Douleurs chroniques et dépression sont fréquemment associées. Leurs liens complexes sont de mieux en mieux documentés. Il est entre autre connu que la dépression s'accompagne d'une augmentation du nombre et de l'intensité des plaintes douloureuses.
Les personnes atteintes de dépression peuvent souffrir de douleurs corporelles, notamment de maux de tête, de douleurs musculaires et articulaires, de douleurs abdominales et de douleurs dorsales.
des plaintes physiques (fatigue, perte d'appétit, repli sur soi...), des troubles dits cognitifs (troubles de la mémoire ou de l'attention).
La douleur, symptôme de dépression, est retrouvée chez 92 % des patients hospitalisés pour dépression. En médecine ambulatoire, on retrouve 63,2 % de douleurs musculaires et 48 % de lombalgie chez les patients dépressifs.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
D'ailleurs, beaucoup de dépressifs sont des « douloureux ». Ils en ont « plein le dos ». À l'extrême, une authentique dépression peut être masquée par un signe physique. Ainsi, une douleur persistante, de surcroît rebelle au traitement bien conduit, peut cacher une dépression.
Quels sont les principaux symptômes de la dépression ? Les symptômes de la dépression sont multiples : une humeur dépressive, pénible, douloureuse, envahissante, une perte d'intérêt et de plaisir, une vision négative de soi, du monde, du futur.
Parmi les autres symptômes de la dépression généraux, on note des troubles de la régulation thermique : frilosité et/ou bouffées de chaleur. On constate aussi très fréquemment des troubles des conduites alimentaires : anorexie, boulimie ou hyperphagie.
Ces stratégies pourraient être : écouter un CD, lire un livre, faire du sport, faire une promenade, prendre un bain de soleil ou de luminothérapie, appeler une amie, faire du Yoga, prendre un bain… Chaque personne est différente et a ses préférences. Vous pouvez alors vous créer vos stratégies individuelles.
On retrouverait ainsi chez le sujet dépressif une lymphopénie, une augmentation du ratio CD4/CD8, ainsi qu'une diminution de la fonction immunitaire de type cellulaire [12, 28].
Douleurs et tensions musculaires, palpitations cardiaques, maux de tête ... très souvent, le stress a des conséquences sur la santé. Mais quand la gêne est là, qu'elle commence à polluer la vie quotidienne, l'erreur serait de l'ignorer, de l'accepter comme une fatalité ou de se croire plus fort.
Il arrive aussi qu'un état dépressif génère un besoin excessif de sommeil (hypersomnie). En effet, le sommeil est souvent perçu comme un refuge pour échapper à une détresse psychologique. Toutefois, ce type de sommeil est souvent perturbé et il est très rarement régénérateur.
La durée d'une dépression nerveuse varie selon les individus
Ces crises de santé mentale sont très variables, durant quelques heures pour une personne ou plusieurs semaines pour une autre . Il existe de nombreux facteurs de risque de dépression nerveuse, et plus une personne en est présente, plus grande est la probabilité que la dépression dure plus longtemps.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
A l'inverse, certaines personnes dépressives souffrent d'hypersomnies. Elles ont le besoin excessif de dormir, mais ce trop plein de sommeil est insatisfaisant et plutôt abrutissant. L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression.
Les patients souffrant de lombalgie ont généralement une prévalence plus élevée de dépression , et les patients souffrant de dépression ont un risque accru de symptômes de lombalgie que la population générale [10]. Il y a eu peu d’études basées sur la population et encore moins d’études utilisant des bases de données démographiques américaines.
En effet, la dépression est un dérèglement chimique à l'intérieur du cerveau. Le bon fonctionnement de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, la noradrénaline ou encore la sérotonine est entravé par une faille de neurotransmission.
Mais malheureusement, tout comme la douleur peut vous aggraver mentalement, votre esprit peut provoquer une douleur sans source physique , ou faire augmenter ou persister une douleur préexistante. Ce phénomène est appelé douleur psychogène et se produit lorsque votre douleur est liée à des facteurs psychologiques, émotionnels ou comportementaux sous-jacents.
La psychothérapie est recommandée, quel que soit le type de dépression. Elle fait régresser les symptômes dépressifs, diminue la fréquence des récidives ou conduit à la rémission durable.
Elle débute le plus souvent entre 20 et 30 ans, avec alternance d'épisodes dépressifs et accès d'excitation euphorique (épisodes maniaques). Au fil du temps, les épisodes aigus maniaques ou dépressifs deviennent de plus en plus sévères, prolongés et rapprochés. Les intervalles entre les accès raccourcissent.
Le premier signe de la dépression est bien sur une profonde tristesse, elle est particulièrement douloureuse, incompréhensible et envahissante. Elle peut s'accompagner de pleurs inexpliqués et d'un sentiment de désespoir, de l'impression que tout va mal, que tout est noir, et que rien de positif ne peut nous advenir.