Le pleur réflexe qui défend l'œil des agressions extérieures comme la fumée, le vent ou le fait de couper des oignons. Et enfin, le pleur émotionnel. Et s'il est souvent provoqué dans un contexte de mal-être, de tristesse et de détresse, il n'en demeure pas moins très bénéfique.
Se détendre
Une étude publiée par le National Institutes of Health a révélé que les pleurs ont un effet direct sur l'amélioration de l'humeur des gens. Les pleurs activent le système nerveux parasympathique (PNS), dont la fonction principale est de provoquer ou de maintenir un état détendu du corps.
Pleurer est une réponse naturelle à plusieurs émotions. La tristesse, la peur, la douleur et aussi la joie. Et même si cette réaction typiquement humaine est souvent considérée comme un signe de faiblesse, elle a pourtant des effets largement bénéfiques sur la santé physique et mentale.
En effet, selon le journal britannique The Independent, dans neuf cas sur 10, pleurer aide à se sentir mieux, réduit le stress et peut aider à conserver l'organisme en bonne santé.
En situation normale, la sécrétion et le drainage des larmes s'équilibrent pour assurer une bonne hydratation des yeux et donc la protection de la vue.
Pleurer aide contre le stress : les larmes réduisent les hormones du stress, le pouls et la respiration se normalisent. De plus, pleurer libère des endorphines et de l'ocytocine. Ces deux hormones améliorent l'humeur et induisent le bien-être. Elles sont d'ailleurs aussi appelées « hormones du bonheur ».
Pleurer est une réponse naturelle à plusieurs émotions. La tristesse, la peur, la douleur et aussi la joie. Et même si cette réaction typiquement humaine est souvent considérée comme un signe de faiblesse, elle a pourtant des effets largement bénéfiques sur la santé physique et mentale.
Par ailleurs, pleurer permet de brûler des calories. Les scientifiques pensent que l'on élimine une quantité similaire à celle que l'on dépense lorsque l'on rit, à savoir 1,3 calorie par minute. Ainsi, en pleurant une trentaine de minutes, ce sont environ 30 calories qui sont éliminées.
Le chagrin provoque du stress, qui affecte la libération d'hormones comme le cortisol. Ces hormones stimulent les neurotransmetteurs du cerveau qui provoquent des réactions physiques telles que des pleurs, des maux de tête et un écoulement nasal.
Ainsi, pleurer mobilise beaucoup d'énergie et en libérant l'adrénaline et le cortisol, nos émotions provoquent des réactions chimiques en chaine, ce qui utilise beaucoup de nos réserves d'énergie, comme après un effort physique. Ces phénomènes expliquent la fatigue ressentie après avoir pleuré.
Pleurer de stress
Que ce soit au travail, à cause de mauvaises relations ou dans des périodes de grands bouleversements, le stress s'infiltre dans toutes les sphères de nos vies. Les larmes se révèlent alors nécessaires, car elles permettent d'évacuer les tensions, de prendre du recul et de remettre nos idées au clair.
ADAPTATION / VALIDATION. Des changements d'émotions (pleurs, rires, humeur, moral) sont souvent tout à fait normaux, selon les périodes de vie traversées. Cependant, ils peuvent devenir graves lorsqu'ils empêchent certaines activités quotidiennes ou amènent des idées noires, voire des idées de mort ou de suicide.
Pourquoi les yeux gonflent-ils après avoir pleuré ? Seules les larmes d'émotion provoquent un gonflement de la paupière. En effet, même si elles sont constituées à 98 % d'eau, leur composition chimique à base de sodium, protéines, glucose, lipides, minéraux et d'hormones serait responsable du gonflement.
Le liquide lacrymal a pour fonction de nourrir et protéger la cornée, organe très fragile qui défend l'œil contre les agressions extérieures comme les bactéries, les produits chimiques ou la poussière. Pour cette raison, il contient des anticorps et des enzymes antibactériennes permettant de garder l'œil stérile.
Au fur et à mesure que les larmes recouvrent vos cils, cette fausse brillance n'est qu'une chose temporaire qui incite votre cerveau à voir vos cils comme plus longs et plus épais alors qu'en fait, rien n'a changé.
L'absence de larmes survient parfois. Certaines personnes, malgré des épreuves ou des émotions intenses, n'arrivent pas à pleurer. Certains ont des blocages émotionnels, d'autres sont peut-être trop influencés par les messages culturels et sociaux.
Lorsque la production de larmes est trop importante, une partie glisse sur la joue et une autre s'accumule dans le canal lacrymonasal. Lorsque celui-ci est saturé, les larmes s'écoulent par les fosses nasales et finissent… dans les narines.
Une perte de poids est l'un de ces signes.
En effet, la personne déprimée, perdant tout intérêt pour la nourriture, toute relation de plaisir de faire à manger ou à manger, peut commencer à perdre du poids.
Les troubles du sommeil et le manque d'activité qui accompagnent souvent le deuil traumatique, sont aussi la cause d'un déséquilibre pulsionnel, non-maîtrisable par le système de pare-excitations. Comme l'affirment les médecins, ces troubles influencent la prise de poids.
Comment se débarrasser des kilos émotionnels ? Pour lutter contre ces phénomènes, le mot d'ordre est d'écouter ses émotions et de ne pas se laisser envahir par le stress. Exercices de respiration, de relaxation, toutes les méthodes sont bonnes à prendre !
La personne hyper émotive et hypersensible manque parfois de confiance en elle. Et lorsqu'elle fait l'objet d'une remarque, cela l'affecte profondément. Il y a aussi d'autres types de personnalités hypersensible ou hyper émotive. Il s'agit de ces personnes qui craquent en fin de journée.
Certaines personnes se fâchent pour le moindre problème alors qu'elles sont extrêmement stressées. D'autres commenceront à pleurer sur des choses qu'ils ne feraient pas normalement. Si vous êtes stressé par la moindre petite chose, cela peut faire exploser vos émotions plus facilement.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
Tout d'abord, effectivement, on ne laisse jamais pleurer un tout petit bébé, jusqu'à environ 6 mois, un an, en fonction de l'enfant et de son histoire. Les premiers mois, il faut sécuriser l'enfant au maximum, il a besoin que l'on soit présent.