive doit être signée au plus tard le 31 décembre de la deuxième année suivant celle de la signature de l'avant-contrat (compromis de vente ou promesse de vente). L'acquéreur doit s'engager à construire ou reconstruire dans un délai de 4 ans à compter de la date de signature de l'acte d'acquisition.
On appelle « logement vacant à usage d'habitation » un logement ayant des éléments de confort minimum (installation électrique, eau courante, équipements sanitaires…) mais qui est vide de meubles, ou avec un mobilier insuffisant pour en permettre l'habitation.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
L'exonération de la plus-value réalisée sur la première vente d'un bien autre que la résidence principale s'applique dans les cas suivants : Ne pas avoir été propriétaire d'une résidence principale au cours des 4 dernières années ; Réinvestir le montant total de la vente dans un autre bien dans un délai de 24 mois.
Cessions inférieures à 15 000 € La plus-value réalisée à l'occasion d'une cession d'un montant inférieur ou égal à 15 000 € est totalement exonérée. Ce plafond de 15 000 € est calculé sur la valeur du bien ou de la partie de bien en pleine propriété et s'apprécie pour chaque cession.
En effet, depuis 2005 seuls trois types de travaux peuvent être déduits des plus-values immobilières : les travaux de reconstruction, de surélévation ou encore les travaux apportant un élément de confort nouveau au sein du logement.
Ainsi, la plus-value immobilière est exonérée : au bout de 22 ans de détention pour l'impôt sur le revenu, au bout de 30 ans de détention pour les prélèvements sociaux.
Les résidences secondaires à l'étranger sont souvent meilleur marché. Il est néanmoins indispensable de vérifier, au préalable, les conditions d'accès à la propriété ainsi que la fiscalité applicable (taxes, impôt sur les revenus locatifs ou encore imposition sur la plus-value).