Dans un dialogue, une réplique peut être annoncée par une proposition contenant un verbe de parole. Dans ce cas, elle est précédée d'un deux-points.
Le dialogue est généralement annoncé par un guillemet ouvrant au début de la première réplique. Chaque changement d'interlocuteur est ensuite précédé d'un tiret. Le dialogue se termine par un guillemet fermant après la dernière réplique.
La présentation du dialogue
Un dialogue est nettement séparé du récit par la ponctuation. Selon le cas, l'écrivain emploie : des tirets devant chacune des répliques du dialogue ; des guillemets pour encadrer le dialogue et un tiret à chaque changement d'interlocuteur (voir le dialogue qui suit).
La règle veut que différentes répliques soient précédées par un tiret. Et pas n'importe quel tiret, attention ! Il s'agit du tiret cadratin ou tiret long. Une espace doit séparer le tiret du texte et un retour à la ligne indique la réponse d'un autre personnage.
« Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? » demanda-t-elle. On utilise les guillemets pour encadrer les citations, même si elles ne font pas partie d'un discours direct. Exemples : Chamfort, dans ses Maximes et Pensées, écrivait : « La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri. »
Il est aussi possible d'utiliser les guillemets et les tirets. Dans ce cas, les guillemets ouvrent et ferment le dialogue. On ne trouve alors qu'un guillemet au début et un autre à la fin du dialogue et non pas à chacune des répliques. Par la suite, les tirets annoncent le changement de locuteur.
On commence donc la première citation par un guillemet ouvrant, on ferme la dernière du dialogue par un guillemet fermant. Si plusieurs personnes parlent, les répliques entre la première et la dernière sont précédées d'un tiret cadratin. Et après le guillemet ouvrant et avant le guillemet fermant, une espace insécable.
Un bon dialogue est un dialogue fluide, — sans fioriture donc — qui ne fait pas “sortir” le lecteur du récit. Qui plus est, un dialogue écrit qui fonctionne permet souvent de répondre un objectif précis : soutenir le prédicat du livre tout en portant le prédicat du passage, du chapitre.
Elle indique qui prend la parole dans un discours rapporté direct. La phrase incise contient un verbe de parole (dire, répondre, répliquer, protester, chuchoter, crier, implorer, etc.) ainsi qu'une précision concernant l'interlocuteur, soit la personne qui parle.
Soigner la présentation du dialogue en respectant les règles de typographie : guillemets (") au début et à la fin du dialogue et des tirets (-) à chaque changement de personnage. Employer un vocabulaire vivant et clair. Éviter les banalités.
La ponctuation est un ensemble de signes conventionnels ayant, d'une part, une fonction grammaticale ou syntaxique et, d'autre part, une fonction stylistique pour ajouter certaines nuances affectives. Elle sert à bien indiquer les divisions d'un texte et donc à en clarifier le sens et à éviter toute équivoque.
La ponctuation expressive a une valeur stylistique : elle sert à évoquer des nuances affectives, à produire des effets de style. C'est le rôle que jouent notamment le point d'exclamation, le point d'interrogation et les points de suspension.
Manifester les sentiments du personnage
Alors qu'il est plus efficace de faire passer le sentiment dans les mots mots eux-mêmes, ou dans une phrase qui montre l'attitude du personnage. Quelqu'un de furieux pourra par exemple froncer les sourcils, serrer le poing, taper sur un objet…
Un dialogue est souvent précédé par une phrase du récit qui l'annonce, grâce à un verbe de parole. Le verbe « dire » est le plus courant : mieux vaut l'éviter et choisir un synonyme plus précis. Exemples : « Dire pour donner un ordre » → « exiger, ordonner, imposer ».
Dans un récit, les paroles ou pensées rapportées au discours direct sont généralement entre guillemets. L'identité de l'énonciateur de paroles rapportées au discours direct est souvent mentionnée dans une proposition incise. On peut trouver des indices de la situation d'énonciation dans un passage au discours indirect.
Caractéristiques du dialogue narratif
Dans un récit, le dialogue est un outil parmi d'autres que l'auteur utilise pour raconter son histoire. Il sert à donner vie aux personnages, à créer de la tension ou à révéler des informations, mais toujours de manière intégrée dans le récit global.
Elle affirma : « Je suis à peu près d'accord. » (La phrase citée en fin d'énoncé conserve son point final. On n'ajoute pas un nouveau point après le guillemet fermant.)
Lorsqu'une citation est intégrée à une phrase, elle perd sa ponctuation, sauf lorsqu'il s'agit d'un point d'interrogation, d'un point d'exclamation ou des points de suspension. On place donc le point final après le guillemet fermant.
Citations entre guillemets (guillemets, deux-points, point final) Lorsque la citation constitue la suite de la phrase initiale, le deux-points doit être évité et le point final se place après le guillemet fermant (la ponctuation respecte la suite logique de la phrase).
Les principaux verbes introducteurs de pensée ou de parole sont : « dire », « déclarer », « demander », « murmurer », « parler », « appeler », « crier », « questionner », « s'exclamer », « déclamer ».