Le tabagisme intense et ancien est associé à une augmentation voire à un doublement du risque de développer une forme de démence vasculaire ou la maladie d'Alzheimer, dont l'aggravation progressive des déficits cognitifs finit par déstructurer la vie quotidienne.
Les études concordent en effet sur ce point : les fumeurs et buveurs réguliers sont environ deux fois plus exposés que les autres au risque de démence*. Il n'est jamais trop tard pour déclarer la guerre à ces mauvaises habitudes ! La maladie d'Alzheimer n'est pas une fatalité !
La nicotine peut nuire à la mémoire et à la capacité de concentration des adolescents, ainsi qu'altérer la croissance de leur cerveau et réduire leur capacité à contrôler leurs impulsions.
Effets psychiques et physiques
La nicotine stimule la libération de dopamine et d'autres neurotransmetteurs aux multiples effets physiques et psychiques : stimulation, augmentation des perceptions, de la mémoire, diminution de l'appétit. La quantité de nicotine absorbée dépend du produit et de la façon de l'utiliser.
Cela accélère notamment le vieillissement de la peau. Et cela se voit : les rides sont plus marquées, la peau perd de son élasticité, le teint est plus terne. La nicotine entraîne également une diminution de la quantité d'œstrogènes, ce qui pourrait favoriser un vieillissement cutané prématuré chez la femme.
Le tabagisme peut réduire l'espérance de vie d'environ 10 ans. Par conséquent, les hommes qui fument peuvent s'attendre à vivre jusqu'à 70 ans et les femmes jusqu'à 74 ans, en moyenne.
Les cils de vos bronches qui évacuent le mucus commencent à retrouver une fonction normale, avec une meilleure élimination des mucus, une réduction des risques d'infection. L'excès de risque de maladie coronarienne est deux fois moins élevé que chez une personne qui fume encore.
Il n'existe pas de moment précis pour arrêter de fumer. C'est une décision totalement personnelle qui doit être prise en fonction d'un certains nombre de contraintes personnelles : périodes de travail, soucis, vacances ou autres situations. Le meilleur moment est celui décidé par le fumeur.
Après l'arrêt du tabac, la plupart des fumeurs se sentent plus fatigués que d'habitude. Cela s'explique à la fois par la fatigue émotionnelle, par le fait que leur corps se détoxifie, mais également parce qu'il faut un certain temps pour que le cerveau adapte sa chimie interne à ce changement.
En 3 à 9 mois. Les bénéfices ne cessent d'augmenter et apparaissent maintenant sur des organes vitaux comme les poumons, le cœur. Entre 3 et 9 mois, la fonction pulmonaire retrouve une activité normale, prévient le Dr Rouzaud, toxicologue. La toux diminue, l'ex-fumeur retrouve du souffle.
Selon une étude récente, boire une bouteille de vin par semaine équivaut à fumer 5 à 10 cigarettes hebdomadaires en termes de hausse du risque de cancer.
La détection de la nicotine est réalisée à partir d'une analyse de sang ou d'une analyse d'urine. Généralement, la nicotine n'est plus présente 1-3 jours après l'arrêt de la cigarette. Mais les laboratoires peuvent aussi rechercher la présence de substances reliées à la nicotine.
Le dérivé de la nicotine (cotinine) est beaucoup plus longs à éliminer dans certains organes du corps, comme les reins ou les tissus adipeux. Il faut en moyenne trois semaines pour être totalement vierge de traces de cotinine, l'évacuation du produit se faisant principalement via l'urine.
Développer ses capacités cognitives et son réseau social pour entretenir sa mémoire. Stimulez votre intellect : amusez-vous avec les jeux de mots et de chiffres, les jeux de sociétés et d'ordinateur, les problèmes logiques et mathématiques... Ces exercices sont d'une grande aide pour entretenir votre mémoire.
Nos conseils pour prévenir la perte de mémoire :
Pratiquer une activité physique : faire des exercices régulièrement encourage le développement de neurones et réduit le risque d'autres pathologies comme les maladies cardio-vasculaires, le diabète. De plus, l'activité physique permet de gérer le stress.
Sur le long terme, au bout de 10 ans d'arrêt du tabac, le risque de cancer du poumon est diminué de moitié. Et à partir de 15 ans, les risques sont les mêmes que toute autre personne n'ayant jamais fumé.
La vitamine C est efficace pour contrer ce type de traumatisme causé par la fumée du tabac. Nous vous conseillons de prendre la vitamine C en tout début de sevrage afin de limiter votre envie de nicotine. Il est recommandé de combiner la prise de vitamine C avec un oligo-élément appelé sélénium.
La dépendance physique disparaît entre quatre semaines et trois mois après l'arrêt du tabac. La dépendance comportementale et psychologique, elle, est plus insaisissable et parfois tenace. Il se peut donc que l'envie de fumer persiste longtemps voire, dans certains cas, toute la vie chez les anciens fumeurs.
Selon une étude parue dans Nature : nos poumons ont la capacité de se régénérer après l'arrêt du tabac. Cela confirme un vieil adage : il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Un certain nombre de fumeurs âgés considère qu'il n'y a plus de bénéfices à attendre de l'arrêt du tabac. Mais il n'est jamais trop tard pour arrêter de fumer.
Les fruits et légumes
Les agrumes sont particulièrement riches en vitamine C, les bananes sont quant à elles riches en glucides, en magnésium ainsi qu'en vitamine C, et enfin les fruits rouges contiennent de nombreux anti-oxydants !
Le cancer du poumon atteint le plus souvent les personnes de 50 ans et plus; en 2007, 95,5 % des nouveaux cas ont été diagnostiqués chez les personnes de ce groupe d'âge (graphique 3). La principale tranche d'âge pour le diagnostic est celle de 75 ans et plus.
Les chercheurs ont trouvé que le risque de tous les cancers, y compris les cancers liés au tabagisme, était le plus élevé dans l'année suivant l'arrêt du tabagisme. Le risque subséquent de certains cancers a diminué, mais le risque de cancer du poumon était encore élevé cinq ans après la cessation du tabagisme.
Les chercheurs ont en effet observé que chez les ex-fumeurs, de 20 à 50 % des cellules pulmonaires semblaient entièrement saines, un peu comme si elles n'avaient jamais été exposées aux cancérigènes du tabac.