Un saignement peut se produire dans les jours qui suivent l'opération, le plus souvent dans les premières 24 heures. Un hématome (collection de sang) important se forme alors, lequel se traduit par un gonflement et une tension douloureuse de la zone opérée.
Lors de la phase de cicatrisation, bien surveiller la plaie chirurgicale refermée et ne pas hésiter à consulter un médecin ou un infirmier dans les cas suivants : La cicatrice saigne. Vous avez de la fièvre. La cicatrice dégage une odeur désagréable.
Un gonflement notable : si vous remarquez que la zone proche de la plaie gonfle après les premiers jours, cela est le signe d'une infection bactérienne, d'une insuffisance veineuse, d'une thrombose veineuse profonde ou d'un trouble lymphatique.
Il est normal qu'une plaie en voie de cicatrisation suinte une petite quantité de sang. Exercez une pression légère avec un morceau de gaze propre jusqu'à ce que le saignement cesse. Si la cicatrice continue de saigner, consultez un médecin ou rendez-vous aux urgences car vous pourriez avoir besoin de points de suture.
Prêter attention à l'aspect de la peau
Deux couleurs vous informent qu'une blessure cicatrise bien : si votre plaie superficielle est rouge, c'est un signe que la cicatrisation est en bonne voie. Si elle prend une teinte rosée et nacrée, votre blessure arrive en fin de cicatrisation !
La cicatrisation totale est attendue au environ de la fin de la deuxième semaine. Dans 50% des cas environ, la plaie peut se rouvrir (dans les 3 à 5ème jours post-opératoire le plus souvent).
En fonction du type de blessure et des soins apportés pendant les deux premières phases, la peau peut prendre une teinte rosée qui s'estompe de plus en plus au fur et à mesure. On estime que cette dernière étape peut aller de quelques semaines jusqu'à 2 ans selon la gravité de la blessure.
Si vous avez fait vous-même un pansement, changez-le tous les jours pendant 2 à 3 jours, puis tous les 2 jours si la plaie est propre (sans rougeur ni suintement). Si vous avez une prescription médicale concernant le changement des pansements, suivez-la.
Une cicatrisation parfaite donne une cicatrice dite normale, c'est-à-dire souple à la palpation, sans différence de couleur avec la peau avoisinante et presque invisible.
Lors de la formation d'une plaie, la rupture de la peau et des tissus provoque une inflammation localisée. Cette inflammation va induire une augmentation de la perméabilité des capillaires sanguins qui vont laisser s'échapper du liquide séreux dans le lit de la plaie.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Il est normal que la zone de la blessure soit rouge. En effet, votre corps y envoie des globules rouges afin de lui fournir de l'oxygène et d'autres nutriments. Toutefois, des rougeurs et gonflements persistants après cinq jours pourraient indiquer une infection de la plaie.
Les freins à la cicatrisation
La plus connue est le diabète, mais l'insuffisance rénale ou hépatique et les déficits immunitaires jouent également un rôle.
Ces saignements peuvent être d'origine veineuse, artérielle ou mixte. Les saignements veineux sont généralement réguliers, en nappes. Les saignements artériels, plus rares, se caractérisent au contraire par une très forte pression et un débit pulsatile (le sang sort par à-coups et parfois en jet, au rythme du pouls).
En cas de saignement, comprimez la plaie avec une compresse sèche jusqu'à ce qu'il cesse. Pour cela, vous pouvez utiliser un hémostatique : demandez conseil à votre pharmacien. En cas de saignement plus abondant, ne relâchez pas la pression, même pour changer la gaze ou l'étoffe.
Si la blessure saigne abondamment, comprimez la plaie avec une compresse stérile, ou à défaut avec un linge propre. Attendez dix minutes et levez la compression doucement ; si la plaie saigne à nouveau, reprenez la compression manuelle et appelez le 15.
Diagnostic d'une cicatrice hypertrophique ou chéloïde : qui consulter ? Si vous suspectez une cicatrice pathologique ; persistante, boursouflée, colorée ou qui démange, pensez à consulter un professionnel de santé.
Dès que la cicatrice est réépidermisée (phase de remodelage épidermique), combinez l'utilisation de produits et de crèmes cicatrisantes à la formule sur-mesure avec des massages réguliers, 2 fois par jour pendant 5 minutes. Ils permettent d'assouplir les tissus, de réduire les adhérences et de stimuler la circulation.
Les cicatrices doivent être massées deux à trois fois par jour avec une crème grasse afin de les hydrater et les assouplir. Les mas- sages sont lents, doux et légers au début puis plus appuyés (après 4 semaines environ).
« Les plaies cicatrisent mieux lorsqu'elles sont exposées à l'air libre. » C'est un mythe qui persiste depuis des décennies. Surprenant, car la priorité lorsqu'on a une plaie devrait être de la garder propre, libre de bactéries et bien protégée.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Il ne faut pas frotter la plaie.
Il est important qu'elle soit parfaitement rincée, le savon pouvant altérer l'efficacité du désinfectant. Pour la sécher, n'utilisez jamais d'ouate (coton), vous risqueriez de laisser des "fils" dans la plaie. Préférez la compresse tissée ou non tissée ou un linge propre.
Est-ce que la Bétadine aide à cicatriser ? La Bétadine est un désinfectant, il détruit les germes pathogènes mais il n'aide pas à cicatriser.
Parmi les facteurs qui retardent la cicatrisation, le Biofilm est présent dans près de 80% d'entre elles. Communauté microbienne particulière, le Biofilm est aussi un ennemi invisible qui résiste aux antiseptiques et aux antibiotiques exposant la plaie à des épisodes infectieux récurrents.