Tout salarié doit bénéficier d'un repos hebdomadaire. Le repos hebdomadaire est d'au moins 24 heures consécutives, qui s'ajoute à l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale du repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives.
Tous les salariés ont le droit de bénéficier d'un repos hebdomadaire de 24 heures consécutives tous les 6 jours. Étant donné qu'ils bénéficient également d'un repos journalier obligatoire de 11 heures consécutives, le repos hebdomadaire est fixé à 35 heures consécutives au minimum.
Une règlementation nationale peut donc tout à fait ne pas prévoir de jour de repos après 6 jours de travail consécutifs, pour autant que le salarié bénéficie de son repos minimal de 24 heures (+ 11 h de repos journalier) à l'intérieur de chaque période de 7 jours et qu'il n'excède pas les durées maximales de travail.
D'après l'article D. 3121-11 du Code du travail, si vous souhaitez prendre un repos compensateur, vous devez le demander à votre employeur au moins une semaine à l'avance. Envoyez à votre employeur un courrier simple indiquant la date et la durée du repos que vous souhaitez prendre.
Il n'y a pas de règle en ce qui concerne le nombre de jours minimal qui peuvent être posés hors période estivale. Il est donc possible de poser un seul jour de congé payé ou même une demi-journée.
Quand un salarié demande un jour de congé le vendredi, c'est 2 jours ouvrables de congés payés qui doivent être décomptés. En effet, dans ce cas, le samedi est pris en compte car il suit un jour de congé.
Quels sont les publics prioritaires pour les congés d'été ? Les salariés ayant des enfants à charge (jusqu'à 18 ans) sont prioritaires pour la réservation des congés d'été pendant les vacances scolaires. De même, des salariés en couple (mariés ou pacsés) au sein d'une même entreprise bénéficieront d'un congé simultané.
La durée de travail effectif : Temps pendant lequel un salarié ou un agent public est à la disposition de l'employeur ou de l'administration et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à ses occupations personnelles ne doit pas dépasser la durée maximale de 10 heures par jour, sauf dérogations.
Au regard des dispositions du Code du travail, le samedi n'est pas un jour chômé. Le salarié ne peut pas opposer à l'employeur l'interdiction du travail. Le salarié a un droit au refus s'il est expressément convenu par le contrat de travail que le samedi n'est pas un jour travailler.
Le dimanche est une journée de repos légale. Cependant, un salarié peut être amené à travailler le dimanche lorsque son employeur est autorisé à ne pas appliquer le repos dominical (on parle de dérogation). Il existe plusieurs dérogations permettant d'organiser le travail le dimanche.
Il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le droit au repos du week-end des salariés. Tout salarié âgé de moins de 18 ans bénéficie de dispositions spécifiques.
Les contrats des 35h sur 4 jours ne coûtent pas plus cher à l'employeur grâce à un système de turn-over dans les services de production. Ce système de turn-over permet à des employés polyvalents de combler des absences de postes ou de renforcer une équipe en production.
Certains Anglais passaient en effet leur dimanche à boire et jouer, si bien que le «lundi saint» est devenu le jour où ils se remettaient de leur journée arrosée. Les employeurs en ont eu assez et leur ont accordé une demi-journée le samedi après-midi pour pouvoir aller à l'Eglise le dimanche et se détendre avant.
Tout comme une modification de la répartition hebdomadaire. Si le contrat ne contient pas de clause excluant le travail du samedi, l'employeur a ainsi la possibilité d'imposer au salarié de travailler le samedi matin, jour ouvrable, au lieu du lundi matin.
Pour la Cour de justice, un salarié peut travailler jusqu'à douze jours consécutifs.
Selon Dawna Ballard, professeur de communication à l'Université du Texas à Austin et spécialiste de l'étude du temps, le meilleur jour de la semaine pour prendre un congé serait en fait le mercredi. Une pause au milieu de la semaine permettrait notamment de briser la routine d'une semaine de travail.
Voilà : un salarié qui travaille du lundi au vendredi 35 heures vient travailler exceptionnellement le samedi 7h. Il effectue donc 42 heures dans la semaine. Pour une société de plus de 20 salariés, les 7 heures supplémentaires sont majorée à 25%. Le samedi est alors rémunéré 125%.
Oui, car c'est une prérogative de l'employeur
Le salarié est donc en principe obligé d'effectuer ces heures supplémentaires. Il existe un seuil annuel d'heures supplémentaires, nommé contingent annuel, fixé par la loi à 220 heures supplémentaires par an ou à un seuil inférieur par la convention ou l'accord collectif.
Il n'est donc pas possible pour l'employeur de modifier les horaires contractualisés du salarié à temps partiel, sans son accord. Par exception, lorsque les modalités de modification des horaires de travail sont préalablement prévues dans le contrat de travail, le salarié ne peut refuser cette modification.
Il en résulte que, sauf les cas de dérogation, un salarié qui cumule plusieurs emplois ne peut pas travailler, au total, plus de 48 heures par semaine sans dépasser, selon le cas, 44 heures ou 46 heures sur toute période de 12 semaines consécutives.
La possibilité d'avoir plusieurs emplois s'applique à tous les types de contrats, que ce soit un CDI, un CDD ou un travail saisonnier. Il est donc possible de cumuler deux CDI.
Travailler trop longtemps peut nuire à notre santé. Selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), publiée en mai 2021, travailler plus de 55 heures par semaine augmente le risque de décès dus aux maladies cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux.
Oui, votre employeur peut refuser votre demande de départ en congé. Toutefois, votre employeur doit respecter les dispositions conventionnelles. Elles fixent les obligations et les droits de l'employeur et du salarié.
L'employeur a le droit d'imposer au salarié des dates de prise de jours de congé, mais il ne peut pas obliger ses salariés à poser leurs congés payés.
L'employeur peut refuser d'accorder au salarié les dates de congés souhaitées. Le congé est alors pris à une autre date. L'employeur peut imposer au salarié de prendre des jours de congés en cas de fermeture temporaire de l'entreprise.