Homki livre 5 raisons qui appuient l'idée que 2022 sera le moment idéal pour vendre son bien immobilier. À l'aube de 2022, le marché immobilier français reste très tendu. Les notaires ont enregistré un record de 1,998 million de transactions d'octobre 2020 à octobre 2021.
Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
On enregistre ainsi un prix moyen du m² signé à 3 316€ à fin mars 2022, soit +1,7% d'augmentation au global, tous logements confondus. Dans le détail, la demande reste soutenue sur le marché des maisons. En effet, le prix immobilier progresse de 3,4% sur le dernier trimestre avec un prix moyen qui atteint 2 737€/m².
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
L'ampleur de la crise économique sur le marché immobilier reste encore inconnue pour 2021. Même si certains économistes parlent de krach immobilier, d'une baisse de l'ordre de 20% des prix immobiliers en moyenne, le marché ne devrait pas s'effondrer.
On pourrait observer en 2022 un léger tassement des ventes par rapport à cette excellente année si les vendeurs deviennent trop gourmands au niveau des prix demandés. L'actualité rappelle que le pouvoir d'achat en France n'est pas au mieux et rien ne dit que cela va s'améliorer en 2022.
À long terme, la Banque TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
Sachez qu'en règle générale, il ne faut jamais acheter pour moins de 6 ans. Cette durée peut passer à 8 ou 10 ans en période de baisse des prix. Dans certaines villes où les prix sont beaucoup plus élevés que les loyers, cette limite peut dépasser les 20 ans (c'est le cas à Paris actuellement).
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.
Un taux d'épargne historiquement élevé et des taux d'intérêt bas ont permis une croissance record des ventes et des prix des logements pendant la pandémie, mais cette année a été marquée par un revirement brutal après que la Fed a commencé à relever les taux d'intérêt en mars.
Vendre au printemps : des logements valorisés par la météo
Un temps plus clément contribue à mettre les logements en valeur aux yeux des acquéreurs. Il y a plus de lumière naturelle, et pendant plus longtemps dans la journée, ce qui permet de révéler le potentiel de chaque pièce.
Ce qui risque surtout changer dans la seconde moitié de l'année 2022, c'est la décélération de la surenchère. Une bonne nouvelle pour les acheteurs qui pourront parcourir les offres plus rationnellement, sans se sentir contraint d'acheter impulsivement.
On considère généralement que pour revendre un logement sans perdre d'argent, il faut attendre 5 ans afin d'amortir les frais liés à l'achat.
Sous l'effet conjugué du nouveau DPE (Diagnostic de performance énergétique) et de la hausse des taux d'intérêts, le marché immobilier devrait ralentir. Selon le groupe BPCE, la baisse des ventes de logements dans l'ancien s'élèverait à 5 % en 2022.
Les ventes de logements dans l'ancien devraient baisser de 5 % en 2022 selon le groupe BPCE. L'impact du DPE et la hausse des taux d'intérêt devraient en effet ralentir le marché immobilier. Le marché immobilier pourrait ralentir en 2022 et 2023.
France : des prix en hausse de 3 % en 2023
Plus en détails, sur le terrain des prix, le marché progresserait de 3 %. Quant aux volumes de transactions, il devrait repasser sous le million de ventes, avec 950 000 transactions sur les douze prochains mois.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
Une légère hausse des prix encore à prévoir en 2023
Ainsi, sur les 12 prochains mois le marché français devrait augmenter de 3 %. Le volume de transactions devrait quant à lui repasser sous le million de ventes avec 950 000 transactions sur les 12 prochains mois », précise Thomas Lefebvre.
Selon le site Surf finances Mag, en France, le marché immobilier montre des signes de ralentissement, notamment pour les logements neufs. En revanche, la hausse des taux reste raisonnable. Selon les dernières données de la Banque de France, le taux moyen a atteint 1,17 % en avril dernier, contre 1,1 % en décembre 2021.
Dans une analyse publiée en juillet, l'agence de notation S&P évoque ainsi un « atterrissage en douceur » sur les principaux marchés en Europe, et plus précisément un « ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier : près de 10 % en moyenne en 2021, 5 % cette année et 3 % en 2023 ».
Le nombre de ventes enregistrées en juillet 2022 a diminué de 18,1 % par rapport à juillet 2021; Les transferts de propriété se sont élevés à 23 919, ce qui représente une baisse de 15,2 %; Le nombre d'hypothèques est également en baisse de 10,4 %; L'indice de difficultés financières connaît une baisse de 18,6 %.