Côté importations, on notera que la France a augmenté celles des préparations à base de céréales et des farines de 7,1 % (un poste qui compte pour entre 6 et 8 % des importations de produits agricoles et agroalimentaires). Ces importations avaient déjà augmenté en 2020 (+ 1,1 %) sur la même période.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
La Chine représente 17,9 % des exportations de blé provenant du Canada, 13,2 % de celui exporté depuis les États-Unis et 12,2 % des exportations françaises. La Chine reste ainsi plutôt épargnée par l'actuel conflit en Europe. En effet, ce pays ne se fournit ni en Russie ni en Ukraine.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
Les principales marchandises ukrainiennes exportées en France en 9 mois de 2021, étaient les suivantes: graisses et huiles d'origine animale ou végétale (15,4%), graines et fruits oléagineux (14,9%), résidus et déchets de l'industrie alimentaire (14,6%), métaux ferreux (8,3%), bois et les objets en bois (6,4%), ...
Le blé, fleuron du marché mondial des céréales
Avec quelque 130 millions de tonnes par an, la Chine est de loin le premier producteur de blé au monde, suivie de l'Inde (90 millions de tonnes), des États-Unis et de la Fédération de Russie, avec plus de 60 millions de tonnes chacun.
La Russie était le plus gros exportateur de blé au monde en 2021/2022. Elle en exportait 33 millions de tonnes. L'Union Européenne, avec 30 millions de tonnes, était le second exportateur mondial, juste devant l'Australie. En quatrième position se trouvaient les États-Unis.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
par Atlasocio.com | Mis à jour le 27/06/2022
Les principaux États producteurs de blé au monde sont la Chine, l'Inde, la Russie, les États-Unis et le Canada. Les pays ayant les plus faibles productions de blé sont le Qatar, le Koweït, le Cameroun, le Venezuela et le Malawi.
Alors que sur les trois dernières campagnes, la France exportait en moyenne 5 Mt vers l'Algérie, premier client du blé français, avec seulement 1,85 Mt, la campagne 2020-21 enregistre son plus faible volume depuis 2007-08 ; l'Algérie n'a pas diminué son volume global d'importation (6,1 Mt) mais a diversifié ses ...
5. La France, le plus grand producteur d'Europe. On dit souvent que l'Ukraine est le grenier à blé de l'Europe, mais c'est en fait la France qui est le plus grand pays producteur de blé du continent européen.
Les blés russes exportés proviennent très majoritaire- ment (de l'ordre de 80-90 %) de la zone « sud » de la Russie (figure 2), entre l'Ukraine, la mer d'Azov et la mer Noire à l'ouest, la chaîne du Caucase au sud, les côtes quasi-déser- tiques de la mer Caspienne à l'est.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
Le Liban importe plus de 60% de son blé. En Afrique, la Tunisie, l'Algérie et la Libye sont à plus de 40% de blé en provenance d'Ukraine.
Le premier acheteur de blé russe reste l'Égypte avec 13 à 14 millions de tonnes de blé par an, mais beaucoup de céréales vont aussi en Turquie (entre 6 et 8 millions de tonnes chaque année) ou en Algérie (pour 2021-2022, 10 % du blé acheté par l'Algérie est d'origine russe).
Les principaux produits importés étaient les véhicules (6,5%), les huiles de pétrole (6,3%), les médicaments (3,7%), le charbon (3,1%), le gaz de pétrole, les appareils électriques et les pesticides (Comtrade). Après avoir chuté en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, les volumes des échanges ont rebondi en 2021.
Si la majorité des pays sont tournés vers la Russie, qui fournit le continent à hauteur de 32 % (contre 12 % pour l'Ukraine), la Tunisie, la Libye et la Mauritanie dépendent eux en grande partie du blé ukrainien (30 à 50 % de leurs importations).
par Atlasocio.com | Mis à jour le 08/06/2022
Les principaux États d'Afrique producteurs de blé sont l'Égypte, l'Éthiopie, l'Algérie, le Maroc et l'Afrique du Sud. Les pays du continent africain ayant les plus faibles productions de blé sont le Cameroun, le Malawi, l'Eswatini, Madagascar et le Botswana.
Le phénomène traduit des tensions multiples, entre inquiétude des consommateurs, guerre en Ukraine, hausse des coûts de production ou encore négociations commerciales ardues, sur fond de forte inflation.