On remarque au passage que la monnaie ne fait ici que faciliter l'échange, servir d'intermédiaire entre acheteurs de produits et vendeurs de produits. Mais la monnaie ne fait pas l'objet d'une demande pour elle-même : les agents en possèdent uniquement pour ce qu'elle leur permet d'acquérir.
Intermédiaire des échanges (payer), unité de compte (compter) et réserve de valeur (être stockée).
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
Le motif de précaution : les agents demandent de la monnaie pour se prémunir du risque ou pour saisir des opportunités. De même, plus les revenus des agents augmentent, plus ils souhaitent détenir de la monnaie par motif de précaution. Ainsi, la demande de monnaie pour motif de précaution croît avec le revenu.
La monnaie est un instrument d'échange
La monnaie facilite les transactions entre les agents économiques car elle est acceptée par tous. Elle est immédiatement disponible et sans frais, c'est un actif liquide.
Alors qu'elle est touchée par l'inflation, un endettement des ménages élevé et une compétitivité en baisse, les grands pays de l'euro souffrent d'une croissance insuffisante, de marchés du travail inefficients et d'une population vieillissante.
La monnaie doit donc avoir une valeur universellement reconnue. La monnaie, permet de mesurer la valeur des différent biens et de les comparer entre eux. Autrefois on utilisait l'or car il est facilement divisible et permet donc de mesurer petites et grandes valeurs.
Désigne en fait la demande de crédits à court terme (financés habituellement par les banques, donc par une création de monnaie) par les différents agents économiques.
Ainsi, dans la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (1936), John Maynard Keynes définit trois motifs de demande de monnaie : transaction (régler les échanges), précaution (faire face aux aléas futurs) et spéculation (profiter des opportunités ultérieures de placements).
Pigou) qu'apparaît pour la première fois la notion de demande de monnaie. L'équation de Fisher MV = PT est reformulée sous la forme : M = k PY où P représente le niveau général des prix et Y le revenu national réel, qui va conditionner le volume de transactions que les individus projettent de réaliser.
Il existe trois formes de monnaie aujourd'hui : la monnaie métallique (les pièces), la monnaie papier (les billets), la monnaie scripturale.
1. Le dinar koweïtien. Connu comme la monnaie la plus puissante du monde, le dinar koweïtien ou KWD a été introduit en 1960 et était initialement équivalent à une livre sterling.
La monnaie est un facteur qui facilite les échanges nationaux et internationaux. Réserve de valeur, la monnaie a développé un marché, appelé marché des changes. Ce marché est devenu l'un des plus important de la planète avec 3500 milliards de dollars de transactions par jour.
L'inventeur de la monnaie - au sens actuel du terme et s'il faut en croire Hérodote (I, 94) - serait un roi de Lydie (Gygès, r. 708/687 - 680/648) qui -en 687 av. J. -C.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.
La monnaie, enfin, est une réserve de valeur, elle est une des formes de la richesse un actif de patrimoine qui présente la particularité de pouvoir à la fois être conservée et rester parfaitement liquide, c'est-à-dire de garder sa valeur et d'être immédiatement utilisable pour l'échange de biens et services.
L'offre de monnaie se fait a travers la banque centrale, c'est la banque centrale qui va mettre en circulation la monnaie au sens large et particulièrement les pièces et les billets.
La théorie quantitative de la monnaie postule un lien direct entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des prix. Selon cette approche, une stimulation monétaire n'a pas d'effets bénéfiques durables sur l'économie, elle ne génèrera que de l'inflation.
En économie, le mot monnaie désigne tous les moyens de paiement dont les agents économiques disposent. C'est un bien économique, car il a une utilité et il doit être produit (on ne le trouve pas dans la nature) par un agent économique spécifique.
Les classiques et les monétaristes : la neutralité de la monnaie. Selon les classiques et les néoclassiques, la monnaie n'a pas d'influence sur l'économie réelle. Il n'y donc pas de relation entre la sphère réelle et la sphère monétaire.
En principe, les banques centrales ne créent pas de monnaie. Ce sont essentiellement les banques commerciales, celles qui sont habilitées à la fois à faire des crédits et à recevoir des dépôts, qui créent de la monnaie.
La principale critique de Friedman concernant la théorie de demande de monnaie de Keynes porte sur les variables expliquant cette demande, à savoir le revenu et le taux d'intérêt. Pour lui, la demande de monnaie ne dépend pas du revenu quotidien, mais de l'ensemble des revenus présents, passés et futurs.
Quelle souveraineté monétaire face au Bitcoin ? Monnaie ou pas, il est un point sur lequel on peut s'accorder, le bitcoin n'est pas une monnaie souveraine. Les États n'ont pas la possibilité d'influer sur son cours, sur son émission, sur la surveillance des échanges.
En tant qu'intermédiaire des échanges, elle est considérée comme l' « équivalent général », c'est-à-dire comme le bien échangeable contre tous les autres. Elle peut éteindre une dette instantanément et définitivement. On dit qu'elle a un pouvoir libératoire illimité.