Dans un style simple, un langage parlé (phrases courtes elliptiques), Antigone rompt avec Hémon qu'elle aime. Elle a choisi d'enterrer son frère et de mourir malgré son amour pour la vie (homme/ enfant).
Antigone est leur petite sœur.
Elle est en même temps la fiancée de Hémon, le fils de Créon.
Hémon a préféré Antigone à la belle Ismène, vers qui tout le portait. Il l'aime et veut la sauver, en intercédant auprès de son père, et sans connaître les vraies raisons du choix d'Antigone. Il partage son sort par désespoir d'amour : « Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ? »
1 Antigone demande à Hémon ne pas la questionner. 2 Elle ne voulait pas se disputer et sort horrifiée. 3 Elle s´est fait belle, hier soir de le pardonner pour leur dispute de la veille. 4 Et lui, il a ri car que son acte est accompli.
Hémon se suicide après la mort d'Antigone condamnée par le roi Créon. Pour le Pseudo-Apollodore, Hémon, encore enfant, est tué par le Sphinx/la Sphinge qui ravage la Béotie, avant l'arrivée d'Œdipe.
Elle est déçue car elle venait lui donner la preuve de son amour et il n'a pas compris. Il se présente sous la forme d'un chantage : Hémon a compris qu'Antigone était dans un moment exaltation et qu'elle était capable de se jeter dans le vide s'il bougeait ou parlait. Il doit même partir "sors".
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Sophocle a écrit une trilogie :
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.
Quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t-elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ? Qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard?
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
Le débat autour des valeurs morales qui marquait la tragédie de Sophocle s'efface ici derrière une complexité, ou plutôt un mystère qui, lui, semble interdire toute morale et tout jugement : Antigone a raison mais Créon n'a pas tort, et inversement...
Antigone est le personnage clé de la pièce . Dès le prologue, règne autour d'elle un sentiment de fatalité, de destin inéluctable – "Elle aurait bien aimé vivre Mais il n'y a rien a faire.
Les principaux. Antigone : c'est l'héroïne et la fille d'Œdipe et de Jocaste (qui est à la fois la femme et la mère d'Œdipe…). Âgée de seulement 20 ans, elle se démarque des autres par son courage et son sens de la justice divine.
Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon.
Créon a voulu s'affranchir des Dieux et a donc fait preuve d'orgueil (en oubliant sa soumission à ces derniers, il n'a vu que son intérêt et sa réputation d'homme pensant « s'assurer un triomphe sans être puni »). C'est cet orgueil (« hubris » en grec) et cette folie qui lui valent son malheur.
Antigone affirme que chacun a son rôle à jouer dans ce monde : elle doit enterrer son frère, et Créon doit la faire mourir. C'est comme cela. Antigone et Ismène ne peuvent pas enterrer leur frère car la loi de Créon les ferait mourir.
Elle affirme même que Polynice, le "frère banni", n'aimait pas cette sœur qui aujourd'hui est prête à se sacrifier pour lui. Antigone avoue alors avec un sentiment de triomphe, qu'il est trop tard, car elle a déjà , dans la nuit, bravé l'ordre de Créon et accompli son geste " C'est trop tard.
Condamnée à être emmurée, elle se pend. En découvrant sa fiancée pendue, Hémon, fils de Créon et d'Eurydice, se plonge l'épée dans le ventre. Eurydice se donne elle aussi la mort par le glaive, à l'annonce du suicide de son fils.
II, chap. I « Du… 3Dans les Médée d'Euripide et de Sénèque, Médée empoisonne Créuse, l'héritière du trône de Corinthe, provoquant du même coup la mort du roi Créon, contaminé par le funeste vêtement. Dans ces deux tragédies, leur mort est invisible des spectateurs.
Antigone n'est pas belle (« la maigre jeune fille noiraude et renfermée que personne ne prenait au sérieux dans la famille ») mais représente l'intransigeance et la pureté. Elle risque la mort en transgressant la loi pour son frère, qui pourtant ne l'aimait pas.
Mais alors qu'Œdipe-Roi est une véritable énigme policière, un travail d'enquête, de révélation et de mise au jour, Antigone est un débat, une mise en question autour d'un problème de civilisation : la mort et les rites de funérailles. Et ce débat est placé au centre de la relation fraternelle.
Antigone agit comme une enfant qui aurait voulu ne pas grandir et a voulu mourir. Elle semble agir de façon égoïste, pour elle et sa famille, par orgueil comme le lui reproche Créon, alors que ce dernier agit pour la cité de Thèbes.
Au sein de ce squelette on remarque l'alternance entre « il doit », « il ne doit plus » qui pose les bases de l'amour d'Antigone pour Hémon avec l'idée d'un amour total et sans concession, sans fêlure possible.
Pour celà elle sera condamné à mourir. Antigone refuse la décision de son oncle elle préfère mourir en aillant accomplis se qui lui parait juste que de se soumettre. Elle est consciente que cet act la conduira à la mort mais c'est son destin.