La question n'est pas d'abord d'obliger ou non d'aller à la messe, mais de rappeller à son enfant, quel sens elle a pour eux : le Christ invite et appelle. Il s'agit d'une invitation qui attend une réponse du coeur et qui laisse donc entièrement libre la réponse.
Loin d'être une « obligation » c'est une exigence vitale : le baptisé a besoin de participer régulièrement à la célébration de la messe pour grandir dans la foi et être peu à peu transformé par le Christ lui-même.
1247 - Le dimanche et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Messe; de plus, ils s'abstiendront de ces travaux et de ces affaires qui empêchent le culte dû à Dieu, la joie propre au jour du Seigneur ou la détente convenable de l'esprit et du corps.
Est-ce que manquer, sauter ou ne pas aller à l'église est un péché? Oui et non! Le chrétien est sauvé par GRÂCE et non par sa fréquentation au culte (Éph 2.8-9). Le chrétien n'est plus sous la loi, mais n'est PAS SANS LA LOI; son obéissance à la loi n'est pas la cause, mais la conséquence de son salut (Mt 5.17-20).
Il s'agit d'être présent au Christ qui manifeste sa présence à travers l'ordination sacerdotale du prêtre célébrant, agissant en son nom. Aller à la messe, c'est rejoindre la communauté chrétienne en nous approchant de la table de l'Eucharistie. Aller à la messe, c'est renouveler notre foi.
Les interprétations du recul sont variées : chute du nombre de croyants, exculturation de l'Église dans une société très sécularisée, désaccords intellectuels (en matière de bioéthique, par exemple) et pratiques (écarts par rapport à ses normes sexuelles et conjugales), liberté par rapport à l'obligation, pratiques ...
En France, il n'y a plus, depuis 1802, que quatre fêtes d'obligation : Noël, l'Ascension, l'Assomption et la Toussaint. Trois autres fêtes ont une solennité célébrée le dimanche suivant, afin d'y faire participer les fidèles : ce sont l'Épiphanie, la Fête-Dieu et la fête des SS. Pierre et Paul.
Les Dimanches et les autres jours de fête de précepte, les fidèles sont tenus par l'obligation de participer à la Sainte Messe et de s'abstenir des œuvres serviles. Ne pas aller à la messe le dimanche est donc d'abord une désobéissance à l'Église notre « mère » qui connaît nos besoins et notre faiblesse.
Le dimanche, jour de la résurrection du Christ
"C'est plus qu'un souvenir, un souvenir qui s'actualise, qui rend l'événement présent, de sorte que lorsqu'on va à la messe le dimanche, on ne fait pas qu'obéir à une demande de Dieu ou de l'Église, on a le désir que ce jour soit rempli de la présence du Seigneur."
On demande essentiellement à l'Église de retirer son nom de sa liste de fidèles. Pour le faire, il suffit en principe d'envoyer une lettre écrite au diocèse dans lequel vous avez été baptisé en expliquant que vous souhaitez quitter l'Église catholique.
Est-ce que je peux aller à la messe ? Même si vous n'êtes pas chrétien, vous pouvez toujours entrer dans une église. Vous pouvez aller à la messe, écouter la parole de Dieu, entendre les chrétiens prier, chanter.
Nous avons l'Église pour créer un cadre où les membres peuvent se réunir et s'aider mutuellement à apprendre et à progresser. Elle existe pour aider les membres à devenir plus semblables au Christ en encourageant chacun à se tourner vers les autres et à porter les fardeaux des personnes qu'il aime et dont il se soucie.
Une messe est un moment où le/les prêtre(s) officient et préparent les fidèles de l'église pour la venue du Christ. Selon les normes des cultes chrétiens, spécialement les catholiques, tous les jours, on peut y assister, mais c'est la messe dominicale le plus important.
« La messe est à la fois et inséparablement le mémorial sacrificiel dans lequel se perpétue le sacrifice de la croix, et le banquet sacré de la communion au Corps et au Sang du Seigneur. Mais la célébration du sacrifice eucharistique est tout orientée vers l'union intime des fidèles au Christ par la communion.
L'argent n'est pas pour payer la messe, mais pour aider le prêtre à vivre : une offrande est alors une participation financière dont le but principal est de subvenir aux besoins du prêtre et de sa communauté.
Quel sens donner aux gestes et attitudes de l'acolyte ? Le mot « acolyte » vient du grec akolouthos qui veut dire servant, celui qui accompagne. Les acolytes sont donc les servants qui accompagnent le prêtre, le diacre pour leur rendre tous les services de l'autel possibles.
La messe du dimanche exprime à la fois le sens et la finalité de la vie des chrétiens. Donc la signification du dimanche, pour un chrétien, par la célébration de l'eucharistie à laquelle il est convié, a précédé dans les premiers siècles l'instauration du dimanche comme jour de repos hebdomadaire. »
Dans l'Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4). C'est pourquoi l'eucharistie est au cœur du dimanche.
Les chrétiens sont invités à aller à messe tous les dimanches, chaque dimanche étant comme une petite Pâque, le « jour du Seigneur » parmi les autres jours de la semaine. On peut même aller à la messe tous les jours, et les prêtres célèbrent la messe tous les jours.
Le dimanche est mémorial de la mort et de la résurrection du Christ, le jour de l'eucharistie, jour où l'on se rassemble pour chanter la gloire de Dieu et lui rendre grâce. On célèbre le dimanche pour faire mémoire de la mort et la résurrection du Christ et pour continuer l'œuvre de Dieu.
Aucun chrétien ne peut survivre dans l'isolement, sans aucun enseignement. Nous avons besoin d'encouragements dans l'adoration, la louange et la prière. Sans cela, la vie d'un chrétien se fanera. Voilà donc ce qu'est le but de l'église.
L'eucharistie est avant tout le sacrifice du Christ qui donne son corps et son sang. Dès lors, y participer sans aller communier peut interroger. Cela rappelle avant tout qu'accueillir Jésus en soi n'a rien d'une évidence et appelle une préparation du cœur.
Les fidèles sont tenus par l'obligation de subvenir aux besoins de l'Église afin qu'elle dispose de ce qui est nécessaire au culte divin, aux œuvres d'apostolat et de charité et à l'honnête subsistance de ses ministres.