L'adénomyose n'est pas une situation à risque de cancer, mais un facteur favorisant l'infécondité. Sur le plan microscopique, l'adénomyose est la présence cellules de la muqueuse utérine qui sont enfouies dans la profondeur du muscle utérin.
C'est une pathologie fréquente et bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital. Néanmoins, certaines formes d'adénomyose peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes au quotidien.
Cependant, nous savons que l'adénomyose dépend du taux d'œstrogènes et que les femmes suivantes sont plus à risque de développer une adénomyose : les femmes ayant eu au moins une grossesse ; les femmes ayant eu une chirurgie utérine, telle qu'une césarienne ou un curetage.
Traitement de l'adénomyose utérine
Le traitement le plus efficace pour l'adénomyose utérine est l'hystérectomie. Il est possible d'essayer des traitements hormonaux similaires à ceux utilisés pour traiter l' endométriose.
Les symptômes de l'adénomyose comprennent des menstruations abondantes et douloureuses (dysménorrhée), des douleurs vagues de la région pelvienne et une sensation de pression sur la vessie et le rectum. Parfois, les rapports sexuels sont douloureux.
Des saignements entre les règles (métrorragies) chez environ une femme sur 5 qui a une adénomyose. Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunies). Une pesanteur pelvienne. Des problèmes de fertilité, même si de nombreuses patientes témoignent de grossesses menées à terme avec succès en cas d'adénomyose.
L'adénomyose peut-il entraîner une fatigue ? L'adénomyose peut provoquer de la fatigue indirectement, via des douleurs et pertes de sang importantes.
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
Pour faire simple, l'adénomyose, c'est une infiltration de cellules similaires à celles de l'endomètre dans le muscle utérin, nommé myomètre. Contrairement à l'endométriose qui va envahir certains autres organes selon l'humeur du jour (comme la vessie ou l'intestin), l'adénomyose s'attaque à l'utérus.
Endométriose et cancer ? Les lésions d'endométriose peuvent se définir comme des « métastases bénignes ». Pour une patiente atteinte d'endométriose, le risque de développer un cancer (le plus souvent de l'ovaire) est inférieur à 1%.
Le traitement de l'adénomyose est fonction de la symptomatologie et du désir de grossesse. En l'absence de désir de grossesse, les hémorragies se traitent médicalement en première intention : progestatifs per os ou in utero, agonistes du gonadotrophin-releasing hormone (Gn-RH).
Le traitement de l'adénomyose
Le traitement chirurgical est conservateur (conservation de l'utérus) ou radical (l'ablation de l'utérus ou hystérectomie). Les techniques conservatrices visent à détruire de la manière la plus ciblée possible les zones d'adénomyose, afin de réduire les symptômes.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
La cervicite est une inflammation du col de l'utérus (la partie basse et étroite de l'utérus qui mène au vagin). Elle peut être provoquée par une infection ou une autre maladie. La cervicite est souvent causée par une infection sexuellement transmissible, mais peut être due à d'autres pathologies.
En cas d'adénomyose, on pourra utilement traiter cette période en employant un progestatif pregnane ou norpregnane à posologie antigonadotrope, 3 semaines sur 4, ce qui permettra de réduire considérablement les sécrétions estrogéniques et d'en écrêter les pics.
L'endométriose est une maladie bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital, mais elle peut être extrêment douloureuse et certaines formes peuvent invalider le quotidien des personnes atteintes et constituer un handicap invisible.
L'endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place. Il existe de rares cas de récidive à la ménopause.
"Une douleur au niveau du milieu du dos pendant les règles peut être un signe de souffrance rénale. En effet, dans des cas extrêmes, une endométriose qui s'est étendue peut toucher les uretères (tuyaux qui amènent l'urine du rein vers la vessie) et empêcher l'urine d'aller dans la vessie.
L'intervention est pratiquée par vidéo-chirurgie. On introduit dans l'abdomen distendu par du gaz, une caméra ainsi que 2 ou 3 instruments par des orifices cutanés de 5 à 10 mm et l'utérus est extrait soit par morcellation à l'intérieur d'un des orifices soit par les voies naturelles.
Endométriose profonde
Lorsque ces lésions touchent la paroi des organes pelviens en profondeur, l'endométriose est qualifiée de profonde. C'est d'ailleurs l'une des formes les plus graves de l'endométriose.
Dans la grande majorité des cas, le cancer de l'endomètre se découvre devant des métrorragies, qui sont des pertes génitales de sang survenant en dehors des règles chez une femme ménopausée. Ainsi, tout saignement chez la femme ménopausée doit être exploré.