La montagne, unique pour le bien-être physique Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air. Notre organisme compense alors en augmentant notre taux d'hématocrite (nos globules rouges dans le sang). C'est ce mécanisme que recréent artificiellement les sportifs lors d'un dopage à l'EPO.
En montagne, l'air se fait rare
Si la montagne engendre une fatigue inhabituelle, ce n'est pas seulement en raison des descentes de pistes de la journée ! L'effort physique, certes, y participe, mais c'est avant tout en raison des caractéristiques de l'air en altitude, qui a un effet physiologique.
L'œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA)
L'OPHA débute par une toux sèche et un essoufflement anormal puis surviennent crachats roses et mousseux, râles pulmonaires, cyanose (perte de couleur voire coloration bleue de la peau), fièvre.
Le gonflement des mains, des pieds et, au réveil, du visage, est fréquent. Cet œdème est peu gênant et disparaît en général après quelques jours ou en redescendant. Les maux de tête, sans aucun autre symptôme de mal aigu des montagnes, sont également fréquents.
En haute montagne, l'altitude, le froid, la versatilité du terrain, l'isolement et l'immensité sont autant de facteurs qui attirent, mais génèrent parfois une angoisse diffuse.
La montagne, unique pour le bien-être physique
Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air. Notre organisme compense alors en augmentant notre taux d'hématocrite (nos globules rouges dans le sang).
L'altitude et le fait que la pression atmosphérique y soit plus faible provoquent une expansion du gaz présent dans votre tube digestif. De nombreuses personnes souffrent ainsi de flatulences, de ballonnements et de nombreux autres problèmes intestinaux.
La tension artérielle pulmonaire augmente. L'élévation de la tension artérielle pulmonaire est plus marquée lors d'un effort physique dans un environnement hypoxique comparativement à un même effort effectué au niveau de la mer.
La réponse de la PA lors d'un séjour en altitude est variable d'une personne à l'autre. En moyenne, la PA augmente avec l'altitude tant chez les patients hypertendus que chez les volontaires normotendus en bonne santé.
Le mal des montagnes se manifeste quelques heures après l'arrivée en altitude. Les symptômes sont souvent limités à des maux de tête, des nausées, des vomissements, des bourdonnements d'oreilles, des palpitations, des vertiges et une lassitude. La nuit, des insomnies peuvent survenir.
La plupart des médecins conseillent aux parents de limiter au minimum leurs passages à des altitudes supérieures à 1 500 mètres d'altitude chez leurs bébés de moins d'un an. Et de rester aux hauteurs inférieures à 1 700 mètres d'altitude avec les nourrissons de moins de 15 mois.
Inévitables apnées du sommeil
Ce qui induit d'abord un mauvais sommeil en montagne est un phénomène indépendant de notre volonté. À partir de 2 300 m d'altitude en moyenne, nous sommes tous soumis à l'hypoxie, c'est-à-dire la moindre disponibilité de l'oxygène dans l'air.
La meilleure mesure de prévention pour éviter le mal des montagnes est de laisser le temps à l'organisme de s'accoutumer à une altitude plus élevée.
Si la pression extérieure augmente, comme lors de la descente d'un avion ou lors d'une plongée en eau profonde, les personnes doivent fermer la bouche et se boucher le nez, et essayer d'expirer lentement par le nez. Cette manœuvre contraint l'air à passer par la trompe d'Eustache fermée jusqu'alors.
C'est bien connu, partir à la montagne, c'est prendre un grand bol d'air ! Si nos poumons sont aux anges à l'idée de respirer l'air pur des hauteurs, c'est tout notre organisme qui en bénéficie. En montagne nous fabriquons plus de globules rouges ce qui a pour effet de requinquer notre condition physique.
Lors d'ascension sur une plus longue durée, l'organisme s'habitue et les symptômes diminuent; c'est l'acclimatation. Ce manque d'oxygène peut également entraîner des méfaits psychologiques, puisque le cerveau est très sensible au manque d'oxygénation. À 4 000 mètres, il ne reste plus que 60 % d'oxygène disponible.
Si les symptôme sont légers, ralentir, faire des pauses, s'obliger à ne rien faire, ce qui est idéal pour laisser le corps s'adapter tout seul. Passer 1 jour de plus à l'altitude qui commence à poser problème peut-être très bénéfique pour les faire disparaitre.
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
Personne n'est sans savoir que la montagne, en fait l'altitude, engendre un certain nombre d'effets indésirables sur l'organisme. Parmi ces effets, le plus remarquable est incontestablement la flatulence.
Pendant les premiers jours, on observe une augmentation de la fréquence cardiaque. Celle-ci s'abaisse par la suite, mais demeure cependant plus élevée que sa valeur usuelle au niveau de la mer.
L'altitude est aussi connue pour diminuer la sensation de faim (réduction d'une hormone qui stimule la faim, la Ghréline), phénomène connu sous le terme d'«anorexie d'altitude». Sans surprise, des chercheurs ont observé aux Etats-Unis que lorsque l'altitude de résidence augmente, le taux d'obésité baisse.
L'expulsion de flatulences à haute altitude (EFHA en anglais High-altitude flatus expulsion ou HAFE) est un syndrome gastro-intestinal qui implique le passage spontané de quantités accrues de gaz rectaux à haute altitude.
Presser l'abdomen
Pour se débarrasser rapidement des gaz intestinaux, un bon moyen est de comprimer l'abdomen. Pour ce faire, vous devez vous allonger sur le ventre et plier vos genoux au-dessus de votre ventre, en exerçant une pression sur la zone.
Analyser les selles plutôt que les pets
Cependant, un trop plein de gaz peut aussi entraîner d'autres symptômes, comme des crampes d'estomac, des ballonnements, des douleurs abdominales, une constipation ou encore une diarrhée.