Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
Elle se manifeste par le fait de parler en dormant, de façon périodique ou chronique. La personne atteinte peut dire des mots simples, des phrases complètes, émettre des sons intelligibles, des rires, des pleurs, des chuchotements ou parfois même dire des injures.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Malheureusement, il n'existe pas de véritable traitement contre la somniloquie. Ce trouble du sommeil paradoxal apparaît généralement chez les jeunes enfants et disparaît avec l'âge. La seule solution contre la somniloquie, c'est d'identifier la source du problème, souvent psychologique.
Est-ce normal ? Rire en dormant est généralement normal et inoffensif. Dans la plupart des cas, le rire pendant le sommeil est une réponse naturelle à quelque chose qui se produit pendant un rêve. Le rêve peut souvent sembler étrange, bizarre ou même pas drôle au réveil.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Hallucinations et sensations d'angoisses, la paralysie du sommeil peut parfois prendre des formes terrifiantes. Près de 10 % de la population en aurait déjà souffert, mais le Dr Daniel Neu se veut essentiellement rassurant.
Les causes possibles sont le stress, la contrainte, les médicaments, la fièvre, la grossesse ou les traumatismes... Il en résulte que le lendemain on est fatigué pendant toute la journée. Dans certains cas, les cauchemars peuvent même mener à l'insomnie chronique.
En réalité, ces pleurs ou ces larmes que l'on verse en dormant sont provoqués par nos émotions, et rien d'autre. En effet, pendant le sommeil paradoxal qui laisse souvent place à la parasomnie, toutes nos émotions et nos sentiments, même les plus enfouis se manifestent, que ce soit : La tristesse. L'angoisse.
"La somniloquie fait partie des troubles du sommeil appelés parasomnie au même titre que le somnambulisme, les terreurs nocturnes, l'insomnie, la narcolepsie et les cauchemars, affine notre expert.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Les médecins qui connaissent le mieux le somnambulisme sont les médecins du sommeil (une sur-spécialité exercée par des neurologues, des psychiatres et des pneumologues).
Sur un électro-encéphalogramme, le sommeil lent profond est caractérisé par des ondes lentes et amples. La personne dort profondément et est difficile à réveiller. Au bout d'environ 60 à 75 minutes de sommeil profond, le sommeil paradoxal apparaît.
La paralysie du sommeil s'explique par l'intrusion imprévue de cette atonie musculaire lors d'une transition entre veille et sommeil et, très probablement, par le fait que le sujet devenu éveillé et conscient perçoive cette absence de tonus musculaire.
Communément, un cauchemar est un mauvais rêve. Le rêve, comme le cauchemar, consistent en les manifestations de l'activité cérébrale durant la nuit. Il apparaît durant la phase de sommeil paradoxal, la dernière phase du cycle de sommeil.
Le cauchemar provoque des émotions tellement intenses que des zones du cerveau déconnectées pendant le sommeil se reconnectent brusquement avec la réalité. C'est un peu comme si une "alarme de secours" se déclenchait pour mettre fin à un sommeil devenu insupportable. »
Et cela ne doit surtout pas vous inquiéter. Avoir des rêves perturbés est un phénomène tout à fait normal. Voire thérapeutique, car, selon les chercheurs, il permettrait de digérer nos émotions négatives.
Il est courant de comparer la paralysie du sommeil à un rêve éveillé de courte durée. La personne va reprendre conscience pendant la nuit, mais les seuls muscles capables de répondre sont les muscles respiratoires et oculaires. Cet état peut être une source d'inquiétude, mais ne présente aucun danger réel.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
On estime que 30 à 40 % de la population a connu (ou connaîtra au moins une fois) une paralysie du sommeil. Ce trouble peut toucher absolument tout le monde mais il n'est pas fréquent. Les personnes ayant déjà des troubles du sommeil ne sont pas plus exposées que les autres.
− (Personne) qui pendant son sommeil se livre à des actes automatiques comme la marche, la parole et qui n'en garde aucun souvenir à son réveil; (personne) qui est atteint(e) de somnambulisme.
"Les anciens somnambules continuent souvent à parler la nuit. La somniloquie peut aussi être liée à certains troubles psychiatriques (stress post traumatique, angoisse,dépression…) ou neurologiques", complète Isabelle Arnulf.
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.