L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Cet examen n'est pas douloureux si le patient est détendu. En effet, le fait d'être détendu permet l'introduction quasi indolore de l'endoscope. En général, le médecin donne ses observations directement au patient.
Une cystoscopie ou fibroscopie vésicale se déroule sous anesthésie locale. "Un gel de xylocaïne peut être mis dans l'urètre afin d'anesthésier le canal de l'urètre. Ce gel a aussi l'avantage de lubrifier la muqueuse, informe le Pr Yann Neuzillet. Le but est que cet examen soit le moins douloureux possible".
On effectue habituellement la cystoscopie à l'hôpital; l'examen dure moins de 5 minutes.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen. et les médicaments achetés en vente libre.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
L'examen de référence pour le diagnostic d'un cancer de la vessie est la cytoscopie. Cet examen permet d'examiner l'intérieur de la vessie à l'aide d'un système optique introduit via l'urètre. Une anesthésie locale, réalisée grâce à un gel, est souvent pratiquée afin de réduire l'inconfort associé à ce geste.
Les cancers de la vessie sont quatre fois plus fréquents chez les hommes et sont, le plus souvent diagnostiqués autour de l'âge de 70 ans.
La cystoscopie est un examen réalisé par un urologue en externe (lors d'une consultation) ou, plus rarement, en ambulatoire (c'est-à-dire dans le cadre d'une hospitalisation de jour). Elle est réalisée après vérification de l'absence d'infection urinaire.
Comment est posé le diagnostic ? En cas de suspicion de cancer de vessie, l'imagerie par échographie est proposée. Ensuite, le scanner permet de vérifier la totalité de l'urothélium (qui va du rein à la vessie) et de déceler une éventuelle tumeur urothéliale dans un rein ou un uretère.
L'ECBU préopératoire n'est justifié que pour un acte invasif de la voie excrétrice. Pour une biopsie de prostate, cette ECBU n'a pas d'intérêt sauf chez les malades à haut risque d'infection urinaire.
La résection endoscopique de vessie (ou résection trans-urétrale de vessie) est l'intervention qui va permettre d'enlever le ou les polypes de vessie et en permettre l'analyse anatomo-pathologique.
La présence de sang dans l'urine doit toujours faire l'objet d'une consultation médicale, car elle peut être révélatrice d'une pathologie grave. Cela étant, la cause la plus fréquente reste l'infection urinaire, qui nécessite tout de même une prise en charge rapide pour éviter les complications.
La cystoscopie est également appelé endoscopie vésicale. Il s'agit d'un examen qui explore la paroi interne de la vessie à l'aide d'un endoscope (fibre optique) introduit par les voies urinaires.
Cet examen utilise les rayons x et un produit de contraste à base d'iode. Son principe consiste à rendre visible (opacifier) la vessie. Le produit de contraste est injecté dans la vessie à l'aide d'une sonde introduite dans les voies urinaires.
La sténose urétrale se manifeste par des perturbations du débit urinaire normal lorsque l'on urine. L'une des causes les plus fréquentes est la compression de l'urètre par la prostate lorsqu'il traverse cette glande et qu'elle a grossi de façon anormale ou le siège d'un cancer.
Lorsqu'il s'agit d'un endoscope souple en fibres optiques, on parlet également de « fibroscopie vésicale ». L'examen dure quelques minutes. Le patient peut ensuite se rhabiller et quitter l'établissement. Bien que parfois ressentie comme désagréable, la cystoscopie n'est habituellement pas qualifiée de douloureuse.
Il n'y a pas de traitement ou de médicament spécifique pour soigner une hématurie. En revanche, le médecin doit en rechercher la cause, contre laquelle il existe peut-être un traitement antiobiotiques.
Dans environ 20 % des cas, le patient se plaint également de douleur en urinant, d'envies fréquentes d'uriner, de sensations de brûlures au niveau du pubis ou du périnée, de spasmes de la vessie ou de douleurs dans le bas du dos.
Des douleurs dans le bas du ventre, ou d'autres signes plus alarmants (perte de poids, fatigue persistante, douleurs osseuses…) marquent la propagation du cancer de la vessie (métastases).
Avec un traitement adapté, le taux de survie à 5 ans est de 80 à 90% lorsqu'il a été détecté au stade non invasif et un peu moins de 50% lorsqu'il était déjà profond au moment du diagnostic. Une fois guéri, le cancer de la vessie est sujet à la récidive dans 50 à 70% des cas de tumeur non invasive.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Le fait de fumer du tabac est le plus important risque de cancer de la vessie. Le risque d'avoir un jour un cancer de la vessie augmente avec l'âge. Ce type de cancer se manifeste habituellement chez les personnes âgées de plus de 65 ans.
Le cancer de la vessie survient principalement chez des personnes qui fument du tabac. Mais une part non négligeable survient à cause de l'exposition prolongée à des produits nocifs lors de l'activité professionnelle. Le cancer de la vessie touche les cellules de la paroi vésicale que l'on appelle « l'urothélium ».