Si se plaindre fait partie de nos moyens de communication, il y a, comme pour tout type d'échange, un lieu et un moment appropriés pour le faire. Trop souvent, on exprime à quel point on est agacé·e ou énervé·e par une situation sans proposer d'issue constructive.
Quand on se plaint, on libère du cortisol, l'hormone du stress. Et cela nous rend plus vulnérable : système immunitaire défaillant, augmentation des risques de crise cardiaque, de diabète ou d'obésité. "Peu de gens le savent mais le stress est l'un des plus grands maux que peut subir l'organisme.
Les personnes qui se plaignent tout le temps ont surtout besoin d'attention. Ils peuvent être particulièrement irritants, voire franchement agaçants pour leurs proches. Leur tendance à tout voir en noir semble témoigner d'un irréductible pessimisme et leur constant besoin d'attention peut être difficile à gérer.
Les personnes atteintes du syndrome de calimero ont tendance à se plaindre souvent, ce qui peut générer plus d'agacement que d'empathie, car leurs plaintes semblent infondées, voire exagérées. Mais contrairement aux idées reçues, leur fonctionnement n'est pas uniquement narcissique.
Se plaindre est un moyen détourné d'avoir de l'attention et de la reconnaissance. Leur donner des paroles valorisantes peut les rassurer et les aider à augmenter leur confiance en eux. D'autres ont plutôt besoin d'empathie pour se sentir compris.
Le syndrome de Calimero désigne les éternels plaintifs qui passent leurs journées à voir tout en noir. On les redoute, on les fuit. Mais on a peut-être tort. Dans un essai étonnant, Saverio Tomasella explique que leurs plaintes, rarement infondées, peuvent faire écho à une plainte universelle.
Souvent, une personne qui a besoin de se faire entendre devient « Calimero » parce qu'elle est obligée d'insister pour être écoutée. Un enfant, un adolescent ou même un adulte qui n'a pas été entendu alors qu'il a vécu une injustice, va entrer dans un processus de répétition de sa plainte.
Quelques signes présents chez la personne ayant tendance à la victimisation : elle peut avoir tendance à perdre le contrôle de sa vie, à ne pas être capable de se défendre, à laisser les forces extérieures influencer sa vie, ou encore avoir tendance à s'apitoyer.
Votre mère n'est toxique que si vous prenez ses souffrances contre vous. Peut-être qu'en prenant du recul vous aller pouvoir sortir de ce fonctionnement qui vous oppresse, votre rôle n'est pas de réparer ce qui a été abimé chez votre mère, gardez cela en tête et prenez soin de vous.
Grincheux(se), râleur(se), pessimiste ou ronchon...
Si, face à quelqu'un qui se plaint, il est important de faire preuve d'empathie, «en prenant le temps de lui demander, seul à seul, ce qui la fait tant souffrir, ce qu'elle a besoin de confier, comment il serait possible de l'aider», il faut également savoir dire stop quand cela nous impacte trop, assure Saverio.
Très répandu, le syndrome de l'imposteur donne à celui qui le vit le sentiment de ne pas mériter la place qu'il occupe. Il puise ses origines dans des ego malmenés et dans la nécessité que nous éprouvons de nous comparer aux autres.
Définitions : impassible - Dictionnaire de français Larousse.
Lorsque nous focalisons notre attention sur les autres, nous avons tendance à porter un jugement. Nous nous plaignons de quelqu'un pour souligner son manque de compétence, de talent, ou d'assurance, ou encore son incapacité à respecter les normes. Nous le faisons pour obtenir l'approbation de ceux qui nous écoutent.
Il manipule constamment l'entourage pour le monter contre sa proie et l'isoler. Il se victimise notamment. Il se fait passer pour la victime de sa proie, car il projette sur elle ses caractéristiques : manipulatrice, perverse, folle, méchante, violente, ...etc.
Pourquoi jouent-elles le rôle de victime ? Les personnes qui deviennent victimes ont souvent une faible estime de soi. Ils ne font pas confiance à leur potentiel. Ils croient qu'ils ne sont pas capables de surmonter les obstacles de la vie et de gagner l'admiration des autres par leurs propres efforts.
Aussi la victime :
Ne fait pas confiance à son propre jugement. Croit que le monde se porterait mieux sans elle. N'arrive pas à faire les choses aussi bien que tout le monde. Se comporte comme si tout lui était égal.
D'une dépendance à certains médicaments ; D'une perte d'autonomie ; D'une violence contre soi-même ou d'une maltraitance de la part des autres ; D'un isolement social.
Le syndrome de Cassandre est une expression tirée de la mythologie grecque. Cassandre avait reçu le don de Prophétie et la malédiction de ne jamais être crue. Aujourd'hui nous appelons des « cassandres » ceux qui annoncent les malheurs, dont on cherche à étouffer la parole car elle dérange …
une incapacité à exprimer ses émotions ; un désir d'être proche du père, mais avec des difficultés à satisfaire cette figure paternelle ; une difficulté à tisser des amitiés pérennes, conduisant à la solitude ; des problèmes relationnels avec les femmes ou une tendance au masochisme.
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L'histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés.
Définition du syndrome du sauveur
On peut le définir ainsi : Le besoin d'aider autrui est viscéral. Extérieurement, la personne fait toujours passer les autres avant elle-même. Derrière le côté protecteur se cache une blessure narcissique.