La liberté absolue n'existe pas. La liberté, toujours relative à l'histoire de chacun, est réponse à un jeu de contraintes. Il existe tout au plus une liberté optimale dans une situation donnée pour un individu donné. Perdre de vue ce fait, c'est s'aventurer en terrain dangereux, car totalement idéaliste.
La liberté est un idéal et aussi le pire des pièges. La liberté de se regrouper peut mener à l'enfermement; celle de proclamer la vérité, à l'exclusion; et celle de dénoncer violemment peut entraîner la répression. La liberté est un instrument dangereux quand elle n'est pas accompagnée par la réflexion.
Ces limites sont nécessaires car elles permettent d'assurer le bon fonctionnement de la société. Toutes les libertés sont concernées, y compris par exemple la liberté de conscience. Ainsi, dans le cadre de la démocratie française, chacun est autorisé à croire ou non en un Dieu.
La liberté est le pouvoir qui appartient à l'homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d'autrui; elle a pour principe la nature, pour règle la justice, pour sauvegarde la loi; sa limite morale est dans cette maxime : Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'il te soit fait.
C'est pourquoi l'existence est première par rapport à l'essence, c'est-à-dire à la nature de l'homme, qui n'est que le résultat de ce qu'il fait de sa vie. La liberté humaine est totale et inaliénable, mais elle comprend des conséquences inévitables, à commencer par la responsabilité.
Cette expression est à la fois un précepte et un proverbe : il apprend à restreindre ses libertés en communauté, mais il est aussi utilisé pour mettre en garde contre tout abus de pouvoir. Si tu veux qu'on t'épargne, épargne aussi les autres.
Par ailleurs la liberté semble illusoire parce que nous sommes occupés à chercher ce qui nous est utile et à satisfaire nos désirs, nous avons conscience des fins que nous poursuivons, nous avons l'impression d'être libre, mais c'est une illusion, car nous ignorons en général les causes qui nous déterminent à désirer ...
La dépendance est un autre obstacle à la liberté intérieure. Il peut s'agir d'une dépendance à un objet, une substance, une relation, une habitude. Être dépendant, c'est ne plus pouvoir se passer de quelque chose, c'est perdre sa liberté.
Locution nominale
Homme qui n'est pas soumis au servage ou à l'esclavage.
Pourquoi voulons nous être libres? Pour de nombreuses personnes la liberté représente l'abscence de contrainte, c'est pouvoir faire ce qui nous plait vous répondrons en majorité les individus. La liberté absolue, la liberté illimitée, le libre arbitre c'est certes le plus grand désir de l'homme.
Intuitivement, la liberté s'expérimente comme absence de contraintes : on se sent libre quand on ne subit ni contrainte physique, ni interdiction morale, ni pression psychologique. Le sentiment de liberté naît alors du fait que le principe de l'action est en nous et n'est pas déterminé par un principe extérieur.
LE SENTIMENT DE LIBERTÉ
Il peut atteindre ce but seulement à travers la liberté. En prenant conscience de sa dimension de liberté, il peut se sentir libre et manifester son essence. L'essence de l'homme a ses racines dans le sentiment de liberté et elle s'identifie avec la liberté d'être soi-même.
La liberté permet, par exemple, à une personne de faire des choix. Ces choix peuvent être très simples, comme sélectionner une chanson que l'on a envie d'écouter. Il arrive aussi que ces choix soient plus complexes parce qu'ils impliquent des obligations.
La liberté est un droit sacré et imprescriptible que possèdent tous les êtres humains. C'est la faculté d'agir selon sa volonté, tout en respectant la loi et les droits d'autrui.
Premièrement, donner une grande liberté aux jeunes participe à conduire les jeunes à faire et à apprendre de mauvaises habitudes ; à titre d'exemple, la plupart des jeunes qui s'adonnent à la drogue ce sont des victimes d'une liberté absolue.
Rousseau : « La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre ». La notion de liberté peut être comprise comme synonyme d'une absence totale de contraintes, d'entraves quant aux désirs de chacun et leur réalisation.
La liberté, le plus simplement possible peut-être définie par l'absence de chaînes. Un esclave par exemple est un homme qui n'est pas libre. L'homme libre ne peut être soumis, c'est celui qui fait ce qu'il veut, qui ne souffre d'aucune contrainte.
L'animal est totalement esclave de ses instincts, il est programmé biologiquement. Il est en permanence sous la menace des prédateurs et aussi de ses propres congénères. Il est dépendant des lois de la nature. Pouvoir choisir, ne pas être soumis à ses instincts, sont les signes les plus évidents de la liberté humaine.
Il y aurait une liberté naturelle de l'homme – puisque les hommes naissent libres. c'est encore cette liberté naturelle que Rousseau attribue à son sauvage et qui est tellement consubstantielle l'homme que renoncer à sa liberté ce serait renoncer à sa qualité d'homme.
Etre libre, cela s'apprend. Il faut notamment prendre conscience de tous nos conditionnements pour pouvoir poser des actes partiellement libres. De plus examine en quoi cette liberté n'est pas seulement individuelle. Il existe de nombreuses façons d'incarner cette liberté.
On peut définir la liberté comme la capacité de faire ses propres choix et d'agir selon ceux-ci. C'est donc la faculté de nous autodéterminer en nous appuyant seulement sur notre libre-arbitre. La liberté semble être, pour l'homme, une évidence.
Etre libre engendre donc des contraintes vis à vis de l'humanité, et on peut alors paradoxalement vouloir renoncer à notre liberté pour se libérer des restrictions qu'elle impose tout en risquant alors soi même de perdre toutes libertés physique (emprisonnement) .
Agir librement, c'est agir sans contrainte. Cependant, afin que la liberté soit pleinement authentique, elle doit s'accompagner d'une volonté qui nous permet de faire des choix, de prendre des décisions, même si cette volonté peut entraîner une occultation de nos désirs, de nos envies….
La liberté s'acquiert par la connaissance de soi, tant du soi rationnel que du soi irrationnel et inconscient. La raison lève de nombreuses servitudes, et nous rend humains ; sans elle, nous ne serions guère plus que des animaux.
La liberté est en général l'objet d'une triple analyse. C'est d'abord une notion métaphysique. Il s'agit alors de savoir si l'homme est libre ou déterminé par des contraintes qu'il ne maîtrise pas. S'il est la cause première de ses choix, on dit qu'il possède un libre-arbitre (aussi appelé liberté d'indifférence).