L'alcool, un mauvais anxiolytique contre l'angoisse et l'anxiété "L'alcool est donc un mauvais anxiolytique qui rend dépressif", déclare l'addictologue. Il est un agent dépressifpour le système nerveux central.
Depuis quelques temps, nous savons qu'une consommation excessive d'alcool peut déclencher une dépression. Cette situation se produit souvent chez des personnes souffrant de problèmes liés à l'alcool. Une consommation fréquente suscite d'abord des sentiments d'apathie et de déprime.
Anxiété, malaise et stress
L'alcool augmente l'activité inhibitrice des récepteurs GABA (acide gamma-aminobutyrique). Les récepteurs GABA réduisent les activités des neurones et l'alcool exagère cet effet.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Outre les troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives, l'intoxication alcoolique chronique peut être à l'origine d'un syndrome de Korsakoff, caractérisé par une altération massive et irréversible de la mémoire, une tendance à la fabulation pour ...
La vulnérabilité chimique sous alcool et les agressions sexuelles, les non-dits. La société évolue, désinhibée, mais toujours normalisée, traumatisée, mais encore battante.
Il est coutume de considérer l'alcool comme un anxiolytique naturel. En effet, l'alcool désinhibe, il euphorise, il lève des craintes, des peurs et la personne anxieuse se sent soulagée par sa consommation alcoolique.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
La vulnérabilité aux troubles anxieux résulte toujours de l'interaction de plusieurs facteurs : génétiques, environnementaux, psychologiques et/ou développementaux. L'impact de chacun de ces facteurs varie d'une personne à une autre et, chez une même personne, en fonction des moments de la vie.
Plusieurs symptômes peuvent être liés autant à la dépression qu'à l'anxiété généralisée: la fatigue ou le manque d'énergie pendant la majeure partie de la journée, des troubles du sommeil (de la difficulté à s'endormir ou à rester endormi), du mal à se concentrer, à se rappeler ou à prendre des décisions, l'agitation ...
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Une trop forte consommation d'alcool augmente le stress et les risques cardiaques. Des quantités modérées d'alcool peuvent avoir des effets sur le cerveau qui aident à se détendre, réduire le niveau de stress et l'incidence des maladies cardiovasculaires.
Ainsi, les alcools de la famille des "spiritueux" étaient les moins susceptibles d'être associés au fait de se sentir détendu (20%) tandis que le vin rouge était le plus cité pour susciter ce sentiment (53%) suivi de la bière (50%).
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
au stade de l'alcolo-dépendance, vous ne maîtrisez plus votre consommation. Vous ne pouvez plus vous passer de boire de l'alcool. Et quand vous arrêtez brutalement, vous avez ce qu'on appelle les « symptômes de sevrage » de l'alcoolisme chronique: anxiété, tremblements, sueurs, agitation…
La consommation d'alcool, qu'elle soit occasionnelle ou régulière a tendance à fatiguer l'organisme, surtout que cela vous a rendu malade, votre corps est fatigué et a besoin de récupérer. Il est conseillé de boire de l'eau pour aider l'organisme à éliminer.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Les symptômes de sevrage les plus connus sont : tremblements, transpiration, anxiété et nervosité, angoisse, sentiment de «malaise», insomnie, nausées et vomissements. Ces symptômes ne sont pas dangereux en soi et disparaissent habituellement au bout de 7 à 10 jours d'abstinence.