Se parler à soi-même est un comportement inné. Pendant la petite enfance, les bambins utilisent le langage pour se calmer. Leur frustration diminue lorsqu'ils deviennent capables de s'exprimer correctement. Ils se parlent aussi pour consolider des notions et guider leurs comportements.
Une logorrhée verbale est un terme de psychologie qui désigne un flot de parole incessant. C'est un symptôme fréquemment rencontré en psychiatrie et en neurologie car il est présent dans différentes maladies comme le trouble bipolaire ou l'aphasie de Wernicke.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Le soliloque n'imite pas simplement le dialogue; tout dialogue pour être fécond doit devenir à un moment donné soliloque, sans quoi question et réponse ne se rencontreraient pas; la rencontre ne pouvant avoir lieu que dans un entendement (G.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.
Pourquoi certaines personne parlent trop
C'est le plus souvent une question de personnalité, mais aussi de circonstances. «Certaines personnes peuvent avoir énormément confiance en elles au travail, par exemple, mais perdre tous leurs moyens face à un individu qu'elles admirent, déclare Camillo Zacchia.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose. Il est donc très associé dans l'imaginaire à la folie."
Parler trop fort peut être un signe de perte d'audition. Les autres signes de perte auditive neurosensorielle comprennent la difficulté à entendre lorsqu'il y a beaucoup de bruits de fond et l'incapacité à comprendre clairement ce que les autres disent.
Ce langage à soi permet d'extérioriser notre discours silencieux à l'intérieur de notre cerveau, cela participe à notre identité. Se parler permet de mieux se concentrer et diriger ses pensées, et améliore certaines de nos performances. Pourquoi nous parlons-nous ?
Pour la psychologue, l'acte serait même utile. Penser tout haut par exemple nous aide à réfléchir, nous permet de clarifier nos pensées, "cela rend les choses plus concrètes que si on les garde dans sa tête", ajoute Laurie Hawkes.
La logorrhée est un terme médical qui désigne une surproduction verbale. Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. La logorrhée est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution.
"Parler à haute voix existe dans les troubles psychotiques sévères où les personnes ont perdu cet autre intérieur qui nous permet de nous parler en silence, précise le psychiatre. Ils ont besoin de soliloquer, d'être dans des invectives, ce que provoque aussi l'ivresse.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Le fait de parler, marmonner, rire ou crier en dormant s'appelle somniloquer. Un phénomène assez fréquent dans l'enfance et qui ne serait pas exceptionnel non plus à l'âge adulte.
Si on ne connaît pas les mécanismes personnels de ces attitudes, parler fort en est une des caractéristiques. La cause ? Ces individus se sentent plus valorisés parce qu'ils s'affirment d'une certaine manière, notamment en ayant des comportements loin des standards pro sociaux.
2. Monologue : « Dans une pièce de théâtre, scène à un personnage qui parle seul » ; soliloque : « Discours d'une personne qui se parle à elle-même ».
Parler est une bonne chose, car cela fait du bien. « Mais encore faut-il trouver le bon interlocuteur, explique la psychiatre. Car s'il est facile de parler et de faire parler, il est très compliqué d'écouter, et surtout d'entendre. »
Les gens ne vont plus s'intéresser à quelqu'un qui passe son temps à partager son point de vue ou à raconter des histoires. Si vous avez tendance à trop parler, vous pourriez vous rendre compte que vous passez votre temps à partager des informations inutiles.
Vider son sac permet souvent de se sentir mieux.
Un article du New York Times explique pourtant que se confier permet souvent de se sentir mieux, la communication possédant une vertu psychologique puissante à laquelle tout le monde est sensible.
Se parler à soi-même améliore la capacité à contrôler son esprit et à se concentrer sur quelque chose d'important, qu'il s'agisse de se préparer à avoir une conversation difficile, de trouver ses clés ou de s'améliorer au tennis. S'y faire prendre est embarrassant, mais il n'y a absolument rien de mal à cela.
N'importe qui est capable de se parler tout seul dans sa tête : se faire sa liste de courses du week-end, fredonner une chanson, faire un calcul, lire silencieusement… Ces pensées sont comme « formulées » par une petite voix dans la tête. Pour l'instant, la science était incapable de comprendre ce phénomène.