On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
Pas vraiment, d'après l'expert de du site Health. Le mensonge serait plutôt une tactique sociale très efficace. Notre entourage ne s'attend pas à ce qu'on leur mente, et ce mécanisme permet aux menteurs de s'en tirer souvent à bon compte.
Pour les personnes qui mentent ou qui trichent, il est plus difficile d'interpréter les émotions des autres. Les conséquences de ces comportements concernent aussi l'individu lui-même : une personne qui ment aura plus de mal à définir ses propres relations et à se considérer proche d'autres personnes.
D'après Kant, ne pas mentir relève d'un. Mentir à quelqu'un, même prétendument pour son bien, revient donc à saper ce fondement sans même savoir quelles seront les conséquences effectives de ce mensonge. Pour Kant, il ne faut donc jamais mentir.
Le mensonge, écrit-il, est « la plus grande atteinte portée au devoir de l'homme envers lui-même considéré uniquement comme être moral » ; il est « l'oubli et pour ainsi dire l'anéantissement de sa dignité d'homme ».
Le mensonge booste le moral
Et même si on sait que ce n'est pas tout à fait vrai – impossible qu'il n'ait pas repéré notre gras de genou ou qu'on s'endort dès qu'un Bogdanov parle dilatation de l'espace -, dit par lui, tout prend une dimension réelle et ça booste au max notre confiance.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Il s'agit de protéger la relation établie avec autrui. On ment par peur d'être privé de l'amour, au sens large, de l'autre. » Selon lui, le mensonge est d'abord « un acte défensif ».
Le mensonge peut être un comportement normal à l'adolescence. Mentir peut permettre, entre autres, de se créer un espace de liberté bien à soi ou de se distancier de son parent, sans que cela soit inquiétant pour autant.
La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir. Certains vont dénier le droit à d'autres de lui asséner des vérités par illégitimité : « Tu n'es personne pour me dire cela ! »
Le critère du bon mensonge, à manipuler avec précaution, serait celui qui éviterait de nuire à autrui et qui implique le moins de personne possible, ajoute une élève. Mais il faut prendre en compte que les conséquences du mensonge nous échappent souvent alors que nous en sommes responsables.
Ne pas dire la vérité va permettre de garder un contrôle (illusoire) et d'éviter le conflit. Notre argument principal pour taire la vérité est souvent axé sur la peur de faire mal, la peur de blesser l'autre et la peur de détruire une relation.
Mentir, c'est cacher une vérité que l'on doit manifester.
Mentir à ses parents est encore plus grave que mentir à qui que ce soit d'autre, car ses parents sont les gens qui seront toujours là pour nous quoi qu'il arrive : alors, si on leur ment, et qu'on perd ainsi leur confiance, comment notre relation pourra-t-elle avancer ?
Dès l'âge de 2 ans et jusqu'à environ 5 ans, un enfant peut mentir pour éviter de se faire chicaner ou par peur de déplaire. Il va surtout essayer de cacher un geste qu'il a posé et qu'il regrette (ex. : il a tiré les cheveux de son frère, il a cassé un vase du salon…).
La théorie des cadrans est fausse
Il existe une théorie selon laquelle le mouvement de nos yeux nous trahirait quand nous mentons. On lui a même donné le nom de « théorie des cadrans ». A noter qu'il existe une variante où l'orientation gauche / droite dépendrait de si on est droitier ou gaucher.
Il n'y a aucune bonne raison de mentir», répond l'auteur Michel Fize, à qui l'ont doit Les menteurs: pourquoi ont-ils peur de la vérité? «Les relations humaines doivent être basées sur la confiance, déclare-t-il. Si on ne peut pas croire à la parole de l'autre, il n'y a pas de vie sociale possible.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Ensemble, discutez de votre ressenti, de ce qui vous a blessé(e), de ce qui vous a motivé(e) à dire telle ou telle chose, à faire telle ou telle action. Sans excuser ni minimiser le mensonge de l'autre, voyez s'il n'y a pas aussi une souffrance du côté de celui(celle) qui a menti.
Face à une perte de confiance dans un couple après un mensonge, vous devez rétablir la communication entre vous. Cela passe par une discussion sincère où vous mettez tout à plat. Vous devez également essayer de comprendre pourquoi vous ou votre partenaire en êtes venu à mentir.
Heureusement pour elle, le fils de son bourreau arrive et l'empêche de la tuer. Alors qu'elle parvient donc à s'enfuir, à la toute fin de l'épisode, Thomas est finalement retrouvé mort, la gorge tranchée. Dans les colonnes de Télé-Loisirs, la comédienne de 44 ans est revenue sur cette fin qui laisse perplexe.
Dire la vérité c'est vraiment très important ! D'une manière générale, la vérité est essentielle pour garder ses amis et garder la confiance des gens qui t'entourent. Il faut que tu comprennes l'intérêt de dire la vérité et les conséquences d'un mensonge.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».