Les obsessions doivent être répétitives, persistantes, intrusives et causer une anxiété ou une détresse marquée, même en l'absence de l'objet ou de la situation redoutés. Les compulsions sont irrésistibles mais n'ont qu'une efficacité relative pour calmer l'anxiété.
Vérifier, compter, se laver encore et encore, pendant des heures, sans jamais se sentir rassuré, peut être le signe d'un « Trouble Obsessionnel Compulsif » (ou TOC). C'est une forme de trouble anxieux qui se soigne, à bien différencier des petites manies ou inquiétudes que l'on peut ressentir épisodiquement.
Les symptômes d'une obsession comportent d'éprouver des craintes et des doutes excessifs et de ressentir des pensées taboues. Les symptômes de compulsions comportent la vérification répétée ou le comptage des choses ou le besoin de faire des choses dans un certain ordre ou un nombre de fois défini.
les TOC d'intensité faible à modérée sont généralement soignés par la thérapie comportementale et cognitive ; les TOC sévères sont traités dans un premier temps par des médicaments. Ces derniers agissent sur les symptômes, ce qui permet de débuter ensuite une thérapie cognitive et comportementale.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
En moyenne, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) commence vers l'âge de 19 ou 20 ans, mais dans environ 25 % des cas, il commence avant l'âge de 14 ans. Ce trouble diminue souvent lorsque les enfants deviennent adultes.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Pour résumer, un TOC entraîne un rituel alors qu'un TIC est un geste incontrôlé et automatique.
La prévalence des TOC est élevée : 2 à 3% de la population générale est concernée. Cela en fait la 4e maladie psychiatrique la plus fréquente après les phobies, les addictions et les troubles dépressifs.
Le diagnostic de troubles obsessionnel compulsifs est basé sur un examen clinique révélant la présence d'obsessions, de compulsions ou des deux. L'un de ces symptômes ou les deux, doivent perturber la vie quotidienne de la personne pendant au moins 1heure par jour pour le diagnostic soit posé.
Il existe plusieurs façons de se libérer de ses TOC.
On peut avoir recours à des médicaments comme des inhibiteurs de recapture de sérotonine. Ils permettent d'augmenter la concentration de sérotonine dans le cerveau mais ne sont prescrit que sur ordonnance.
Personnes à risque. Le trouble obsessionnel-compulsif touche autant les femmes que les hommes. Il apparaît généralement au début de l'âge adulte, mais il peut aussi se manifester chez les enfants.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) est un trouble cognitif qui fait qu'une personne ne peut pas s'empêcher de vérifier, de compter, de nettoyer, de mettre en place des rituels précis pour soulager un besoin d'hyper-contrôle permanent. Les effets sont souvent trompeurs et plus dévastateurs qu'on ne le pense.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Pour l'immense majorité d'entre nous, le besoin de ranger permet de s'assurer que notre espace restera identique à ce qu'il est, jour après jour, et d'éloigner toute menace d'envahissement.
Une pensée intrusive est tout simplement une idée ou une image désagréable qui revient sans que la personne parvienne à s'en dégager. Ces pensées peuvent générer un trouble anxieux ou un trouble obsessionnel compulsif : Trouble anxieux → inquiétude → La pensée doit être analysée pour éviter sa réalisation.
Deux types d'antidépresseurs sont utilisés : certains inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) et un antidépresseur imipraminique, la clomipramine (Anafranil et ses génériques). Les antidépresseurs semblent plus efficaces sur les idées obsédantes que sur les compulsions.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
On sait que la génétique (les caractéristiques qui se perpétuent au sein des familles) joue un rôle important dans les TOC. Les personnes qui ont des membres de leurs familles souffrant de TOC ou d'anxiété risquent davantage de développer un TOC dans l'enfance.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.