Les troubles de la mémoire entraînés par l'alcool
En cas de consommation excessive d'alcool, la personne réfléchit plus lentement, a des difficultés d'orientation et voit ses capacités d'adaptions diminuer. Ces troubles de la mémoire sont en partie dus à une mauvaise absorption de la vitamine B1, réduite par l'alcool.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
À long terme, l'alcool a-t-il des effets sur le cerveau ? Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles de l'attention, de la concentration, de la mémoire, des capacités d'abstraction et des fonctions exécutives.
Il faut plutôt s'inquiéter quand l'entourage vous met en garde contre votre attitude : pertes de mémoires fréquentes et sur des sujets que vous maîtrisez habituellement, attitudes bizarres, rangements improbables, troubles du langage et de l'orientation dans des lieux que vous maîtrisez parfaitement jusqu'à présent.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
« L'entourage doit s'inquiéter d'une consommation d'habitude qui augmente, d'une consommation quotidienne qui s'accompagne également de changements de caractère, indique le Pr Dodin, psychiatre addictologue.
Le “black out” peut arriver lorsque l'on se met à boire vite et/ou en grande quantité. Il peut apparaitre lorsque le taux d'alcoolémie atteint 0,15 à 0,20 g/l d'alcool dans le sang.
Les différents types de troubles de la mémoire
l'amnésie rétrograde caractérisée par l'oubli des souvenirs antérieurs au début de la maladie, c'est-à-dire des faits anciens ; l'amnésie antérograde se traduisant par l'oubli des événements au fur et à mesure qu'ils se présentent.
Si vous êtes au régime, gardez en tête que la bière, le vin blanc sec, le vin rouge et le champagne sont les boissons les moins caloriques.
Le vin et une consommation ancienne moins délétères
Le risque était d'autant plus important que la consommation d'alcool était récente, c'est-à-dire chez les plus âgés (40-59 ans). Le type d'alcool consommé a aussi une influence. Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Sans surprise, l'impact cérébral est le plus fort chez les plus gros consommateurs d'alcool. Ceux qui s'autorisent plus de 30 unités par semaine (1) sont six fois plus à risque de présenter une atrophie de l'hippocampe. Cette zone du cerveau joue un rôle dans la mémorisation et l'évolution dans l'espace.
L'alcool affecte le cerveau et le système nerveux, notamment les nerfs des jambes. C'est un produit neurotoxique qui affecte entre autres la mémoire, l'équilibre et les capacités d'anticipation des individus.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.
le stress, l'anxiété et un syndrome dépressif ; une mauvaise hygiène de vie : la consommation d'alcool, de tabac ou de certaines drogues, des carences en vitamines… ; la prise de certains médicaments : somnifères, antidépresseurs, anxiolytiques…
Horloge. Le test de l'horloge est un test simple et rapide à utiliser pour dépister des troubles des fonctions cognitives tels que la praxie, l'attention, le langage, l'orientation dans le temps et l'espace, et les fonctions exécutives.