Un traitement par corticoïdes a été corrélé à une augmentation de 25% du risque de complication cardiovasculaire ou cérébrovasculaire , rapportent les auteurs. Ces médicaments ont multiplié ainsi le risque d'insuffisance cardiaque par 2,66 et augmenté le risque d'ischémie myocardique de 20%, précisent-ils.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie. Le corps y est habitué.
un anticoagulant ; de l'aspirine ou un AINS ; un médicament contenant de la carbamazépine, du phénobarbital, de la phénytoïne, de la primidone, de la rifampicine, de la ciclosporine, de l'interféron alfa ou de l'isoniazide.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Les patients doivent consulter en cas de douleurs inhabituelles dans le thorax ou dans les mollets ou en cas d'essoufflement anormal.
Il est recommandé de boire un grand verre d'eau après une bouffée de cortisone pour en éliminer les résidus.
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Important : la plupart des effets secondaires concernent des prises de corticoïdes au long cours, et disparaissent à l'arrêt du traitement. Ne stoppez pas seul un traitement par corticoïdes à cause des effets secondaires, parlez-en à votre médecin !
Dans la plupart des cas, les palpitations cardiaques sont inoffensives et ne sont pas le signe d'un problème grave ; elles peuvent simplement faire suite à un effort physique, une émotion ou une bouffée d'angoisse. Elles peuvent toutefois traduire l'existence d'un trouble du rythme cardiaque.
La cause la plus fréquente de l'insuffisance cardiaque est l'infarctus du myocarde. Celui-ci crée une lésion irréversible d'une partie du muscle cardiaque et ne permet plus au cœur de fonctionner normalement. L'angine de poitrine grave peut également se compliquer d'insuffisance cardiaque.
Privilégiez les eaux à faible teneur en sodium (environ 10 mg par litre).
Lorsqu'il existe des symptômes, il peut s'agir d'une sensation de soif inhabituelle et/ou d'une envie fréquente d'uriner. Fréquence : certaines études ont évalué à 5 à 10% le pourcentage des patients traités par corticoïdes et ayant développé un diabète après plus d'un an de traitement.
Dans les inflammations cutanées (eczéma, éruptions, etc.), la potentille tormentille (Potentilla erecta) pourrait remplacer la cortisone et éviter ses effets secondaires, selon une récente étude.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
Description : les corticoïdes peuvent induire certains symptômes digestifs comme des douleurs/crampes au niveau de l'estomac ou des régurgitations acides. Ces symptômes sont bénins et peuvent être facilement traités par le médecin.
Le Gaviscon est un médicament destiné à soulager les reflux gastriques. Il ne présente aucun danger pour la santé selon une étude récente.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
La cortisone agit localement sur la muqueuse bronchique, où elle calme l'inflammation. Si l'inhalateur est utilisé correctement, le risque d'effets secondaires est minime, car la cortisone inhalée agit exactement là où il faut: dans les voies respiratoires.
Les corticoïdes : ce sont des dérivés de la cortisone : > Les corticoïdes par voie inhalée constituent la base du traitement de fond. Lorsque l'inhalation est correcte, le médicament tapisse les parois des bronches et exerce une diminution de l'inflammation.
Les corticoïdes ou cortisone sont utilisés dans l'arthrose lors des poussées douloureuses aigues inflammatoires en infiltrations intra articulaires (genou, epaule, hanche, pied, main etc.).
Parmi les effets secondaires, les patients peuvent souffrir de différents maux : acné, altération des sensations gustatives, apparition de lignes rouges violacées, augmentation de l'appétit, brûlures d'estomac, croissance pileuse excessive, fatigue, hoquet, diarrhée, nausée, prise de poids, raréfaction des cheveux, ...