Un patient qui a un insecte vivant dans l'oreille nécessite une attention rapide. L'intrus devrait être tué ou immobilisé avant de tenter de le retirer de l'oreille. Pour ce faire, le médecin peut verser de l'huile minérale, de la povidone iodée ou de la lidocaïne à 2% dans le conduit auditif externe.
Quelles sont les causes ? Les causes de l'obstruction du conduit auditif externe sont déterminées à l'examen otoscopique. "Ce sont généralement des corps étrangers de petite taille : perles, billes, grains de sable, pile bouton, insectes (cafard, moustique).
En cas d'insecte vivant dans l'oreille (petite araignée, abeille…), les mouvements de l'insecte sont souvent extrêmement gênants, voire douloureux et anxiogènes. En attendant d'arriver au cabinet, un peu d'eau (sérum physiologique, eau stérile, eau en bouteille) peut être mise dans l'oreille pour noyer l'insecte.
Saisir doucement le corps, une aile ou une patte de l'insecte avec une pince crocodile et tirer doucement l'insecte entier hors de l'oreille. Le corps de l'insecte peut se fragmenter si la pince est utilisée avec trop de pression, rendant l'extraction plus difficile.
"J'ai déjà vu des araignées tisser une toile dans un conduit auditif. Les petits papillons de nuit et les insectes volants peuvent également y pénétrer", explique Erich Voigt, médecin à la NYU Langone Health.
Les causes des irritations de l'oreille sont diverses : fluctuations hormonales, sécheresse du conduit auditif, présence de savon ou de shampoing dans l'oreille, nettoyage excessif (en particulier avec un coton tige), port de prothèses auditives ou de bouchons d'oreille.
Les causes des oreilles qui grattent
une quantité de cérumen (appelé aussi la cire d'oreille) insuffisante, causant une sécheresse localisée ; au contraire, une quantité trop importante de cérumen ; une otite moyenne, c'est-à-dire une infection de l'oreille ; une otite externe, appelée aussi oreille du nageur.
Le cérumen contient des bactéries qui produisent des acides gras volatiles, des éléments qui émanent également de la viande. « Il est donc possible qu'un cafard entre dans l'oreille attiré par ces acides gras et finisse bloqué, » suggère Schal.
Du coton, du papier, de petits cailloux, des graines, des noix, des insectes, des piles miniatures et des haricots représentent un petit éventail des nombreux objets que les enfants ou les adultes mentalement retardés et les patients psychiatriques peuvent parfois se mettre dans le nez.
Pour le lavage, penchez votre tête sur le côté et tirez votre oreille en haut vers l'arrière. Insérez l'embout de la seringue à ballonnet dans le conduit auditif, appuyez sur le ballonnet et lavez vos oreilles à l'eau. Nous vous conseillons de laisser l'eau sale s'écouler au-dessus d'un bol ou de l'évier.
Prendre une feuille de papier un peu rigide (prospectus de publicité, par exemple) et un verre, si possible de grand diamètre. Placer le verre à l'envers sur l'insecte, en veillant à ne pas le blesser. Soulever à peine le verre pour y glisser la feuille, puis la faire coulisser pour emprisonner l'insecte.
Si un insecte est emprisonné dans l'oreille, rassurez la victime et aidez-la à s'asseoir. Ensuite, verser doucement de l'eau tiède dans l'oreille de manière à déloger l'insecte. Si ces manoeuvres sont inefficaces, il est impératif de vous rendre aux urgences.
Il est en effet peu probable qu'une araignée s'aventure jusqu'à l'intérieur de votre bouche. Et si cela finissait par arriver, votre corps enclencherait un réflexe nauséeux : le processus naturel pour dégager les voies respiratoires. La réponse est donc : nous n'avalons pas d'araignée en dormant, sauf grande exception.
En cas de rhume, de maladies virales de l'hiver ou encore d'allergie, la production de mucus s'emballe et on se transforme en usine à morve. « Dans la muqueuse nasale, il y a donc des glandes, qui forment des petits sacs chargés de sécrétions, dont la production est régulée par le système nerveux, précise l'ORL.
Comment s'attrapent les myiases sous cutanées ? Dans le cas du ver de Cayor, des mouches non piqueuses déposent, à l'aube et au crépuscule, leurs larves sur le sol, le linge qui sèche, les serviettes humides, etc.
Le bruit caractéristique (et agaçant) de ces insectes est dû aux battements très rapides de leurs ailes lorsqu'ils volent : de 400 à 2.300 battements par seconde ! Cette vibration rapide provoque un son aigu perceptible par l'oreille humaine.
Cafards, scarabées, araignées
Les tiques ne sont pas les seuls petits animaux à emprunter le conduit auditif externe des humains. Il peut arriver que des cafards s'y aventurent aussi. Parfois, même des abeilles, des scarabées, des araignées, des fourmis, des mouches et des puces.
Ecraser les cafards libèrent des oeufs
Attention, si vous écrasez une blatte, vous risquez de libérer des œufs et d'être envahi par des petits cafards.
Les cafards, aussi appelés blattes, ne font pas partie des insectes qui ont besoin de piquer les humains pour survivre, à la différence des tiques ou des moustiques. D'ailleurs, ils ne piquent pas, car ils ne possèdent ni dard ni aiguillon.
Tout comme les infections de l'oreille externe dues à des bactéries, les infections fongiques causent un malaise et des démangeaisons dans l'oreille. Mais elles présentent un symptôme très spécial : un écoulement mousseux de couleur blanche, noire, grise, jaune ou bleu-vert.
Ce phénomène est lié à des bains fréquents ainsi qu'à un séchage insuffisant du conduit auditif. La qualité des eaux de baignade pourrait également entrer en cause, favorisant les surinfections locales. Dans d'autres cas, l'affection est consécutive à l'utilisation d'un produit ou au port de prothèses auditives.
Les facteurs de risque fréquents d'infection du conduit auditif sont notamment : Utilisation de cotons-tiges. Lésion du conduit auditif lors du nettoyage. Entrée d'eau dans l'oreille, en particulier pendant la natation (ce que l'on appelle otite du baigneur)
L'otorrhée peut avoir plusieurs origines. En effet, cette affection peut survenir suite à une otite, soit une atteinte infectieuse de l'oreille, une perforation tympanique, d'une mycose, d'une inflammation de la peau au niveau du conduit auditif externe, d'une surinfection d'un cholestéatome…