La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Les conséquences sur la vie scolaire
Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués. Enfin, l'apprentissage de récitations ou de leçons sera tout particulièrement difficile.
Il n'y a pas de traitement médicamenteux qui peut aider à réduire les symptômes de l'aphasie et de la dysphasie. Ce n'est qu'au moyen d'une rééducation de quelques mois (dans le cas de l'aphasie) ou de plusieurs années (dans le cas de la dysphasie) que l'on peut remarquer une amélioration.
Il apparaît que la dysphasie peut avoir des conséquences sérieuses à long terme sur les apprentissages, et sur l'insertion professionnelle. L'avenir dépend en grande partie du type de la dysphasie et de sa sévérité, mais aussi des capacités intellectuelles générales de l'enfant, et de l'appui de la famille.
Une dysphasie sévère est un trouble sévère et persistant du développement du langage limitant de façon importante les interactions verbales, la socialisation et les apprentissages scolaires (MEQ, 2000 b).
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Victime du trouble d'accès lexical, un enfant dysphasique manque souvent de vocabulaire. Pour pallier ce problème, créez des petits jeux pédagogiques, pour qu'il assimile le langage sous un angle positif et l'aide à surmonter ses difficultés. Par exemple, dessinez un mot et faites-le deviner à votre enfant.
Les causes sont neurologiques (une configuration différente du cerveau) et n'ont rien à voir avec une absence ou un manque de stimulation, avec une surdité ou un retard intellectuel. Les enfants atteints de dysphasie ont habituellement une intelligence normale et ont un grand désir de communiquer.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Les manifestations chez l'adulte
La dysphasie adulte peut ainsi être la source de difficultés de compréhension et d'expression verbale. Le patient peut donc avoir du mal à exprimer sa pensée, comprendre ses interlocuteurs, bien que sa vue et son ouïe soient totalement saines.
La dyscalculie est une altération de la cognition mathématique entraînant des limitations dans la manipulation des chiffres et des ordres de grandeur.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
La dysphasie est un trouble du développement du langage qui touche 1% des enfants d'âge scolaire. Les enfants touchés éprouvent du mal à s'exprimer et à comprendre ses interlocuteurs.
Cette rééducation est essentiellement réservée aux orthophonistes qui, elles seules, peuvent élaborer et mettre en place un plan de traitement et d'intervention orthophonique adapté à chacun des enfants. Ce suivi en orthophonie est essentiel pour permettre à l'enfant de se développer malgré ses grandes difficultés.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
Créer un répertoire de mots dont la lecture doit être globale avec les mots les plus fréquents et tous les mots outils (ex: le, la, dans, et...). Éviter de le faire lire à haute voix devant toute la classe si cela le gêne. Proposer à l'enfant de préparer un texte pour le lire en classe.
En France, 8 à 10 % des élèves sont concernés par ces troubles, soit en moyenne deux par classe. Selon une étude de la Fédération française des dys (FFDys), réalisée en mai 2019 auprès de 1 500 jeunes, 60 % ont déclaré être victimes de harcèlement scolaire.
Elles affectent le fonctionnement des zones du cerveau associées à la prononciation, la phonologie, la syntaxe et la sémantique chez les personnes qui en sont atteintes. La dysphasie et aphasie vont toutes deux induire des difficultés plus générales à interagir, apprendre ou comprendre verbalement.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.