La France "n'est pas en guerre contre la Russie" et veut "rester en contact" avec Poutine pour Macron. Le président a expliqué qu'il avait "choisi de rester" en liaison avec le dirigeant russe pendant le conflit avec l'Ukraine.
Mercredi 12 octobre, sur France 2, Emmanuel Macron a répété que la France n'était "pas en guerre" contre la Russie. Mais en même temps, Paris augmente son soutien à l'Ukraine. Le chef de l'Etat avance sur une ligne de crête.
En effet, le quatorzième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 prévoit que « la République française (…) n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple ». D'autre part, le droit international interdit la déclaration de guerre.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
Plus d'équipements militaires pour Kiev, et plus de sanctions pour Moscou. La France a décidé de renforcer son soutien à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, à l'issue d'un Conseil de défense qui s'est tenu samedi en fin de journée.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
Vladimir Poutine a présenté l'Eurasianisme et le "putinisme" comme alternative aux idéaux occidentaux adoptés par de nombreux pays de l'OTAN. Le putinisme associe le capitalisme d'État au nationalisme autoritaire.
Allégation : la défense antimissile de l'OTAN représente une menace pour la sécurité de la Russie. Dans les faits : la défense antimissile balistique de l'OTAN n'est pas dirigée contre la Russie et ne peut porter atteinte aux capacités de dissuasion stratégique russes.
Résumé La France est activement impliquée dans des relations de défense très étroites avec ses alliés les plus proches que sont, en Europe, le Royaume-Uni et l'Allemagne, ainsi que les États-Unis.
Tout Français de sexe masculin est donc susceptible d'être mobilisé afin de défendre le territoire national, ou, plus largement, de se battre pour son pays (y compris sur un théâtre d'opération extérieur à la France).
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
La guerre est partout, et la France part au front pour défendre son pays et ses alliés. Qui part en premier? Les forces opérationnelles immédiatement mobilisables, c'est-à-dire 77.000 femmes et hommes de l'armée de terre, 34.000 de la marine et 40.000 de l'armée de l'air et de l'espace.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
La guerre qui vient d'éclater justement entre l'Ukraine et la Russie, peut-elle arriver jusqu'à la frontière de la France selon vous ? Au sens militaire et à court terme, non.
Et ce, "pour plusieurs raisons", explique le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations unies (ONU). "Légalement, l' Or ce n'est pas le cas de l'Ukraine. Donc légalement, il n'y a pas de raison d'intervenir."
Quels sont les pays ennemis de la France ? La même source évoque « non seulement la Russie, mais aussi la Turquie ou un pays d'Afrique du Nord (la Libye par exemple) » comme ennemi potentiel.
Plusieurs alliés de la Russie ont déjà affiché ouvertement leur soutien, comme la Syrie ou le Venezuela. D'autres, comme l'Afrique du Sud ou de la Chine, ne condamnent pas l'offensive russe.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
De sa création à 1991, l'adversaire désigné de l'OTAN est l'URSS qui forme elle-même le pacte de Varsovie en 1955 à la suite de l'adhésion de la RFA à l'OTAN et à son réarmement.
La reconnaissance par la France de la fédération de Russie comme État successeur de l'URSS s'accompagne de la signature d'un Traité bilatéral d'amitié, d'entente et de coopération. Entre 1992 et 1995, la politique étrangère russe est très conciliante à l'égard des Européens.
Vladimir Poutine affiche son hostilité à cet élargissement de l'Otan dont il fustige les ambitions « impérialistes » et « hégémoniques ». Après de longues tractations entre Turcs, Suédois et Finlandais, le sommet de l'Otan à Madrid marque une étape clé dans l'élargissement de l'Alliance au Nord et à l'Est de l'Europe.
La Russie présente, en ce moment, plusieurs dangers pour l'Europe. D'un côté, il y a les menaces les plus visibles et directes : menaces armées, destructions et guerre - comme l'on voit déjà sur le terrain et aussi avec une potentielle extension du conflit.
La France reste pourtant membre, non seulement de l'Alliance proprement dite, mais aussi de l'OTAN. Elle n'est sortie que de la structure militaire intégrée de l'Organisation.