C'est en apparence le plus inutile des arts, car ce n'est pas un art pratique : elle crée des ambiances, apaise les tensions, mais on ne s'en sert pas pour agir. Elle accompagne sans nous faire faire quelque chose. C'est pourquoi certaines personnes la considèrent une perte de temps.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
La musique peut chasser la mauvaise humeur ou pallier une déprime passagère. Le plaisir intense ressenti en écoutant un morceau agit sur notre cerveau par la sécrétion de la dopamine, hormone du bonheur qui régule les émotions négatives et nous rend joyeux.
Son tempo “frénétique” défie l'appréciation de la vitesse du pilote et l'amène à accélérer, sans même qu'il s'en rende compte. Tempo, reconnaissance des morceaux… La perception du temps en musique est aussi soumise à des contraintes technologiques.
En musique, le temps est l'unité de mesure de la durée musicale. Cependant, il n'existe pas de temps étalon. En effet, la durée réelle des temps peut varier d'une œuvre musicale à l'autre, et c'est le tempo qui va fixer, pour un passage musical donné, la durée exacte des temps.
C'est une façon de mettre à distance certaines pensées (désagréables) ou émotions (inconfortables). Il s'agit là aussi d'avoir la paix !…
La musique, c'est toute activité culturelle dont le but est de joindre sons et silences. Rythme, hauteur, timbre, nuances… plusieurs ingrédients permettent de valoriser l'art musical qui s'érige d'ores et déjà en tant qu'un modèle de poésie à part entière.
La musique provoque des effets sur le cerveau, en particulier une réaction chimique qui libère des substances associées au plaisir et à la récompense, telles que la dopamine, les endomorphines. Elle a aussi un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire.
A noter également que si la musique peut booster votre bonne humeur, elle peut également pour les personnes à forte sensibilité et à tendance mélancolique provoquer l'inverse, surtout quand celle écoutée est plutôt triste ou qu'elle peut vous mettre également dans d'autres états négatifs.
La musique favorise les relations au-delà des mots. Elle est intergénérationnelle et son action est multiple. Source d'expériences corporelles, sensorielles, sociales car son plaisir peut être partagé avec ses proches, elle marque les étapes de la vie émotionnelle et contribue à l'identité d'une personne.
La musique favorise des niveaux plus élevés de dopamine dans le cerveau, d'où une sensation de plaisir. Elle améliore la motivation et l'endurance lors de la pratique d'un sport. Elle est utile à l'hôpital pour diminuer le stress et la douleur de patients en chirurgie.
Les musiciens consultent le plus souvent pour le syndrome de surmenage des tissus : des os, des tendons, des ligaments, des muscles, ce qui cause des douleurs. Et ce n'est pas parce qu'on a mal qu'on a forcément une tendinite », rassure la praticienne.
De manière générale, les musiques très plaisantes activent les régions du cerveau impliquées dans la récompense/motivation, les émotions et l'excitation, notamment le striatum ventral, le mésencéphale, l'amygdale, le cortex orbitofrontal et le cortex préfrontal ventral médian [78].
Elle favorise la neurogenèse. Il s'agit du processus par lequel notre cerveau développe davantage de neurones, améliorant ainsi nos capacités cognitives. Elle libère de la dopamine qui améliore l'humeur générale. Elle peut améliorer la capacité d'attention.
Il s'agira de comprendre comment la musique peut aussi conduire à l'aliénation. Pour ce faire, il importe de faire référence à la pensée de Quignard à propos de la haine de la musique. En postulant que les «oreilles n' ont pas de paupières» (1997, p. 108), Quignard signale que l'humain est soumis aux sons qu'il entend.
Des études ont prouvé que la musique est capable de stimuler l'humeur et de diminuer les risques de dépression. Elle améliore également la circulation sanguine, réduit le taux d'hormones liées au stress et soulage la douleur. Écouter de la musique avant une opération peut même améliorer les résultats post-opératoires.
L'univers sonore est en effet d'emblée émotionnel, parce que la fonction naturelle des sons, pour l'être vivant, est une fonction d'alerte. Ils l'informent sur ce qui se passe, ils éveillent à chaque instant son système d'alarme biologique. Ces changements permanents de l'état du monde sont la source de toute émotion.
Sans effort particulier, le cerveau humain est capable de transformer l'énergie acoustique en un percept musical (mélodie, harmonie et rythme) grâce à l'implication du cortex auditif (aires primaires et associatives), localisé dans la partie supérieure du lobe temporal.
Guy d'Arezzo, le père de la musique.
Il nous semble que la musique peut avoir 4 principales fonctions : accompagner, évoquer, provoquer, structurer le temps/orienter dans le temps. L'utilisation d'une même musique peut cumuler plusieurs de ces fonctions.
1. Art qui permet à l'homme de s'exprimer par l'intermédiaire des sons ; productions de cet art, œuvre musicale. 2. Science des sons considérés sous le rapport de la mélodie et du rythme.
Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
Elle traduit les institutions politiques, économiques. C'est un facteur de développement d'abord parce qu'elle aide à comprendre le milieu, géographique, social ; puis parce qu'elle est un facteur économique en ce sens qu'elle contribue à élever le niveau de vie de la communauté.
La musique peut améliorer l'humeur d'une personne, l'exciter ou la rendre calme et détendue. La musique nous permet également – et c'est important – de ressentir presque toutes les émotions que nous éprouvons dans notre vie, voire toutes.