Le traitement le plus efficace des phobies simples consiste en une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Avec l'aide d'un professionnel formé, médecin généraliste, psychiatre ou psychologue, vous apprendrez petit à petit à vous confronter aux situations qui vous font peur.
La peur est comme l'excitation, mais sans la respiration. Le fait de bien respirer va donc atténuer les sensations et sentiments qui nous font perdre le contrôle. Le plus : Faire un pas de côté pour prendre de la distance est un petit rituel, une démarche psycho-corporelle très forte.
L'hypocondrie est une anxiété excessive par rapport à la santé. La personne hypocondriaque peut passer sa vie à s'inquiéter pour des maladies imaginaires. Quels sont les symptômes de ce trouble ?
Dans tout problème d'anxiété il faut avant tout consulter un psychiatre, qui est médecin, afin de poser un diagnostic psychiatrique et éliminer d'abord une cause somatique. Dans le cas d'une origine psychique à l'anxiété ou au stress, la prise en charge peut comprendre: traitement médicamenteux.
Pour soulager une crise d'angoisse, le médecin prescrit des benzodiazépines anxiolytiques qui agissent rapidement. Dans les cas graves, un neuroleptique peut être utilisé. En période de crise, une injection peut être pratiquée pour un effet plus rapide.
Parmi les plus fréquemment utilisés dans le traitement de la phobie, on peut citer : le citalopram (Celexa®), l'escitalopram (Lexapro®), la fluoxétine (Prozac®), la paroxétine (Paxil®) et la sertraline (Zoloft®).
La peur devient toujours un trouble lorsqu'elle se manifeste de manière répétée dans des situations où il n'y a pas de danger ou de menace réelle; en d'autres termes, lorsqu'elle est disproportionnée.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).
La phobie est-elle une maladie ? La phobie est classée médicalement dans les troubles de l'anxiété. Elle ne devient une maladie que si elle gêne vraiment la vie sociale, familiale ou professionnelle.
Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
Vivre sans peur signifie également être plus ouvert aux autres en étant moins méfiant, sans être naïf, permettant davantage d'amitié et d'amour. C'est aussi d'arriver à faire preuve davantage de compréhension et de compassion envers soi-même et autrui.
Au départ, la peur est déclenchée par un stimulus visuel, auditif ou olfactif qui signale un danger. «C'est très efficace, presque automatique: dès qu'un signal est détecté par un organe sensoriel, l'information arrive directement à l'amygdale, le centre de la peur, située dans le lobe temporal», note le neurologue.
La peur est une émotion ressentie généralement en présence ou dans la perspective d'un danger, c'est-à-dire d'une situation comportant la possibilité d'un inconvénient ou d'un mal qui nous affecterait.
Nous pouvons tous affirmer avoir ressenti de l'anxiété à un moment de notre vie.
Pour lutter contre l'anxiété et plus généralement contre le stress, la pratique d'une activité physique est plus que recommandée. Par la sécrétion d'endorphine et de dopamine, le sport vous aide à augmenter votre niveau de bien-être et à relâcher la pression accumulée.
Et qu'en avoir peur (ce qui ne veut pas dire être terrorisé) est non seulement normal mais utile. Parce que la peur est un signal qui protège.
L'anxiété généralisée ou trouble anxieux généralisé
Elle est en état de vigilance extrême vis-à-vis de son entourage et de son environnement ; différents symptômes physiques (maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, insomnies, sueurs, palpitations...).
Anxiété, Stress, Peur, Panique : quelles sont les différences et les signes de pathologie ? La peur est une émotion qui accompagne la prise de conscience d'un danger réel et concret. L'anxiété, quant à elle, est un état psycho-physiologique désagréable qui se manifeste sans objet apparent.
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.