La morphine est extraite de l'opium, obtenu à partir des fleurs de pavot. Elle est l'un des médicaments les plus uti- lisés et les mieux connus pour le traitement de la douleur. Elle fait partie de la liste des médicaments reconnus comme essentiels par l'Organisation mondiale de la santé.
Analgésique puissant, administré notamment aux patients atteints de douleurs chroniques, la morphine ne soulage pas tout le monde...
30 minutes après la prise et dure 4 heures. 90 minutes après la prise et dure 8 à 12 heures. La morphine «rapide» est utilisée pour adapter plus rapi- dement le traitement et pour les doses de réserve.
Tolérance et hyperalgésie. La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de l'effet antalgique, une dose plus importante est nécessaire pour obtenir un effet équivalent. L'hyperalgésie induite par les opioïdes est définie comme un état de sensibilisation nociceptive causée par l'exposition aux opiacés.
La chaleur. Un bain à l'eau tiède, les compresses chaudes et les bouillottes contribuent à apaiser les douleurs et spasmes musculaires et la raideur articulaire.
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
Les molécules utilisables en remplacement de la morphine avec une efficacité équivalente sont l'oxycodone et peut-être le tapentadol. Le tramadol, la codéine ou la buprénorphine sont des analgésiques moins puissants qui ne peuvent réellement remplacer la morphine.
Voie intraveineuse : Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/j (classiquement 20 mg/j chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.
Somnolence. Elle peut apparaître au début du traitement (environ 10% des cas) ou lors de l'augmentation des doses. En général, cet effet disparaît après quelques jours. Si ce n'est pas le cas, parlez-en à votre médecin.
La morphine est l'antalgique puissant de référence aujourd'hui, même si d'autres molécules dérivées de la morphine ont été développées depuis. L'usage de la morphine n'est plus aujourd'hui réservé aux cas extrêmes ou aux soins palliatifs.
La morphine et d'autres médicaments de la même famille – comme l'hydromorphone, la codéine et le fentanyl – sont appelés opioïdes. Ces médicaments s'utilisent pour soulager la douleur ou la détresse respiratoire durant une maladie ou en fin de vie.
Clairement, le paracétamol en association seul avec la morphine n'apporte pas de bénéfice pour le patient et ne doit plus être prescrit dans les chirurgies à douleur modérée à sévère.
Le tramadol n'est pas un dérivé de la morphine mais une molécule originale qui agit sur les récepteurs du cerveau sensibles à la morphine, ainsi que sur les récepteurs d'autres messagers chimiques du cerveau (sérotonine et noradrénaline).
On classe les médicaments antidouleur, appelés antalgiques, selon l'intensité douloureuse qu'ils sont censés soulager : les médicaments du palier 1 sont utilisés pour traiter des douleurs d'intensité faible : ce sont par exemple le paracétamol, l'aspirine ou les anti-inflammatoires classiques.
Quatre AINS sont vendus sans ordonnance : l'ibuprofène (Motrin, Advil et autres marques), le naproxène (Aleve, Motrimax), le diclofenac (Voltaren Emulgel) et l'acide acétylsalicylique (AAS, Aspirine et autres marques).
La morphine et la codéine, les substances actives de l'opium (Papaver somniferum), agissent dans le cerveau et la moelle épinière et ont des effets anti-douleurs, sédatifs et euphorisants. Elles miment les opiacés naturellement produits dans le cerveau, les endorphines.
Nous n'avons trouvé aucune preuve directe que les opioïdes impactaient la conscience, l'appétit ou la soif du patient lorsqu'ils étaient utilisés pour traiter la douleur du cancer.
Parmi ces symptômes, on retrouve des convulsions, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'agitation, des tremblements, une diarrhée, des crampes abdominales, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires, un état d'anxiété extrême, de la tension, de l'agitation, une sudation excessive et de la ...
Présentations du médicament MORPHINE AGUETTANT
Sur ordonnance (Stupéfiant) - Remboursable à 65 % - Prix : 15,59 €. Sur ordonnance (Stupéfiant) - Remboursable à 65 % - Prix : 46,96 €. Les prix mentionnés ne tiennent pas compte des « honoraires de dispensation » du pharmacien.
La morphine se fixe, comme les endorphines, sur des récepteurs spécifiques opioïdes (µ, κ) du système nerveux. Elle agit plus particulièrement au niveau du mésencéphale, du bulbe rachidien, et de la corne postérieure de la moelle épinière.
L'ibuprofène ou le kétoprofène sont des exemples typiques. Ces médicaments possèdent un effet antalgique et analgésique efficace. Ils peuvent être prescrits pour soulager l'arthrose ou, dans le cas présent, une douleur du dos. L'effet de l'ibuprofène est optimal si les prises sont espacées de 6 heures au minimum.
Plusieurs produits, beaucoup plus puissants que la morphine, sont disponibles : fentanyl, sufentanil, alfentanyl, remifentanil. L'administration se fait généralement par voie intraveineuse au cours de l'anesthésie générale où ils sont associés à des médicaments hypnotiques.
En cas de douleur, le premier antalgique à utiliser est le paracétamol, car il a le rapport bénéfices-risques le moins élevé. Il ne faut pas en consommer plus de 3 grammes par jour, ce qui revient à une dose maximum de 1 gramme de paracétamol toutes les huit heures.
La codéine, également appelée 3-méthylmorphine, est un promédicament métabolisé en morphine par le CYP2D6 après son ingestion par voie orale. Sa déméthylation en morphine en est le principal mécanisme d'activité analgésique. Sans cette métabolisation, la codéine perd une grande partie de son efficacité analgésique.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».