Premier élément de réponse : arrêter de fumer d'un coup ne présente aucun risque pour la santé. Quant à savoir si arrêter progressivement (c'est-à-dire en continuant à consommer quelques cigarettes par jour et en réduisant petit à petit) se révèle plus difficile, il semblerait que cela soit le cas.
En aucun ce n'est un risque, il n'y a AUCUN danger à arrêter, même d'un seul coup. Même si on passe par des moments d'inconforts, cela correspond à un retour de votre corps à un fonctionnement naturel, sans les toxiques de la fumée.
Il n'y a aucun risque, ni danger à s'arrêter du jour au lendemain. L'inconvénient c'est que vous allez passer par des moments compliqués dus au manque. C'est juste le corps qui doit se réhabituer à une vie sans fumée de cigarette. Peut-être passerez-vous par des difficultés à respirer.
Dans la plupart des cas, les symptômes physiques du manque de nicotine apparaissent en moins de 24h. Le moment où ils sont le plus intenses se situe entre 48 et 72 heures après l'arrêt. Ils s'atténuent ensuite durant une vingtaine de jours en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines.
La dépendance physique disparaît en moyenne entre 4 semaines et 3 mois suivant les personnes. C'est le temps qu'il faut aux récepteurs nicotiniques pour revenir à un taux normal.
Un environnement familial/social où les proches sont eux-mêmes fumeurs peut devenir très rapidement toxique si l'on souhaite arrêter (proposition de cigarettes, inhalation passive etc.). Durant ces regroupements, il est très fréquent que l'envie de rechuter se fasse ressentir.
"S'il est si difficile d'arrêter, c'est notamment parce que fumer permet parfois de compenser notre anxiété", observe Laurent Karila. "La peur de devoir gérer autrement cette angoisse ou un tempérament dépressif empêche souvent de prendre la décision d'en finir avec le tabac.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Patchs, gommes, pastilles, chewing-gum ou encore inhaleurs permettent de soulager les symptômes liés au manque de nicotine. Ils vous éviteront l'irritabilité, la nervosité, l'angoisse, la dépression, les problèmes de concentration et les troubles du sommeil.
La fatigue chronique, appelée aussi asthénie, est un des nombreux méfaits du tabac. Le métabolisme et le sommeil subissent les effets délétères de cette substance toxique bien connue de tous.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Fumer une cigarette de temps en temps n'a pas d'impact significatif sur la santé. Ce qui est à craindre par contre, c'est de développer ou de réanimer à terme, une dépendance tabagique qui la ramènerait à un tabagisme quotidien.
Pour réapprendre à vivre sans tabac, vous ne devez plus vous sentir concerné par la cigarette, qui appartient désormais à votre ancienne vie. Évitez ainsi d'être avec des fumeurs lorsqu'ils fument, pour ne pas vous exposer au tabagisme passif et à ces gestes qui faisaient auparavant partie de vos habitudes.
Le tabac est un facteur de stress. En allumant une cigarette, les fumeurs provoquent une légère augmentation de leur tension artérielle, un rétrécissement de leurs artères et une accélération de leur fréquence cardiaque.
Cependant, le tabagisme a pour effet d'augmenter le niveau de stress et d'anxiété. En effet, le tabac est un excitant et, comme tous les produits excitants, augmente le niveau de stress, et d'autant plus qu'il crée une dépendance et un besoin d'assouvir le manque.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Les sueurs peuvent être la conséquence du manque physique de nicotine (dans ce cas vous pouvez utiliser des substituts), mais aussi simplement lié au fait que vous puissiez boire plus.
Les tremblements, eux, sont dus à la nicotine, qui, arrivant très rapidement dans votre cerveau, y provoque l'accélération du rythme cardiaque et la contraction de l'ensemble de votre réseaux vasculaire.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
De l'eau. Boire assez d'eau est essentiel pour arrêter de fumer. Il faut éviter au maximum l'alcool et le café qui améliorent le goût de la cigarette mais qui peuvent aussi provoquer une envie spontanée de fumer. Il est plus sage de consommer des tisanes ou du thé.
Le tabagisme contribue à l'accumulation de plaques dans les artères, fait augmenter le risque de caillots sanguins, réduit l'apport en oxygène dans le sang, ce qui fait inutilement travailler le cœur. De fait, les fumeurs sont 2 fois plus susceptibles de subir une crise cardiaque ou un AVC, et même d'en mourir.