Les dîmes sont devenues obligatoires et ont été perçues par l'État en 779, par un décret de Charlemagne, roi des Francs et empereur, pour l'Église catholique. Les paysans devaient « offrir » un dixième de leur récolte, alors que les artisans devaient « offrir » un dixième de leur production.
« Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel ; c'est une chose consacrée à l'Éternel. » (Lévitique 27:30).
La dîme est le dixième de vos revenus que vous donnez à l'Église de Dieu. Ce commandement date de l'époque de l'Ancien Testament. Le prophète Malachie a enseigné l'importance de la dîme et les bénédictions qui découlent de l'obéissance à cette loi : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes …
La dîme : un impôt d'origine carolingienne destiné à soutenir les pauvres et les clercs, dont l'Église a su s'approprier intégralement le contrôle. Un des prélèvements les plus lourds qui aient pesé sur les populations, et qui n'est remis en cause qu'à la Révolution.
Les offrandes étaient en grande partie des produits agricoles : blé, orge, huile, animaux et la quantité correspondait au dixième de leur revenu, la dîme.
La dîme peut être utilisée pour :
La construction et l'entretien des temples, des églises et d'autres bâtiments appartenant à l'Église. Le fonctionnement des programmes d'enseignement de l'Église. L'impression des Écritures et d'autres documents. La recherche dans le domaine de l'histoire familiale.
Nous payons la dîme en la donnant au représentant du Seigneur, l'évêque ou le président de branche. Celui-ci envoie cet argent au siège de l'Eglise où notre dîme et nos autres dons sont enregistrés. Une fois par an, chaque membre est invité à prendre rendez-vous avec l'évêque ou le président de branche.
Aucune dîme n'est versée lors de la septième année, la Shmita, car la terre doit être laissée au repos. Dans le Livre de Malachie 3:8-12, la non-observance des dîmes est considérée comme un vol à l'encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorise les bénédictions.
Dans les religions grecque antique, romaine antique, israélite et chrétienne, les prémices étaient offertes dans le temple ou l'église. Elles constituaient souvent une source de revenus pour les dirigeants religieux et l'entretien des bâtiments.
L'offrande des premiers-nés mâles et le devoir de rachat pour ceux qu'on ne peut immoler rappellera pour toujours la mort des premiers- nés égyptiens, survenue la nuit de la première Pâque. Les premiers-nés mâles en Israël continuent ainsi à naître sous le signe de la mort !
La dîme est définie au Moyen Âge comme un prélèvement que les fidèles doivent verser à l'Église, une ponction correspondant en principe au dixième de leurs productions.
Le cens : c'est une taxe fixe, c'est-à-dire que le paysan doit payer tous les mois. Le champart : c'est le loyer des terres louées au seigneur (manses), il se calcule en fonction de la récolte obtenue.
Cette définition du sacrifice comme repas est corroborée par les indications relatives à sa matière, laquelle consiste exclusivement en des produits qui peuvent être consommés. On peut, certes, offrir à Dieu de l'or, de l'argent, des bijoux, des vêtements (voir, par ex., Nb 7, 84-86 ; 31, 50-54 ; Esd 2, 69).
Il consiste pour le père à « racheter », moyennant une somme symbolique, son fils âgé d'au moins un mois, en souvenir d'un épisode biblique (la dixième plaie d'Egypte) qui a abouti à la consécration à Dieu de tout premier- né.
Les membres de l'Église donnent la dîme et d'autres offrandes au Seigneur.
Mais au-delà de sa demande, les paroles de Paul comportent aussi des vérités profondes au sujet du don : « Que chacun donne comme il l'a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens 9:7).
Le sacrifice signifie donner au Seigneur tout ce qu'il requiert de notre temps, de nos biens terrestres et de notre énergie pour faire avancer son œuvre.
Le sacrifice de bonne odeur est un message, une demande, un apaisement. Il ouvre le dialogue avec la divinité. 7Cette conception de l'odeur comme un médium de communication est d'autant plus importante en Israël, qui postule une absolue transcendance de Dieu.
Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent. À partir du XIe siècle les premiers villages apparaissent.
En Bretagne, la livre de sel coûtait au plus un liard et demi (3/8 sous) quand dans le Maine « pays de gabelle », elle se payait 12 à 13 sous ; d'où la fréquence de la contrebande ou « faux-saunage ». Les gabeleurs, en bas-mainiot les « gabeleux », étaient les commis de la ferme.
Les seigneurs vivent noblement dans leurs châteaux. Ce sont des chevaliers. Ils sont faits chevaliers lors de la cérémonie de l'adoubement. Ils doivent savoir combattre à cheval et doivent s'entraîner à faire la guerre (tournois) ; Dans leurs châteaux forts, ils ont un même mode de vie.
Payer la dîme est un signe de notre foi en Jésus-Christ. Si vous vous fiez à lui, vous serez fortifiés, guidés et soutenus dans votre vie à la mesure de vos besoins.
Les prémices, avec un c (toujours au pluriel) = les premières manifestations, les débuts de qqch. Les prémices de l'automne, d'une crise. Une prémisse, avec deux s = en logique, chacune des deux premières propositions d'un syllogisme ; par extension, proposition ou fait d'où découle une conséquence.
Commencement, début, premières manifestations.
Offrande à Dieu d'un acte de renoncement, d'une privation en union avec le sacrifice du Christ.