Contrairement aux idées reçues largement répandues, parler tout seul n'a rien d'anormal. Cette habitude peut certes paraître étrange vue de l'extérieur, mais elle est bien loin de cacher un quelconque trouble psychologique.
Dabney, psychothérapeute exerçant à Virginia Beach (Virginie), fait savoir qu'il est “tout à fait normal de se parler à soi-même”. Il ne s'agit pas nécessairement d'une habitude vouée à disparaître en grandissant ou d'un signe de maladie mentale mais d'une pratique bien plus courante qu'on ne pourrait le penser.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.
Est-ce normal de parler seul ? Rassurante, le Dr Marie-Claude Gavard, psychiatre, explique que "se parler est quelque de chose de formidable ! Non seulement c'est naturel de se parler seul, mais c'est surtout très utile que ce soit en terme de concentration, de confiance en soi ou encore de stress".
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Parler tout seul est un bon signe!
En effet, des scientifiques de l'Université de Bangor au Royaume-Uni ont mené une étude qui le confirme. Parler à voix haute développe des bienfaits cognitifs ! Les personnes qui utilisent cette pratique, supposée être un réflexe, peuvent être très intelligents.
L'entrée dans la maladie peut prendre des formes très variées. Les troubles schizophréniques apparaissent le plus souvent à l'adolescence. Ils peuvent se manifester par une bouffée délirante aigue ou bien un trouble dépressif. Ils peuvent aussi apparaître à la suite de prise de drogues hallucinogènes par l'adolescent.
Pour la psychologue, l'acte serait même utile. Penser tout haut par exemple nous aide à réfléchir, nous permet de clarifier nos pensées, "cela rend les choses plus concrètes que si on les garde dans sa tête", ajoute Laurie Hawkes.
Entendre des sons ou des voix peut également être lié à une maladie neurologique ou encore à une trop forte consommation d'alcool, de substances toxiques ou de médicaments. Les troubles de l'audition peuvent aussi être un point de départ aux hallucinations.
Bien que les autistes aient une grande difficulté à parler d'eux-mêmes, certains peuvent s'exprimer avec éloquence, et même décrire précisément leur vécu, mais il leur faut alors parvenir à ne pas engager la jouissance vocale en leur témoignage, d'où leur prédilection pour le passage par la chose écrite.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.
manifestations physiques : accélération du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie), pâleur, tremblements, transpiration, sensation de d'étouffement ou d'étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, vertiges, maux de tête … signes comportementaux : prostration ou agitation sans but, déambulation …
La schizophrénie débute le plus souvent à la fin de l'adolescence et entre 20 et 30 ans, et généralement plus tôt chez les hommes que chez les femmes.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Penser à voix haute permet de mettre de l'ordre dans ses pensées et serait utile au bon déroulement de la suite de la journée. Certains feront des listes écrites pour cloisonner leurs tâches à venir, d'autres les exprimeront à voix haute.
Ce langage à soi permet d'extérioriser notre discours silencieux à l'intérieur de notre cerveau, cela participe à notre identité. Se parler permet de mieux se concentrer et diriger ses pensées, et améliore certaines de nos performances. Pourquoi nous parlons-nous ?
Non vous n'allez pas devenir folle ... pas de craintes. Vous avez un mal-être certes mais qui peut être traité par de l'écoute et du bien-être ne vous inquiétez pas , je vous conseille de trouver un thérapeute bien-être qui saura faire un suivi au delà de la relaxation .
On peut guérir totalement d'une maladie mentale. Non. Chaque maladie – physique ou mentale – laisse des traces dans l'organisme. Mais elle a parfois des conséquences positives.
La peur de devenir fou est parfois la raison-même qui mène au premier rendez-vous avec le psychologue. Il s'agit souvent d'une grosse inquiétude, qui provient généralement de pensées intrusives automatiques et incontrôlables, qui sont souvent à caractère agressif (faire du mal à quelqu'un, à un enfant, à soi-même).
Difficulté à établir des relations avec les autres et à interagir avec leur milieu. Les jeunes qui ont un autisme léger peuvent s'intéresser aux autres, mais ne savent pas comment leur parler ou jouer avec eux. Il leur est très difficile d'engager une conversation et de l'entretenir.