Habituellement la ponction se fait au bloc opératoire, en position assise, l'aiguille est introduite en arrière sous la pointe de l'omoplate. Elle n'est pas douloureuse. Le liquide ou l'air est aspiré à la seringue.
Pendant ou après une ponction du thorax, de l'air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l'épaule, et une gêne à la respiration.
Le geste médical consiste soit à introduire temporairement une aiguille dans la cavité pleurale pour prélever son contenu (ponction), soit à introduire et placer dans l'espace pleural un tuyau en plastique (drain) dans le but d'évacuer le liquide, le sang ou l'air accumulés (drainage thoracique).
Une fois réalisée, le produit de la biopsie est analysé afin de démarrer sans tarder un traitement adapté à votre cancer du poumon non à petites cellules. L'examen, réalisé la plupart du temps sous anesthésie locale, n'est pas douloureux.
la complication de la ponction pleurale la plus fréquente est le pneumothorax. Une radiographie de thorax de contrôle post ponction est pour cette raison souvent demandé
Pourquoi faire une ponction pleurale ? La ponction pleurale est indiquée lorsqu'il existe un épanchement anormal de liquide dans la cavité pleurale. Elle permet d'établir un diagnostic ou encore d'évacuer le liquide en excès pour soulager le patient en cas de difficultés à respirer (ponction thérapeutique).
L'épanchement exsudatif peut être secondaire au cancer, au lymphome, à l'embolie pulmonaire, à la tuberculose, aux maladies dues à l'amiante et à un trauma. Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Le cancer du poumon peut aussi se manifester par des symptômes généraux : fatigue, amaigrissement, perte d'appétit, fièvre prolongée, maux de tête, phlébites, troubles nerveux avec confusion, gonflement progressif de l'extrémité des doigts en « baguettes de tambour ».
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...
Il s'agit d'une complication cardiovasculaire qui touche particulièrement les personnes âgées. Un œdème pulmonaire peut conduire à une insuffisance respiratoire et mettre en jeu le pronostic vital. Une prise en charge adaptée et rapide est indispensable.
L'œdème pulmonaire ou œdème du poumon est généralement la conséquence d'un type particulier d'insuffisance cardiaque, l'insuffisance ventriculaire gauche, associée à une hypertension au niveau de la veine pulmonaire. Il provoque des troubles respiratoires souvent importants, associés à d'autres symptômes.
Symptomatologie de l'œdème pulmonaire
Les patients présentent initialement une dyspnée extrême, une agitation, une anxiété et une sensation d'étouffement. Une toux produisant une expectoration rosée, une pâleur, une cyanose et une transpiration sont fréquentes; certains patients ont de l'écume à la bouche.
Après une désinfection de la zone de prélèvement, nous réaliserons une anesthésie locale en superficie, puis progressivement en profondeur jusqu'à la zone de biopsie. Après cette anesthésie, le prélèvement se fait en suivant progressivement l'aiguille grâce au scanner.
Comment va se dérouler l'intervention ? Le prélèvement est réalisé avec une aiguille introduite après anesthésie locale dans la lésion sous guidage radiologique. Des petits fragments de tissu ou du liquide seront aspirés. L'image de l'écran de télévision permettra un guidage précis de l'aiguille.
En cas de nodule pulmonaire suspect, une intervention chirurgicale est envisagée. Elle consiste à retirer le nodule. En cas de développement cancéreux, une résection plus étendue peut être réalisée.
Ainsi une simple prise de sang pourrait déterminer qui doit se voir conseiller un dépistage précoce avec une plus grande précision. Cette identification des patients à risque de cancer du poumon permet dès lors de les orienter plus rapidement vers des examens spécifiques (CT scanner à faible dose).
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Elle peut même provoquer des vomissements ou la fracture d'une côte si vous toussez très fort. La toux peut être sèche et quinteuse ou grasse et productive (expectorations). Il arrive parfois que les expectorations contiennent du sang provenant des poumons.
Plus le diagnostic de cancer du poumon est tardif (à cause de symptômes souvent peu spécifiques), moins le pronostic de la maladie est bon. Néanmoins dans un certain nombre de cas, on peut guérir d'un cancer du poumon, bien que le traitement de ce type de cancer soit encore très imparfait.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
Un épanchement pleural de faible abondance peut ne pas nécessiter de traitement ; toutefois, le trouble sous-jacent doit être traité. Parfois, la personne reçoit des antalgiques jusqu'à ce que le liquide soit drainé ou jusqu'à ce qu'il se draine de lui-même.
Le cancer de la plèvre est une tumeur maligne au niveau de la membrane qui entoure le poumon. Ce cancer est principalement causé par une exposition prolongée à l'amiante, un matériau qui a été largement utilisé avant son interdiction en France en 1997 en raison de ses dangers pour la santé.