En début de semaine, un nouveau décret autorisant le fisc à rémunérer ses "informateurs" a été publié, selon Les Echos. Pour être tout à fait clair, cela veut dire que les gens dénonçant à l'administration une grosse fraude fiscale toucheront une indemnité pour les récompenser, et les encourager à recommencer.
Dénonciation anonyme
La démarche peut être effectuée auprès du commissariat ou de la gendarmerie la plus proche du lieu de l'infraction (possibilité de prendre rendez-vous en ligne). Pour plus d'efficacité, les faits dénoncés doivent être décrits avec exactitude (lieu, personnes, dates, etc).
Pour effectuer un signalement, il suffit de se rendre sur le site moncommissariat.fr ou d'utiliser le service de contact numérique de la gendarmerie nationale baptisé "Ma brigade numérique". Celui-ci sera ensuite transmis aux policiers et gendarmes dans les services concernés.
Agissez avec des paroisses locales, des entreprises, des associations et la police pour offrir des formations et des renseignements. Les jeunes gens peuvent être très efficaces pour éduquer leurs pairs à lutter contre la drogue.
10 ans de prison et 7 500 000 euros d'amende en cas d'importation, d'exportation, de transport, de détention, d'offre, de vente et/ou d'achat de stupéfiants. 20 ans de réclusion criminelle et 7 500 000 euros d'amende en cas de production ou de fabrication illicite de stupéfiants.
Un simple prélèvement salivaire suffit. Ils permettent de détecter la consommation de drogues quelques dizaines de minutes à peine après la prise supposée. C'est pour cette raison que la gendarmerie les privilégie, car ils sont capables de détecter toute trace de stupéfiants en sortie de soirées ou de boîtes de nuit.
En matière de lutte contre les réseaux de trafic de stupéfiants, le ministère de l'intérieur est l'acteur principal. En son sein, l'Ocrtis dirige les administrations (1police, gendarmerie et douane) et a d'abord une mission de coordination. Mais c'est aussi un service de police judiciaire à compétence nationale.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Drogues dures, c'est quoi ? L'ecstasy, l'héroïne, la cocaïne, et son dérivé, le crack, ainsi que le GHB, sont, quant-à-elles, classées dans ce que l'on nomme les "drogues dures."
Mais la plupart ont eu recours à des soutiens extérieurs : médicaments de substitution, centres de désintoxication, Alcooliques anonymes, psychothérapies ou soutien familial. La volonté ne suffit donc pas pour arrêter.
Pour sniffer, inhale haut dans la cavité nasale (enfonce bien ta paille) en te bouchant l'autre narine.
Une autre drogue comme la cocaïne peut provoquer une augmentation des risques d'abcès ou d'éruption dont les boutons sont proches des boutons rouges à points blancs de l'acné (pustules) mais plus étendus sur le corps.
Les méthodes qualitatives ne dépistent que les principales drogues et familles de drogues : le cannabis, les opiacés (héroïne, morphine et dérivés naturels), la cocaïne et le crack, les amphétamines et certains dérivés dont l'ecstasy et la métamphétamine, la kétamine, la buprénorphine (Subutex®), la méthadone.
Les dealers utilisent les réseaux sociaux pour mettre en avant des offres promotionnelles du type « jusqu'à minuit, 1 gramme acheté, 1 gramme offert » ou des ventes flash avec distribution à prix cassés, sur un lieu de rendez-vous annoncé aux clients à la dernière minute.
90 € par jour pour les guetteurs
À un stade intermédiaire, un « gérant » qui a la main sur plusieurs réseaux de revendeurs (à ne pas confondre avec les « charbonneurs ») peut encaisser jusqu'à 250 000 euros par an.
La quantité de produits stupéfiants retrouvée sur le contrevenant rentrera en ligne de compte dans la possibilité d'avoir recours à une AFD. Elle ne devra pas dépasser un plafond fixé à 10 grammes pour la cocaïne et 100 grammes pour le cannabis.
Dans la liste des drogues qui font maigrir, on retrouve : le cannabis, le CBD, la cocaïne, l'ecstasy ou encore la cigarette...
Les consommations d'alcool, souvent importantes, et à ce titre représentant un apport calorique considérable. Il est à cet égard assez singulier d'entendre un patient qui boit plus d'une dizaine de bières par jour dire que c'est la méthadone qui le fait grossir ( ! ).
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Les personnes sous amphétamines présenteront des pupilles dilatées et une bouche sèche, auront parfois des tremblements et leur respiration pourra être plus rapide.
Il est recommandé de ne pas partager une paille avec quelqu'un d'autre lors d'un "sniff". Il peut y avoir un risque de transmission des hépatites et, éventuellement, du VIH en cas de saignement. L'intérieur du nez est tapissé d'un tissu fragile.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un délire tremblant. C'est une complication grave typique du sevrage d'alcool, qui est potentiellement mortelle, notamment en raison du risque de déshydratation et d'étouffement (conséquence de l'agitation). Il existe des médicaments pour calmer ces symptômes.