Il n'est pas rare que la dépression entraîne une diminution de l'appétit et, par le fait même, une perte de poids. Effectivement, la dépression s'accompagne d'une perte de plaisir généralisée qui peut s'étendre jusqu'à l'alimentation des individus.
Lors d'événements stressants, le cerveau libère de l'adrénaline, aussi appelée hormone du stress, qui ralentit le système digestif. La dépression déclenche la production de corticolibérine ou CRH pour corticotropin-releasing hormone, au niveau de l'hypothalamus du cerveau, qui freine également l'appétit.
Selon le type de stress que l'on vit, notre appétit peut être diminué ou augmenté. Pour la plupart des gens, le stress aigu s'accompagne d'une diminution de l'appétit tandis que le stress chronique, a plutôt tendance à faire augmenter l'appétit3-5,7,8.
Les infections : virales, bactériennes, fongiques… toutes les infections sont susceptibles de provoquer une diminution de la sensation de faim, plus particulièrement lorsqu'il y a de la fièvre associée. Grippe, sinusite, covid, angine, bronchite… sont autant de maladies qui occasionnent une perte d'appétit.
Les chercheurs suggèrent que lors de tâches génératrices de stress, les fonctions cognitives supérieures s'activent et cette activation extrême du pôle frontal pourrait interférer avec le processus de contrôle de l'appétit, jusqu'à l'annihiler.
Dans la plupart des cas, la perte d'appétit est liée à des causes psychiques et des maladies gastro-intestinales. Les causes psychiques La perte d'appétit a souvent des origines psychiques. Certaines personnes oublient tout simplement de manger dans des situations de stress professionnel ou privé.
une diminution de la capacité à penser, à se concentrer,à décider, à être attentif et à mémoriser ; une vision du futur et de la vie très négative avec des perspectives pessimistes et des pensées autour de la mort en général, et parfois autour du suicide.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Si la perte d'appétit ne survient que de manière épisodique (le temps d'une grippe ou après une indigestion, par exemple), inutile de s'inquiéter. En revanche, si la sensation de faim disparaît de manière permanente et continue, il est recommandé de consulter rapidement son médecin.
Face à l'anxiété, le corps a tendance à se mettre dans un mode de « combat ou fuite », grâce auquel une série de processus sont mis en place au sein de notre organisme pour survivre au danger. Le cerveau va notamment envoyer plus de sang vers les muscles, et moins vers les organes internes, dont l'estomac.
La dépression peut affecter l'appétit et la motivation à prendre soin de soi, ce qui peut entraîner une perte de poids. Les personnes atteintes de dépression peuvent constater une diminution de l'intérêt pour la nourriture ainsi qu'une perte de l'appétit.
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
Les personnes atteintes de dépression peuvent souffrir de douleurs corporelles, notamment de maux de tête, de douleurs musculaires et articulaires, de douleurs abdominales et de douleurs dorsales.
La plupart d'entre eux durent en moyenne moins de six mois. En raison du nombre important de symptômes ressentis et de leur intensité, une dépression sévère peut s'étendre sur une durée plus longue qu'une dépression légère ou modérée.
Une maladie chronique au pronostic sévère
La dépression peut connaître une évolution chronique et ses complications peuvent être sérieuses. En effet, le risque de rechute après un épisode dépressif est possible. Dans 50% à 80% des cas, il peut survenir dans les cinq années après un premier épisode.
Des situations et des événements de la vie, remontant parfois à l'enfance, peuvent favoriser la survenue d'une dépression : relations perturbées avec les parents, traumatisme sexuel, expériences difficiles, etc. ; décès d'une personne proche. L'état de deuil est une réaction psychologique à la perte d'un être cher.
Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie). En effet, le sommeil est souvent perçu comme un refuge pour échapper à une détresse psychologique. Toutefois, ce type de sommeil est souvent perturbé et il est très rarement régénérateur.
La clé pour amener une personne triste ou déprimée à exprimer ses sentiments est précisément de l'écouter sans jugement. C'est-à-dire que même si vous pensez pouvoir apporter une solution à leurs problèmes, en réalité, il vaut mieux les écouter sans donner de conseils qu'ils ne demandent pas.
Pour avoir envie de cuisiner, il faut que les assiettes que vous réalisez vous donne envie de les déguster ! Si la cuisine stimule en premier lieu le goût et l'odorat, il est important qu'elle vous donne envie à l'œil ! Ainsi, mettre des couleurs dans votre assiette renforcera le plaisir des pupilles et des papilles !
Les plantes stimulant l'appétit
Le fenugrec, tout d'abord, soutient le métabolisme et favorise l'appétit. Ensuite, le curcuma stimule l'appétit et l'avoine soutient la santé intestinale et digestive. La gentiane favorise la digestion grâce aux substances qu'elle contient (gentiopicroside, amarogentine, gentiobiose).
Parmi les solutions à essayer : Prendre ses repas ensemble : les neurones miroir encourageront le convive malade à manger. Stimuler l'appétit par la vue, les odeurs… en dressant une jolie table, en laissant la porte de la cuisine ouverte pendant la confection du repas…