Des études suggèrent en effet que le déséquilibre hormonal lié à la dépression conduit à une production plus élevée de cortisol et inhibe les mécanismes naturels de réparation de l'ADN, ce qui affaiblit les défenses face au cancer.
Etre déprimé n'expose donc pas à un risque accru de cancer. En revanche, l'annonce d'un cancer peut susciter des symptômes dépressifs. Au-delà des résultats de cette étude, les chercheurs soulignent qu'il est nécessaire de rassurer les patients.
La recherche n'a pas démontré l'existence formelle d'un lien de cause à effet entre le stress et le cancer. La relation entre la santé émotionnelle (psychologique) et la santé physique est très complexe.
A ce jour, il n'y a pas de preuve scientifique d'un lien de cause à effet entre stress et cancer. En effet, il n'a jamais été démontré qu'un choc psychologique lié à un événement de vie stressant (un divorce, le décès d'un proche, un licenciement...) pouvait provoquer un cancer.
les risques de maladies
Si la dépression est une maladie à part entière et qu'elle touche à la santé de la personne par ces symptômes et effets directs, certaines études montrent que la dépression est associée à l'apparition et au développement de troubles somatiques connexes.
En plus, de nombreuses personnes touchées par une dépression souffrent de troubles du sommeil, se sentent en permanence fatiguées et sans énergie, certains ont mal à la tête ou présentent des troubles du rythme cardiaque.
Selon les données de différentes études, la dépression peut affecter le cortex préfrontal du cerveau, qui est responsable du raisonnement, de la concentration et d'autres fonctions exécutives. En d'autres termes, les personnes souffrant de ce trouble peuvent être affectées par un manque constant de concentration.
tout comme le risque de développer un cancer – de l'œsophage, du pancréas, du sein ou de l'endomètre, en particulier. Pire : chez les personnes atteintes du cancer, le stress pourrait aggraver les effets secondaires des traitements.
Le tabagisme, la consommation d'alcool, une mauvaise alimentation, un manque d'activité physique et la pollution de l'air sont autant de facteurs de risque de cancer (et d'autres maladies non transmissibles).
Il n'est pas démontré, à ce jour, une relation directe entre le stress et l'apparition d'un cancer. L'adaptation psychologique à la maladie et aux traitements a un impact sur la qualité de vie et peut-être sur la survie.
Chez l'homme, les causes majeures étaient le tabac et l'alcool responsables respectivement de 29% et 8,5% des nouveaux cas de cancers masculins, suivies de l'alimentation et de certaines expositions professionnelles, responsables chacune de 5,7% des nouveaux cas de cancers masculins.
La dépression sévère nécessite parfois une hospitalisation. Cette décision est prise, parfois de manière urgente, lorsque la personne se sent tellement submergée par sa souffrance, qu'elle ne parvient plus à remonter à la surface. Les idées suicidaires sont également un motif d'hospitalisation récurrent.
La dépression peut survenir chez toute personne, quel que soit son niveau d'éducation, son statut socio-économique ou son ethnie. Même si elle peut se déclarer à tout âge, la dépression touche plus fréquemment les jeunes adultes, 70% des dépressifs ayant moins de 45 ans.
On en guérit généralement, comme de toute maladie. Mais chez certaines personnes la dépression devient chronique, elle ne disparaît plus. Comment reconnaître les symptômes de la dépression chronique ?
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Cette propagation porte le nom de métastase. Le cancer primitif inconnu (CPI) est un cancer qui a été détecté dans le corps, mais pour lequel il est difficile de dire où il a pris naissance. Il est parfois aussi appelé cancer primitif occulte ou cancer d'origine primitive inconnue.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
Le cancer du poumon demeure le cancer le plus mortel, avec 1,8 million de décès en 2020 (18 %), devant le cancer colorectal (9,4 %), le cancer du foie (8,3 %), de l'estomac (7,7 %) et du sein (6,9 %).
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
On retrouverait ainsi chez le sujet dépressif une lymphopénie, une augmentation du ratio CD4/CD8, ainsi qu'une diminution de la fonction immunitaire de type cellulaire [12, 28].