Pour toute infiltration, un repos de 48 heures vous sera préconisé après le geste (parfois, il s'agira d'un repos relatif, mais un repos au lit peut être nécessaire). En fonction du site infiltré, il pourra vous être demandé de ne pas conduire (ou de prendre un taxi).
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d'infection.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Vous devrez rester allongé pendant les 24 h qui suivent l'examen pour éviter un éventuel saignement à l'endroit de la biopsie. En cas de fièvre, de douleur inhabituelle dans les jours suivant l'examen, il est important de contacter immédiatement votre médecin ou notre équipe.
-Vous devez prévoir une journée de repos après l'infiltration s'il s'agit d'une infiltration du dos. -Pour une infiltration d'une articulation périphérique, prévoyez de laisser l'articulation qui bénéficiera de l'infiltration au repos pendant 24 à 48 h.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
Un pansement sec est mis en place et sera maintenu pendant 24 heures.
L'infiltration médicamenteuse
Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Dans les 3 jours suivant l'infiltration, il est fortement recommandé de rester au repos, d'éviter toute activité manuelle ou physique, et/ou d'éviter au maximum la marche, en fonction de l'endroit qui a été infiltré.
L'infiltration est réalisée en ambulatoire, aujourd'hui le plus souvent sous guidage radiologique, échographique ou scanographique afin de choisir le bon point d'entrée de l'aiguille et de suivre son trajet. Lors de l'infiltration lombaire scanoguidée, le patient est allongé sur le ventre, sur la table de scanner.
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
Précautions et effets secondaires
L'injection de corticoïdes permet de calmer de façon rapide les douleurs du genou. "Il est possible de marcher ou de conduire tout de suite après le geste, mais un peu de repos permet au produit de mieux se diffuser dans l'articulation", note le Pr Aleth Perdriger.
Elle peut être expliquée par plusieurs mécanismes. Tout d'abord, si la douleur survient dans les premières heures qui suivent l'injection, il peut s'agir d'une réaction inflammatoire intra-articulaire aux cristaux de cortisone.
La ponction à l'aiguille lors d'une infiltration est en général aussi douloureuse qu'une piqure pour une prise de sang. Elle ne dure qu'une à deux minutes si le geste est réalisé dans le calme et que le patient est détendu car le guidage radiologique permet un geste précis et sûr par votre médecin.
L'utilisation d'une poche de glace permet de réduire ce gonflement. Ne pas hésiter à signaler toute anomalie, douleur, fièvre ou symptôme inhabituel à votre médecin le plus rapidement possible.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000. Pour limiter ce risque, nous appliquons un protocole de désinfection validé (cf « modalités pratiques des infiltrations »).
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
L'infiltration se déroule le plus souvent au cabinet de radiologie. Elle ne nécessite pas d'anesthésie. Une aiguille est positionnée dans l'espace épidural, à l'aide du repérage radiographique et du produit de contraste. Une fois l'aiguille en place, une dose de corticostéroïde est injectée dans l'espace.
"On conseille de ne pas faire d'infiltrations de manière trop rapprochée, insiste notre interlocuteur. Il faut au moins laisser 3 mois entre deux injections.
Les infiltrations sont très souvent utilisées par le rhumatologue. Elles peuvent faire suite à une ponction, après que le diagnostic a été posé. Mais elles se pratiquent la plupart du temps au moment de la consultation, avec ou sans repérage par ultrasons.
En général l'infiltration est réalisée au cabinet de médecin, au niveau de la colonne vertébrale, dans l'espace épidural (espace entre les enveloppes de la moelle et des racines, les méninges, et la paroi osseuse interne du canal vertébral).
Les complications les plus fréquentes sont une douleur lors de l'infiltration, un hématome ou la survenue d'une dépigmentation et d'une atrophie cutanée au point de ponction.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.