Il est possible de guérir votre enfant d'une phobie scolaire et de la soigner. Le chemin est souvent long et sinueux, mais en conjuguant plusieurs moyens : bienveillance, psychothérapie, méditation, sophrologie et traitements médicamenteux, votre enfant va se soigner et retrouver le chemin de l'école.
Le traitement se fait souvent par une thérapie comportementale et cognitive (TCC). Une collaboration entre les différentes parties est alors nécessaire. Une thérapie familiale peut également être envisagée si des dysfonctionnements au sein de votre famille sont à l'origine de la phobie scolaire de votre enfant.
La phobie scolaire ou le refus scolaire anxieux est un trouble d'anxiété déclenché par l'école. Il s'agit d'une perturbation psychologique qui impacte les enfants et les adolescents mais aussi leur famille. Les médecins Livi vous en disent plus sur ce trouble anxieux et sur les moyens de le dépasser.
Il peut y avoir : Des causes individuelles : angoisse de séparation, phobie sociale (anxiété de performance comme la peur de parler en public ou de rater les examens)… Des causes conjoncturelles : un deuil récent dans la famille, un déménagement, un divorce, etc.
Les parents doivent consulter rapidement le médecin de famille ou un pédopsychiatre pour essayer de comprendre et mettre vite en place une prise en charge psychopédagogique. Pour moi, c'est une urgence », dit-elle. Une thérapie peut être menée avec le soutien d'un pédopsychiatre ou d'un psychologue.
Démontrez de l'intérêt pour ce qu'il réalise en cours. Ne punissez pas votre enfant parce qu'il ne veut pas aller au collège et ne lui décernez pas un prix pour qu'il le fasse. Essayez d'éviter tout chantage, aller à l'école doit être quelque chose de naturel, ni une punition ni un exploit.
La phobie scolaire se manifeste souvent par une forte crise d'angoisse qui ne s'arrête que quand l'enfant est persuadé qu'il n'ira pas à l'école. Selon l'âge, elle peut également se manifester par des symptômes physiques comme des maux de tête ou de ventre.
L'enfant a peur de l'école, cette peur est souvent liée à une crainte de l'idée de la mort, de la séparation. Ce problème doit être traité, dans un service spécialisé, en hôpital de jour, avec une inscription au Centre national d'enseignement à distance, parce qu'on n'immerge pas un enfant dans sa peur…
Détail important : la décision ne peut se prendre qu'à partir de 16 ans car avant, l'école, en France, est obligatoire !
Selon une enquête de l'association Anxiety UK, c'est la phobie sociale qui arrive en tête du classement. Également appelé «anxiété sociale», ce trouble se caractérise par une peur intense d'être confronté à des situations d'interactions sociales. L'individu est particulièrement angoissé à l'idée de parler en public.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
Elle est un type de phobie spécifique. Comme d'autres phobies, l'atychiphobie mène souvent à un mode de vie restreint, affectant notamment la volonté d'une personne d'effectuer certaines activités.
La manifestation de la phobie scolaire peut se traduire par différents troubles comportementaux : L'enfant manifeste des signes de forte anxiété : l'anxiété peut-être observée à partir de l'apparition de tremblements, d'une certaine pâleur, de sueurs ou de douleurs physiques comme des maux de ventre ou de tête.
Les élèves retrouveront le chemin de l'école ce jeudi 1er septembre 2022, avec une fin d'année scolaire prévue le 8 juillet.
De Charlemagne à Jules Ferry
Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
Le signalement permet de prévenir les professionnels de la protection de l'enfance d'une situation de maltraitance ou de risque de maltraitance. Toute personne ayant connaissance d'une situation de danger pour un enfant est dans l'obligation de le signaler.
On ne peut donc pas arrêter l'école à 14 ans. Et si tel est le cas, l'école est obligée de prévenir le service de contrôle de l'obligation scolaire, le centre PMS et ensuite le service d'aide à la jeunesse. Celui-ci convoquera la famille afin de mettre en place un programme d'aide dans le but de rescolariser le jeune.
Certains enfants, en opposition au maître, refusent de lui faire plaisir, ne travaillent donc pas. D'autres trouvent trop difficiles les consignes passées et s'enferment dans du refus.
Certains chercheurs définissent le stress scolaire comme « un état de stress chronique chez des élèves s'étant fixés des buts inatteignables ou dont la perception des attentes que leur entourage peut avoir d'eux dépasse leurs capacités » (Zakari et al, 2008).
La réforme Berthoin entrée en vigueur en 1967 prolonge l'obligation scolaire jusqu'à 16 ans et marque ainsi la volonté d'améliorer le niveau de culture général des jeunes Français.