Les différentes causes de la dysorthographie L'origine peut être neurologique et héréditaire. Elle est également favorisée par des facteurs médicaux (prématurité), psychologiques, génétiques (problème du système cérébral), hormonaux ou encore environnementaux (milieu défavorisé).
Certaines études estiment que la dyslexie est transmise par hérédité à hauteur de 50 à 65 %. Ainsi, un individu dyslexique a en moyenne 35 à 40% de chance d'avoir un parent lui-même dyslexique. A retenir : les chromosomes peuvent impliquer des prédispositions à la dyslexie.
La dysgraphie est généralement un trouble isolé. Les enfants qui en souffrent ne présentent pas de trouble psychologique ou intellectuel, l'enfant suit dans la plupart des cas une scolarité normale. La dysgraphie peut parfois être secondaire à une pathologie neurologique.
Les troubles « dys » sont des dysfonctionnements génétiques. « On naît dys et on le reste toute sa vie », lance Hélène Herbet. L'orthophoniste alençonnaise est formelle : « Ces troubles ne disparaissent pas. On vit avec et on peut compenser, mais pas gommer ni effacer.
Dyspraxie et dimension héréditaire
En effet, puisqu'il existe différentes manifestations de la dyspraxie, diverses origines peuvent y être corrélées. Le facteur héréditaire favoriserait certes l'apparition de ce trouble des automatismes, néanmoins la génétique n'est pas gage de transmission inévitable de la dyspraxie.
La dyspraxie, un handicap reconnu
gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
D'autant qu'il n'existe pas de liste maladie invalidante reconnue mdph 2022, et que seul le retentissement des troubles (tdah, dyslexie, dysorthographie, dyspraxie) sont à prendre en compte pour l'octroi de l'essentiel de aides.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Comment soigner ce trouble ? Comme la plupart des autres troubles de l'apprentissage, la dysgraphie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps, d'où la notion de handicap.
Principal traitement de la dysgraphie : la rééducation de l'écriture. Des séances de graphothérapie, réalisées par un orthophoniste, un psychomotricien ou un graphopédagogue, permettront à l'enfant de rééduquer son écriture.
Travailler sur des phrases courtes, mais les faire travailler à fond : lire la phrase, l'analyser, repérer toutes les particularités orthographiques éventuelles, la mémoriser, puis l'écrire à voix haute, la relire ensuite et corriger si nécessaire.
L'association de plusieurs de troubles « dys » (deux ou plus) « est fréquente chez un même enfant : cela suggère l'existence possible d'un mécanisme commun qui serait à l'origine de ces dysfonctionnements, vraisemblablement au cours du développement.
L'enfant dysgraphique est incapable de se concentrer à la fois sur l'écoute, la compréhension des mots et le fait de tracer des lettres. Il écrit lentement, et il a du mal à diriger son crayon. L'écriture le fatigue et entraine des douleurs du poignet et du bras.
Que faire ? Ne lui mettez pas la pression, ne lui faites pas sentir votre stress grandissant. Restez serein en toute circonstance et donnez-lui le temps de souffler de temps en temps, de jouer. Car notez-le bien, les enfants découvrent et apprennent beaucoup de choses dans les jeux.
Ces troubles sont durables, persistants tout au long de la vie. Les estimations globales notamment issues des travaux récents de la HAS [2] révèlent une prévalence de l'ordre de 6% à 8% des enfants par classe d'âge pour l'ensemble des troubles.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Quels sont les traitements de la dyslexie ? Il n'y a pas de médicaments spécifiques pour soigner la dyslexie. Toutefois, il existe des moyens pour améliorer leurs conditions. Pour le traitement des personnes atteintes de dyslexie, il faut s'orienter vers des séances chez l'orthophoniste.
École Fourio :
L'association Système Dys a été créée pour venir en aide aux enfants dys. Elle est l'origine de l'école Fourio qui s'appuie sur une pédagogie pluri-sensorielle élaborée par des personnes elles-mêmes « dys ».
Comme pour la dyslexie, la recherche d'une dysgraphie nécessite un bilan. Ce bilan est généralement passé chez un ergothérapeute, un psychomotricien ou chez un graphothérapeute.
L'allocation d'éducation de l'enfant handicapé (AEEH) est une allocation spéciale destinée à compenser le surcoût des soins et de l'éducation des enfants handicapés. Le montant varie considérablement selon l'enfant et la situation de la famille. L'allocation de base s'élève à 131,81 euros.
Interventions pédagogiques adaptées : les enseignants peuvent apporter des adaptations pédagogiques pour aider les élèves atteints de dysgraphie, en utilisant par exemple des supports d'écriture spéciaux, des outils d'aide à l'écriture, et des exercices ciblés pour améliorer la motricité fine.
Il faut donc l'avis d'un médecin, souvent un neuropédiatre, qui saura interpréter les bilans des professionels médicaux et paramédicaux qui suivent l'enfant : psychologue (test de QI), ophtalmologiste, orthoptiste, orthophoniste, psychomotricien, etc.