Céline publie ensuite une série de pamphlets violemment antisémites, commençant en 1937 par Bagatelles pour un massacre, puis en 1938, L'École des cadavres. Cependant Céline n'est pas qu'antisémite et anticommuniste, il a aussi une vision très péjorative de la France méridionale.
C'est lui qui y marie Edith et Louis Ferdinand en 1919. Mathilde et le colonel Victor Laporte sont les enfants de la sœur d'Augustin, et c'est avec Victor que Céline se lie tant d'amitié qu'il en fait son témoin de mariage.
Voyage au bout de la nuit (1932)
Le chef d' oeuvre absolu de Céline. Le tout premier.
"On avait des idées pour le prénom. Emma, Nathalie… mais elle avait déjà son idée. Elle nous a dit qu'elle écoutait beaucoup une chanson ces derniers temps et qu'elle passait à la radio en boucle, la chanson s'appelait "Céline". C'est Hugues Aufray qui l'interprétait, en 1966.
Louis-Ferdinand Auguste Destouches, plus connu sous son nom de plume, Louis-Ferdinand Céline – qu'il emprunte à sa grand-mère maternelle, Céline Guillou –, est né le 27 mai 1894 à Courbevoie.
Le titre Voyage au bout de la nuit peut renvoyer à la nuit littéraire pendant ces quatre années de conflit, remettant en cause la littérature antérieure pour explorer un style nouveau en adéquation avec un monde meurtri. Les récits de guerre : La Grande Guerre a poussé à la déshumanisation du combattant.
Céline ou Celine est un prénom féminin issu du latin caelina « céleste », lui-même issu de caelum « ciel ». On note les variantes Celina, Célina et Célinie.
Lucette Destouches, la veuve de Céline, croquée avec cruauté par son ex-assistante de vie.
Céline se distingue par son style très particulier : un langage presque parlé. Son génie littéraire est admiré par les plus grands critiques de la littérature. Il est l'écrivain français le plus traduit et diffusé dans le monde, après Marcel Pagnol.
Gallimard, 190 p., 19 € On connaît les raisons qui font de la lecture de Céline une entreprise compliquée : la virulence de son engagement antisémite avant et pendant la Seconde Guerre mondiale rend son œuvre tant antérieure qu'ultérieure difficile à appréhender sans avoir à l'esprit la vigueur de sa haine.
Deux grands romans du début du XXème siècle ont pour personnage une fille répondant au doux prénom de Molly: dans Voyage au bout de la Nuit Molly est une prostituée qui s'éprend du héros Bardamu, dans Ulysses de James Joyce, Molly est la femme de Leopold Bloom, héros errant tel Ulysse dans les rues de Dublin, pour ...
Robinson sera tué par sa maîtresse, laissant Bardamu seul, amer et définitivement désillusionné. Le Voyage décrit l'errance métaphysique des hommes, condamnés à l'absurdité de l'existence et victimes la folie des hommes.
Bardamu, lui, ne possède pas de qualités particulières. C'est un homme banal, ordinaire, qui subit les événements. Il n'a pas de comportement héroïque, et cherche le plus souvent à éviter les difficultés qu'à les affronter. Il a été entraîné malgré lui dans toutes les péripéties de sa vie.
Histoire : Sans doute à cause de ses origines latines, Céline est un prénom ancien, qu'on retrouve d'ailleurs au Ve siècle en France : la mère de l'évêque Saint Rémi de Reims porte ce prénom. C'est à cette sainte femme, Céline de Laon, que l'on doit la fête des Céline le 21 octobre.
Son amour est un feu qui s'entretient. Elle est exigeante mais généreuse et passionnée. Elle peut donner plus que de raison quand elle est amoureuse. Céline cherche à impressionner et à montrer que son esprit romantique et passionné n'a pas de limite.
Celine est consciencieuse, discrète et très agréable à côtoyer. Elle a un sens inné de l'organisation et du devoir. Par exemple, elle ne peut pas quitter son travail sans que tout soit parfait et bien ordonné. Elle est très à l'aise en société et sait transmettre son optimisme.
Mouvement. Cette œuvre s'inscrit dans le mouvement littéraire de l'absurde. Albert Camus a inventé une notion qu'il appelle philosophie de l'absurde. Pour Albert Camus notre vie et nos actions ne répondent à aucune logique.
Voyage au bout de la nuit est un récit à la première personne dans lequel le personnage principal raconte son expérience de la Première Guerre mondiale, du colonialisme en Afrique, des États-Unis de l'entre-deux guerres et de la condition sociale en général.
Dans une première partie, du début de l'extrait à « faire peur », Bardamu décrit New York, « ville debout » et repoussante. Dans une deuxième partie, de « On en a donc rigolé comme des cornichons » à « avides et cornards », Bardamu et les autres immigrés subissent le froid en abordant New York.