La politique officielle veut que « l'OTAN ne cherche pas la confrontation et ne représente aucune menace pour la Russie ». Ce n'est pas l'OTAN mais la Russie qui a envahi la Géorgie et l'Ukraine. Au cours de ces 30 dernières années, l'OTAN n'a cessé de tendre publiquement la main à la Russie.
Dans les faits : l'OTAN n'est pas en guerre avec la Russie et n'entend pas chercher la confrontation avec ce pays. En revanche, elle apporte son soutien à l'Ukraine, qui exerce son droit à la légitime défense, consacré par la Charte des Nations Unies.
D'après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), la Russie comptait en janvier 2021 6.255 ogives, soit le nombre le plus important au monde. Face à elle, l'OTAN dispose d'un total de 6.065, répartis entre les USA (5.550), la France (290) et le Royaume-Uni (225).
Le gouvernement russe estime que les projets d'expansion de l'OTAN en Ukraine et en Géorgie pourraient avoir un impact négatif sur la sécurité européenne. De même, les Russes sont pour la plupart fortement opposés à toute expansion de l'OTAN vers l'Est.
L'OTAN est confrontée à l'environnement de sécurité le plus complexe qui soit depuis la fin de la Guerre froide. L'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie met en péril la sécurité européenne, et le terrorisme continue de représenter un défi mondial pour la sécurité et une menace pour la stabilité.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
En lançant une guerre d'agression contre l'Ukraine, la Russie a refusé la voie de la diplomatie et du dialogue dans laquelle l'OTAN et ses pays membres lui avaient proposé à plusieurs reprises de s'engager. Elle a enfreint les fondements mêmes du droit international, notamment la Charte des Nations Unies.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN. La Russie, la Chine, et l'Inde, tous trois membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai complètent le podium des puissances militaires.
La Force de réaction de l'OTAN (NRF) est une force multinationale à haut niveau de préparation et à la pointe de la technologie, regroupant des éléments des forces terrestres, aériennes et maritimes et des forces d'opérations spéciales (SOF) que l'Alliance peut déployer rapidement partout où cela est nécessaire.
1 – La Chine
La République Populaire de Chine compte un peu plus de 2,1 millions de militaires d'active, auxquels peuvent s'ajouter 510 000 réservistes. Ses moyens matériels comprennent 5250 chars et véhicules blindés, 3285 aéronefs et 777 navires de guerre dont trois porte-avions ou porte-aéronefs.
La Russie est la deuxième puissance militaire du monde (hors nucléaire) après les États-Unis selon le classement GFP.
Le secrétaire général est aussi le principal porte-parole de l'OTAN et le chef du Secrétariat international de l'Organisation. L'actuel secrétaire général de l'OTAN est Jens Stoltenberg.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
Ce mercredi (29 juin 2022), le secrétaire général de l'OTAN, M. Jens Stoltenberg, a eu un échange avec le président des États-Unis, M. Joe Biden, dès l'arrivée de celui-ci au sommet de l'Organisation, qui se tient à Madrid.
En 2016, la Tanzanie et la Russie ont signé un accord de coopération militaire incluant l'entraînement de soldats africains dans des académies russes. En Ouganda voisin, le fils du président Museveni, le puissant général Muhoozi Kainerugaba, a récemment affirmé un soutien sans ambiguïté à Vladimir Poutine.
La France aurait intérêt à placer ses alliés au pied du mur en proposant une véritable européanisation de l'alliance atlantique, en concurrence avec l'actuel projet de simple replâtrage de l'OTAN sous leadership stratégique américain.
L'Otan n'est en aucun cas tenue d'intervenir en Ukraine, de la défendre. Concrètement, mettre en place une zone d'exclusion aérienne, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky, consisterait à surveiller l'espace aérien ukrainien et à en interdire l'accès à tout avion ou hélicoptère russe.
Ses alliés sont soit des États non reconnus comme la Transnistrie, soit des États inféodés comme la Biélorussie, soit des États extrêmement faibles comme l'Arménie.
Il y a d'abord une poignée de pays qui soutiennent explicitement Vladimir Poutine. Tout simplement parce qu'ils sont les obligés du régime russe. Le plus évident, c'est la Biélorussie, juste au nord de l'Ukraine, redevenue un satellite complet de Moscou. Les chars russes entrent en Ukraine en grande partie par là.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
La guerre froide, commencée entre 1945 et 1947, s'était achevée le 26 décembre 1991 avec la dissolution de l'URSS. L'après-guerre froide s'est conclu le 24 février 2022 avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Au Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie met son veto à la résolution condamnant ses annexions. Dix pays ont voté pour le texte, la Chine, l'Inde, le Brésil et le Gabon se sont abstenus. Moscou a formellement annexé vendredi les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Zaporijia et Kherson. Lecture 3 min.
Résolution à l'ONU contre la guerre en Ukraine : qui a voté pour ou contre et qui s'est abstenu ? Quatre Etats seulement – Biélorussie, Syrie, Erythrée et Corée du Nord – ont soutenu la Russie lors du vote de l'Assemblée générale des Nations unies.