La varicocèle n'a aucune conséquence sur la fonction érectile et la sexualité, et chez certains hommes, elle n'entraine aucune gêne ni complication. Lorsqu'elle est de volume important, elle peut occasionner une sensation de pesanteur, voire des douleurs qui risquent de s'accentuer au fil du temps.
La varicocèle n'est pas une maladie grave et tous les patients ne doivent pas être traités. Seules les varicocèles très symptomatiques ou celles entraînant des altérations du spermogramme peuvent bénéficier d'un traitement.
Le traitement peut être médical – via la prescription de veinotoniques – ou chirurgical. " En dehors de la chirurgie, on peut utiliser la technique de l'embolisation – une pratique peu invasive – qui consiste à scléroser les veines dilatées sous contrôle radiologique ".
Quelles causes ? La varicocèle est due au dysfonctionnement d'une valve située dans les veines (qui permet de flux du sang vers les testicules). La cause de ce dysfonctionnement étant encore inconnue, il est impossible d'expliquer les causes exactes de la varicocèle.
Varicocèle : le traitement
Aujourd'hui, en première intention, on utilise une technique qui obtient de très bons résultats : l'embolisation. L'embolisation est une pratique peu invasive pratiquée en radiologie interventionnelle. L'embolisation de la varicocèle se déroule sous anesthésie locale.
La varicocèle n'a aucune conséquence sur la fonction érectile et la sexualité, et chez certains hommes, elle n'entraine aucune gêne ni complication. Lorsqu'elle est de volume important, elle peut occasionner une sensation de pesanteur, voire des douleurs qui risquent de s'accentuer au fil du temps.
L'embolisation de la varicocèle est une alternative à la chirurgie. Elle peut vous être proposée lors d'une consultation avec votre radiologue interventionnel si votre bilan médical le permet. L'indication est posée de façon multidisciplinaire en accord avec votre urologue et/ou notre urologue référent.
Le traitement n'est nécessaire qu'en cas de grosse varicocèle entraînant une gêne (pesanteur, douleurs …), ou lorsque le patient rencontre des difficultés à procréer. L'objectif du traitement est de réduire la dilatation des veines du cordon spermatique.
La varicocèle se présente principalement au coté gauche. Le retour veineux du testicule gauche est drainé vers la veine rénale, tandis que le retour veineux du testicule droit est drainé vers la veine cave. La pression de la veine cave est plus faible que dans la veine rénale.
On peut palper au dessus du testicule la varicocèle comme un « paquet de vers », impulsif à la toux. La présence d'une varicocèle est le plus souvent asymptomatique et ne doit alors pas être traitée.
Le syndrome de régression testiculaire (ORPHA 983)
L'agénésie testiculaire XY, également appelée « syndrome de régression testiculaire », est une maladie très rare.
Ce peut être dû à une hydrocèle, une maladie bénigne qui se caractérise par une accumulation de liquide dans la bourse. Si elle peut se résorber spontanément, parfois une petite intervention s'impose.
D'après l'expérience du Pr Desgrandchamps, chef de service d'urologie, les séances d'ostéopathie soulageraient les douleurs testiculaires dans la majorité des cas.
L'orchidectomie est l'opération consistant à retirer un testicule, les glandes sexuelles masculines. Celles-ci servent à procréer et conçoivent les hormones masculines. On peut vivre avec un seul testicule sans problème, et même continuer d'avoir des enfants.
Toute douleur testiculaire brutale, unilatérale, intense, nécessite à une consultation en urgence, car il y a suspicion de torsion. C'est le médecin qui va examiner et décider s'il faut réaliser une échographie ou d'autres examens.
Le cancer du testicule est le cancer le plus courant chez les hommes âgés de 15 à 35 ans. La plupart des cancers du testicule sont diagnostiqués chez des hommes âgés de 20 à 35 ans.
Après un cancer du testicule, l'individu présente un risque accru qu'une tumeur se développe sur l'autre testicule, dit controlatéral... La diminution de taille du testicule, encore appelée atrophie testiculaire, résulte en particulier des oreillons ou d'un traumatisme...
Le patient est étendu sur le dos. Un gel est appliqué directement sur le scrotum. Le médecin pose délicatement la sonde d'échographie sur la peau et la déplace afin d'obtenir différentes vues du scrotum et des testicules. Les images apparaissent en temps réel sur un écran.
Vous pouvez y placer un petit sac de gel spécial, le SnowWege, à mettre préalablement au congélateur afin qu'il refroidisse. Le SnowWege permet de refroidir d'un degré les testicules.
La varicocèle est une dilatation des veines du cordon spermatique (situées au niveau des bourses, au-dessus et autour du testicule), conséquence d'un mauvais fonctionnement de valves situées dans les veines. Qu'est-ce que la varicocèle ? Quelles sont les conséquences de la varicocèle ?
L'atrophie testiculaire : la diminution de taille du testicule, encore appelée atrophie testiculaire, résulte en particulier des oreillons ou d'un traumatisme. Elle peut aussi être la conséquence d'un défaut de migration des testicules qui n'a pas été prise en charge pendant l'enfance.