Depuis des millénaires, la femme existe par son statut de mère, mais depuis quelques années de plus en plus de femmes se rebellent contre cette convention et revendiquent leur liberté à ne pas vouloir d'enfant tout en étant heureuses dans leur vie.
Selon une étude de l'Ined, 5% des femmes et des hommes en France ne veulent pas d'enfant. Leurs raisons sont multiples : indépendance, éthique, ambition, absence de désir de maternité… Certains couples font aussi le choix de ne pas avoir d'enfant. Cette décision est souvent mal perçue par leur entourage.
De leur côté, les deux spécialistes sont unanimes: la maternité n'est pas un passage obligé pour vivre une vie pleinement satisfaisante. « Le problème, c'est que certaines personnes ont encore de la difficulté à croire qu'une femme puisse vraiment ne pas désirer avoir d'enfant », observe Isabelle Tilmant.
“Avoir des enfants permet de transmettre des copies de ses gènes au cours des générations. Sans succès reproductif, l'individu disparaît”, explique sur LaLibre.be Serge Aron, biologiste et chercheur à l'Université Libre de Bruxelles.
À partir du moment où faire un enfant répond à une envie personnelle, c'est par définition égoïste. Je ne dis pas que céder à ses envies est forcément une mauvaise chose (au contraire !). Mais quand on cède à une envie qui implique une autre personne, on se doit de prendre en compte l'impact que ça peut avoir sur elle.
Nombreuses sont les raisons pour ne pas faire d'enfants en 2022, n'en déplaise à la pression sociale. Il existe autant de raisons de ne pas vouloir d'enfants que de personnes child free, et personne ne devrait avoir à se justifier.
Dans certaines contrées on voit des familles pauvres avoir des enfants en grand nombre. Pour beaucoup, c'est tout simplement qu'ils ne savent pas comment on peut ne pas procréer. La volonté et la raison sociale font défaut.
Même s'ils restent minoritaires, de plus en plus de jeunes Français choisissent de ne pas faire d'enfant. Par militantisme écologiste ou tout simplement parce qu'ils ne ressentent pas le désir de devenir parents. On les appelle les "No Kids" ou les "Child free".
Communiquer avec son conjoint, exprimer sa tristesse et ce que l'on souhaite : adopter un enfant, essayer d'avoir un enfant avec des techniques de fécondation in vitro... Rencontrer des femmes ou des hommes confrontés à ce renoncement au désir d'enfant peut aussi aider à faire son deuil.
L'homme se considère encore comme un enfant :
Un amour qui devra être partagé, et donc une attention moins forte sur lui. Dan cette même catégorie, se joue aussi la peur de revivre pour l'homme un « traumatisme » d'enfant où un frère ou une sœur à pris sa place, ou a pris une partie de l'amour maternel.
Nous pouvons alors conclure qu'un couple stérile, peut vivre heureux même si il ne peut biologiquement avoir d'enfant. Malgré le fait que cet enfant n'ait aucun trait de caractère ou trait de ressemblance avec ses parents, aux yeux de la loi, il reste leur enfant.
Pour s'épanouir dans son rôle de mère, il faut consacrer du temps à ses enfants. Ce temps ne doit pas être pollué par des appels, par le travail ou encore par des responsabilités annexes. Lorsque l'on est avec ses enfants, on doit pouvoir se déconnecter de tout !
Résumé : Je ne veux pas être maman est un récit autobiographique qui traite du choix de la non-maternité, et des situations et conflits que génère la prise d'une telle décision, encore taboue dans notre société.
Qu'on les appelle Childfree ou S'envol (Sans enfant volontaires), ils sont de plus en plus nombreux à être sûrs et certains de ne jamais enfanter. Aujourd'hui, en Occident, une femme sur 5 mourra sans avoir eu d'enfant. Ceux pour qui c'est un choix nous expliquent pourquoi. Pourquoi ne souhaites-tu pas d'enfant ?
Il en est ressorti trois grandes raisons d'engendrer couramment avancées : le plaisir, ou la joie que procurera la présence de l'enfant ; le devoir, la volonté de transmettre des valeurs, un nom, une histoire ; et enfin l'amour.
Journet (1992) dit « avant le mariage la femme devait fournir la preuve de sa fécondité en ayant un enfant ». Si la femme par malheur est stérile, alors elle est considérée comme une « bâtarde » : la société lui dénie toute légitimité sociale contrairement à l'enfant qui serait d'elle hors mariage.
Parmi les multiples causes de l'infertilité féminine, on retrouve les troubles de l'ovulation (la cause la plus fréquente), les trompes bouchées, les fibromes, les kystes, des anomalies de l'utérus, une glaire inhospitalière...
Les troubles ovulatoires sont une des causes les plus fréquentes d'infertilité féminine. Mais le bilan de fertilité peut également mettre en évidence des anomalies utérines ou tubaires, voire une insuffisance de glaire cervicale.
Mais le principal facteur reste le fait que les femmes font moins d'enfants, qu'elles soient déjà mères ou non. Ce sont surtout chez les moins de 30 ans (de 25 à 29 ans) que le taux de fécondité baisse le plus régulièrement depuis les années 2000, avec une diminution qui s'accélère à partir de 2015.
Le parent moderne a moins d'enfants car il se veut plus attentionné. Il est tellement présent auprès de son enfant, soucieux de son plaisir, de son bien-être… qu'il est déjà à 100 % de ses capacités avec 2 enfants. Le parent estime alors ne pas avoir de temps de cerveau disponible pour un troisième enfant.
Cet écart peut s'expliquer par la situation économique des ménages en temps de crise. Avoir plusieurs enfants demande généralement une stabilité concernant le logement, l'emploi, les revenus. Le pouvoir d'achat des familles n'étant pas extensible, le choix d'une deuxième naissance serait de moins en moins évident.
Selon les travaux d'Emmanuel Pont, renoncer à faire des enfants déclencherait des résultats peu significatifs et trop tardifs au regard de l'urgence climatique. Le chercheur rappelle que le poids écologique de l'humanité revient principalement aux pays riches ayant une faible natalité.
La mère est bien souvent la figure centrale de la vie de l'enfant, son premier contact avec le monde. Mais devenir maman, cela s'apprend. De la naissance à l'adolescence et même au-delà, la maternité permet de tisser des liens forts avec son enfant.
Réaliser ses rêves et ses désirs tout en restant dans son féminin, être créatrice de sa vie au quotidien, assumer ses choix. Les femmes ont besoin de réussir leur vie pour être épanouies, c'est a dire de vivre leur vie comme elles l'entendent, indépendamment des clichés et des habitudes ancestrales.