La paille est un bon choix car elle est à la fois aérée, très protectrice au niveau thermique, et elle ne forme pas de plaques compactes comme les tontes de gazon. La faim d'azote qu'elle peut provoquer ne dure pas dans le temps puisqu'une fois totalement décomposée l'azote retourne au sol.
- Le compost et les résidus de plantes
Le compost grossier et mûr sert également de paillage, souvent appelé "Mulch", très efficace et nutritif.
Effet protecteur du sol et des cultures :
La paille partage cet avantage avec la plupart des paillis végétaux. En couche assez épaisse d'au moins une dizaine de cm, elle protège la vie du sol des intempéries, du vent ou des chaleurs excessives. Elle protège également les plantes du froid car c'est un bon isolant.
Toutes les plantes gourmandes en eau devraient être paillées. Attention à ne pas pailler les plantes qui craignent l'humidité comme l'ail, l'échalote ou l'oignon !
Un potager sur ballots de paille comme aux États-Unis : les bottes sont préalablement humidifiées par des arrosages agrémentés d'engrais organique, puis recouvertes d'une fine couche de compost. Elles sont ensuite bâchées une dizaine de jours pour que la décomposition débute grâce à la montée en température.
Il semble également que la paille utilisée comme isolant ne soit pas plus attaquée par les rongeurs ou insectes, comparativement à d'autres isolants fibreux. La reprise d'humidité reste par contre un point très sensible, car toute paille humide pourrit.
La paille est une matière sèche, qui ne risque pas de fermenter, de monter en température ou même de former des plaques comme cela peut être le cas souvent avec le gazon ou d'autres paillis de végétaux frais.
en été, quand il fait très chaud, en paillant sur sol humide ; en automne, pour protéger les plantes avant l'hiver et éviter de laisser le sol nu.
Attendez la fin du mois d'avril (ou début mai) pour mulcher. À cette période, vous limitez aussi le danger d'étouffer vos plants sous un paillis… Commencer par désherber le terrain, puis arroser la terre et recouvrir le sol d'une couche de végétaux.
La tonte de gazon peut être un bon paillage pas cher à réaliser soit même. L'idéal est de tondre un gazon non traité (pour ne pas apporter de pesticides dans votre jardin), avant que les herbes présentes ne montent en graines. En effet, les graines germeraient dans votre paillage là où vous ne les attendez pas.
Pailler permet non seulement de limiter la fréquence de l'arrosage, donc de faire des économies en eau, mais également du désherbage. Faute de lumière, les graines des mauvaises herbes ne pourront pas se développer correctement.
les résidus organiques et surtout les pailles à fort C/N peuvent prendre des mois voire plusieurs années à se décomposer notamment à la surface du sol. Ceci signifie que l'azote nécessaire à cette décomposition sera aussi mobilisé sur cette même période de temps et non totalement et immédiatement.
Ainsi, il est préférable de pailler entre avril et novembre.
En effet, si vous paillez votre sol en hiver, le sol n'aura pas eu le temps de se réchauffer et ainsi, vos plantes risques de mourir.
Un paillage pourra ensuite être réalisé pour éviter la repousse des herbes, limiter l'évaporation et atténuer les trop grands écarts de température. Ce paillage peut être réalisé avec des déchets de tonte de gazon, des écorces de pin, des coques de cacao, des billes d'argile ou encore de la fibre de Miscanthus.
La paille, mais pas seulement
La paille est le matériau idéal, car les brins de paille sont solides, creux. De plus, ils sont cireux, de sorte que la pluie ou l'eau d'arrosage gagne rapidement le sol sans stagner au-dessus du paillis.
Les paillettes de lin ou de chanvre sont utiles pour les sols lourds qu'ils vont alléger. Ils protègent bien contre le refroidissement du sol en fin de saison, donc adaptés aux derniers légumes racines. Le compost est parfait pour enrichir le sol, et sa couleur sombre favorise son réchauffement.
Ne pas pailler le pied des plantes : étalez le paillis sur le sol, entre les plantes en laissant bien un espace à la base des tiges afin d'éviter qu'elles ne pourrissent. Étaler une couche plus ou moins épaisse : on recommande en général d'étaler le paillage en couche de 5 à 7 centimètres d'épaisseur.
Les principaux bénéfices du paillage
- maintenir le sol frais en minimisant l'évaporation de l'eau au pied des plantes et donc réduire les arrosages. - éviter l'apparition de mauvaises herbes en les privant de lumière et donc limiter la corvée de désherbage. - limiter l'érosion des sols en cas de pluie ou de vent.
Cette pratique a pour but de protéger les cultures des intempéries, de limiter les arrosages, et de contenir le développement des herbes indésirables. Les matériaux organiques, en se décomposant auront également pour effet d'enrichir le sol.
L'épaisseur conseillée pour un paillage organique est de 7 cm environ. Mais cette couche doit être adaptée à la matière. La tonte de gazon, riche en azote, doit être étalée en petite quantité. Elle est préconisée sur les cultures courtes (radis, salades).
La paille est la tige qui reste après que les céréales (blé, riz, seigle…) ou autres légumineuses aient été récoltées. Elle est sèche, souvent creuse et est très carbonée. Le foin est obtenu en coupant l'herbe alors qu'elle est encore verte et pleine de nutriments, mais avant qu'elle ne monte en graines.
Protectrice, nourricière, facilement accessible, la paille utilisée en paillage offre de multiples avantages pour notre sol potager. On la retrouve ainsi souvent au pied des courgettes, courges, tomates, fraisiers… jouant tout autant un rôle protecteur qu'esthétique à parer le sol d'une belle couleur dorée.
Les paillis servent d'abris aux limaces et escargots
S'ils ne trouvent rien, ils s'enterrent dans les premiers centimètres du sol.