La chimiothérapie peut modifier votre comportement. Il se peut que vous deveniez plus irritable. Ou encore que vous vous isoliez davantage ou deveniez plus émotif, que vous vous mettiez à pleurer facilement. Il est possible que vous éprouviez des difficultés à vous concentrer.
"L'agressivité d'un cancer réside essentiellement dans sa capacité à donner des localisations à distance ou métastases" explique-t-il.
Bien que n'importe quel cancer puisse être particulièrement agressif, ceux qui sont de plus mauvais pronostic en raison de leur caractère foudroyant sont : les cancers des voies biliaires ; les cancers du pancréas.
Vous pourriez ressentir de la douleur, comme une sensation de brûlure, un engourdissement, des picotements ou une douleur fulgurante dans les mains et les pieds (dommages aux nerfs périphériques). Ce type de douleur peut se prolonger bien après que le traitement soit terminé.
C'est la raison pour laquelle une chimiothérapie entraîne parfois des effets indésirables. Il peut s'agir de nausées, vomissements, inflammation de la bouche (mucite) ou aphtes, diarrhée ou constipation, perte temporaire des cheveux (alopécie), fatigue, baisse des globules blancs, des globules rouges ou des plaquettes.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.
«Avec la chimio, les défenses immunitaires sont affaiblies»
Elle redoute alors que la relance de son traitement la mette à terre si elle est effectivement positive. « Avec la chimio, les défenses immunitaires sont affaiblies.
Certains traitements, y compris les radiations et certains médicaments chimiothérapeutiques, endommagent l'ADN des cellules cancéreuses, mais ils peuvent également causer des dommages à l'ADN des cellules normales, ce qui peut contribuer à un vieillissement biologique accéléré.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Un traitement est qualifié de lourd en raison de son impact sur différents aspects de la vie du patient. Certains traitements créent d'importants effets secondaires par période, comme la chimiothérapie, qui est un traitement médicamenteux utilisé la plupart du temps pour traiter le cancer.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant. Il se développe plusieurs mois, voire plusieurs années avant l'apparition des premiers symptômes.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie. Le conjoint est le principal soutien.
Peut-on en guérir ? "Dans des cas très exceptionnels, il est possible de guérir d'un cancer métastatique, mais cela reste très rare, précise l'experte. La maladie n'est pas curable mais traitable. On arrive à faire régresser les métastases et à contrôler la maladie pour éviter ses complications.
Mais on ne parle de guérison qu'après un certain délai supplémentaire, qui varie en fonction du type de cancer. En général, quand la rémission dure depuis 3 ou 5 ans, les médecins estiment qu'il est guéri.
Parce que les effets secondaires sont trop intenses, trop longs ou trop contraignants : vous ne supportez plus votre traitement. Dans cette situation délicate, votre médecin est votre meilleur allié. Prenez rendez-vous avec lui afin d'envisager toutes les options thérapeutiques et de prendre une décision partagée.
Ils comprennent habituellement 4 à 6 cures, le plus souvent espacées de 21 jours. Le traitement s'échelonne donc souvent sur une période de 3 à 6 mois. L'équipe soignante évalue régulièrement la capacité de votre organisme à suivre un nouveau cycle et à quelles doses.
Une activité physique régulière a également des effets bénéfiques (courte marche, yoga…). Apprendre à gérer ses angoisses : la relaxation du corps et de l'esprit vont contribuer à désamorcer les angoisses. Des exercices de respiration, d'étirements ou de méditation peuvent soulager.
Généralement les cheveux commencent à tomber 2 à 3 semaines après la première séance de chimiothérapie. Le phénomène s'accentue au cours des séances suivantes. La chute varie selon le type de médicaments utilisés et les doses administrées.
Explication : l'excès de poids est associé à un état d'hyperinsulinisme, corrélé au facteur de croissance IGF-I (Insulin-like Growth Factor). Les deux combinés jouent sur le processus tumoral en stimulant la multiplication des cellules malignes.
Après une chimiothérapie, 65 % des personnes atteintes d'un cancer du sein affirment avoir des troubles de la mémoire, des problèmes de concentration, mettre plus de temps à effectuer certaines tâches et des difficultés à être multitâche. Un phénomène décrit aussi par des patients atteints d'autres types de cancer.
Chimiothérapie par perfusion
La durée de perfusion est variable : de 10 minutes à plus de 72 heures. Les perfusions de chimiothérapie peuvent être réalisées en hôpital de jour ou en hospitalisation "conventionnelle", parfois dans le cadre d'une Hospitalisation à Domicile (HAD).
Cela permet de réduire la taille tumorale, d'éliminer les cellules cancéreuses restantes dans l'organisme après une chirurgie ou une radiothérapie et de réduire le risque de rechute du cancer. La chimio peut agir sur une tumeur primaire ou sur des métastases plus éloignées du site tumoral initial.