La France importe la totalité de son gaz naturel auprès d'autres pays comme la Norvège et la Russie. Mais, depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de nombreux pays comme la France ont décidé de stopper les importations afin de faire pression sur Moscou.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
Au moment où les livraisons de gaz en provenance de la Russie ont cessé, le gaz russe ne représentait plus que 9% du gaz consommé en France (contre 17% en février 2022). Ce n'est pas notre source principale d'approvisionnement, contrairement à certains autres pays européens.
L'UE a acheté 57 milliards d'euros de pétrole, de gaz et de charbon à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine.
La Russie est le second fournisseur avec 17 % des importations, soit deux fois moins qu'à l'échelle européenne, où le gaz russe représente 40 % des importations totales. Les Pays-Bas (8 %), l'Algérie (8 %), le Nigéria (7 %) ou encore le Qatar (2 %) contribuent également à l'approvisionnement français.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Selon Patrice Geoffron, professeur d'économie à Dauphine, nous avons les infrastructures nécessaires. "La France a, à la différence de l'Allemagne, la possibilité d'importer du gaz naturel liquéfié, nous avons quatre terminaux méthaniers", note-t-il.
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
Si de nombreux pays d'Europe centrale ou orientale dépendent entièrement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz, comme la Slovaquie ou les Pays Baltes, la part du gaz russe est de 80 % en Pologne, 65 % en Autriche, 37 % en Allemagne et en Italie et 24 % en France.
Des blé français à 320 $/t FOB
Les données des douanes françaises concernant les exports de céréales indiquent que la France a exporté 4,15 millions de tonnes (Mt) de blé tendre entre le 1er juillet 2021 et le 9 janvier 2022. C'est plus que l'an dernier sur la même période : 3,99 Mt.
Le pétrole russe continue à financer l'invasion de l'Ukraine, mais cette fois l'argent pour l'acheter ne provient plus principalement de l'Occident. C'est désormais l'Asie qui en est devenue l'un des principaux acheteurs.
C'est la Norvège qui fournit le plus de gaz dans le pays avec 36% des entrées brutes. La Russie arrive derrière avec 17%, suivie de l'Algérie et des Pays-Bas à 8%, et enfin le Nigéria (7%) et la Qatar (2%).
En France, le fournisseur historique de gaz naturel et toujours leader est Engie (ex-GDF Suez / Gaz de France). Depuis 2007, date de l'ouverture à la concurrence, EDF et de nombreux autres fournisseurs alternatifs de gaz sont venus concurrencer Engie.
· La Finlande
Plus de 90 % des importations de gaz naturel du pays en 2020 provenaient de Russie, selon Eurostat.
La Russie fournit à l'Ukraine environ 60 % du gaz que ce pays consomme, soit 30 à 35 milliards de mètres cubes par an sur un total de 55 milliards [2] 4.. Conséquence d'une telle dépendance, la dette ukrainienne à l'égard de Gazprom a atteint des proportions considérables.
En effet, en 2014, la France a importé 27,3 TWh d'électricité. D'ailleurs, avec 13,2 TWh, l'Allemagne est le principal fournisseur en énergie électrique devant la Suisse (9,1 TWh), l'Espagne (2,9 TWh), le Royaume-Uni (0,8 TWh), la Belgique (0,8 TWh) et l'Italie (0,5 TWh).
Le gazoduc relie la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique. De ce fait, l'Allemagne, encore dépendante du gaz russe à 37%, est la première à subir les conséquences de cette interruption. Selon un rapport d'information du Sénat français daté du 31 août 2022, l'Autriche dépend à 65% du gaz russe.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
Les céréaliers britanniques, qui ont récolté un blé d'une qualité raisonnable cette année, sont des fournisseurs réguliers de la France mais en général plutôt de blé fourrager pour l'alimentation animale», indique Damier Vercambre, courtier chez Inter Courtage.
Retrouver l'article synthèse : Où part donc le blé français ? L'Algérie est à ce jour le principal débouché du blé français à l'export. Les quantités exportées varient selon les années vers cette destination et dépendent principalement des productions algériennes et françaises, mais aussi des prix des concurrents.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 1,9 million de clients¹.
Le gouvernement allemand va prendre 99 % de l'énergéticien afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique du pays. Le groupe, qui fournit 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne, est asphyxié par la fermeture de Nord Stream 1.
L'Europe peut se passer de gaz russe, selon le commissaire européen Thierry Breton. Ci-dessus, le méthanier « Dream LNG » s'approvisionnant en gaz naturel liquéfié au port de Prigorodnoye, situé sur l'île montagneuse de Sakhaline, à l'est de l'Asie, en janvier 2022.
Le Kremlin a annoncé ce lundi 5 septembre 2022 que l'interruption des livraisons de gaz vers l'Europe via le gazoduc Nord Stream 2 étaient une conséquence des sanctions imposées par l'Occident en réaction à la guerre menée en Ukraine.